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Olivier Miniconi, président du GFCA : « Nous aurons gain de cause »


Vincenzu Marcelli le Vendredi 24 Août 2018 à 01:14

Le GFCA a perdu sur tapis vert son premier match de la saison, contre le Paris FC alors que sur le terrain, il avait obtenu, le 27 juillet dernier, le nul (1-1). Il est reproché au club ajaccien d’avoir aligné Aaron Boupendza, joueur prêté par Bordeaux, sur la feuille de match. Le club ajaccien a fait savoir qu’il ferait appel de cette décision. Le point avec Olivier Miniconi, président du GFCA.



Olivier Miniconi, président du GFCA. (Photo ML)
Olivier Miniconi, président du GFCA. (Photo ML)
- Un bref rappel de la situation ?
- Le 27 juillet dernier, face au Paris FC lors de la première journée de L2, nous avons aligné Aaron Boupendza sur la feuille de match. Nous avons en amont vérifié ses antécédents et vu sur la base de données officielles de la FFF qu’il n’était sous le coup d’aucune suspension. Il était donc logique qu’il figure sur la feuille de match contre le Paris Football Club.
 
- Que s’est-il passé pour que la commission des compétitions vous sanctionne d’un match perdu ?
- La Fédération dit que le joueur était sous le coup d’une suspension avec son ancien club, Pau. Mais cette sanction supplémentaire –il était déjà suspendu auparavant - n’a été publiée qu’après le match contre Paris. Soit tout de même trois mois après la sanction ! Pour nous, il apparaissait logique qu’Aaron Boupendza figure sur la feuille de match dans la mesure où son nom ne figurait pas, à ce moment-là, sur les données officielles de la FFF.
 
- Comment analysez-vous, dès lors, la décision de la commission ?
- L’attendu est non conforme par rapport à notre audition. La commission des compétitions reconnaît, d’une part, l’erreur, mais refuse, par ailleurs, de déjuger la Fédération. Elle a donc suivi cette dernière.
 
- Quelles suites pour le club ?
- Nous allons, dès la notification écrite des attendus de la commission fédérale, saisir la commission d’appel afin de faire valoir nos droits dans cette affaire. Et nous restons persuadés que nous aurons gain de cause. Nous communiquerons, quoiqu’il en soit sous quarante-huit heures…