
Militant de la première heure de "Lutte ouvrière", Olivier Josué brigue le mandat de député dans la 1e circonscription de Haute-Corse.
- Pourquoi avez-vous décidé d’être candidat ?
- Je me présente pour défendre le programme popularisé par Nathalie Arthaud lors de l'élection présidentielle, c'est à dire un programme de luttes. Le monde du travail, ouvriers, employés, retraités, chômeurs, femmes au foyer : le monde du travail doit se défendre s'il ne veut pas être réduit à la misère. Il faut un revenu minimum de 2000 euros pour tous, et que ce revenu soit indexé sur les pri. Quand les prix augmentent, les salaires et les pensions doivent suivent automatiquement. Et comme les capitalistes disent que ce n'est pas possible, il faut que les travailleurs puissent contrôler leurs comptes en imposant l'abolition du secret bancaire et commercial !
- Qui est votre suppléante ?
- Ma suppléante, Pierrette Mattei-Govi, milite dans divers associations comme le Secours Populaire. Elle vient d'éditer un livre de témoignages sur les migrants en Corse.
- Quel est, pour vous, l’enjeu premier de ce scrutin ?
- Le premier enjeu de ce scrutin est de convaincre les travailleurs qu'ils sont une force qui peut changer la société. Ils produisent toutes les richesses, il font tourner toute la société, ce sont les mieux placés pour la diriger.
- Vous êtes 12 candidats sur la 1ère circonscription. Pourquoi les électeurs devraient vous accorder leur confiance ?
- En votant pour moi, candidat de Lutte Ouvrière, les travailleurs exprimeront la confiance qu'ils ont en eux-mêmes et en leur capacité à changer la société.
- Comment comptez-vous faire entendre votre voix dans cette campagne ?
- Je fais une campagne de terrain, en allant à la rencontre de la population, pour discuter et échanger sur ses préoccupations.
- Quelles sont les mesures nationales que vous défendez ?
- Pas un salaire, pas une pension en dessous de 2000 euros. L'indexation automatique des salaires sur les prix, la répartition du travail entre tous sans perte de salaire : travailler moins pour travailler tous, et le contrôle des comptes des entreprises et des millionnaires.
- Concernant les mesures locales, que prônez-vous ?
- Je prône que les mesures nationales que je viens de décrire soient appliquées localement.
- Comment vous positionnez-vous par rapport aux négociations concernant l’autonomie de la Corse ?
- Je suis d'abord pour l'autonomie des travailleurs qui n'ont pas à subir la course incessante au profit des patrons.
- Quelle serait votre priorité pour votre circonscription, si vous étiez élu député ?
- Ma priorité est d'aider les travailleurs à s'organiser dans les luttes qu'il est nécessaire de mener pour transformer la société.