« L’idée est simple. Le restaurateur entre quelques informations de base dans l’application : nom de l’établissement, horaires d’ouverture, numéro de téléphone. Il ajoute une image, une photo de plat, et une brève description en trois mots : “Plat du jour : lasagnes maison.” Et l’intelligence artificielle prend le relais. Elle rédige un texte optimisé pour les réseaux sociaux comme Instagram, intègre les horaires, met en valeur le plat, ajoute les bons hashtags, un ton accrocheur, un style pour capter l’attention et adapté à l’établissement, le meilleur horaire de publication. » explique, smartphone en main, Clément Vatté, l’un des trois fondateurs d’Ogma, quand il détaille le fonctionnement de l’outil IA.
Pour le jeune Bastiais, qui est également community manager, le but de cette IA est d’assister les restaurateurs dans la gestion de leurs réseaux sociaux. L’équipe est partie d’un constat : « Les restaurateurs savent qu’il faut être présent sur les réseaux sociaux, mais ça demande du temps. Et dans la restauration, on n’en a pas forcément. » explique Clément Vatté, avant de poursuivre sur les coûts d’un community manager, qui peuvent se chiffrer « en centaines d’euros ». Des montants pas toujours compatibles avec les finances des petites structures.
IA vs Community Manager ?
Avec Ogma, l’entreprise bastiaise souhaite jouer sur deux tableaux : optimiser le temps et décharger les restaurateurs d’une compétence en réseaux sociaux, le tout à bas coût. L’offre va de la gratuité à 799 euros par an, selon la formule choisie.
Pour autant, comme partout dans le monde, se pose la question de l’accaparement du travail par les IA. Une évolution et une démocratisation trop rapides par rapport à la place du travail dans nos sociétés. Une application comme Ogma pourrait-elle prendre des parts de marché aux community managers insulaires ? Pour Clément Vatté, community manager spécialisé dans la restauration, la réponse est négative : « L’IA ne remplacera jamais l’humain. Le rôle du community manager évolue : il devient plus stratégique, plus centré sur le conseil, la photographie, la coordination. Mais le cœur du métier, la rédaction des publications, est déjà en train d’être automatisé, y compris par les CM eux-mêmes. » Des community managers qui entraînent les IA. Clément Vatté évoque le développement d’Ogma : « L’IA que nous avons créée a été entraînée à rédiger des publications à partir de mon propre travail de community manager, en analysant des milliers de publications. »
Une IA corse face aux géants de la tech ?
Un travail de titan, explique le membre de l’équipe, mais indispensable pour créer une IA spécifique dans le domaine de la restauration. Car c’est justement là que l’entreprise Ogma veut tirer son épingle du jeu face aux géants de la technologie, qui recrutent des cerveaux à coups de contrats à plusieurs centaines de millions de dollars.
L’entreprise, qui développe son application en Corse, fait le pari d’une IA de niche : celle d’un outil pour les restaurateurs, avec un besoin bien précis et une performance ciblée : « à la différence des IA beaucoup plus généralistes. » explique Clément Vatté. « On ne pourra pas rivaliser en puissance. Mais on peut rivaliser en spécialisation. Là où les grands modèles sont bons partout, nous voulons être excellents sur un point précis. »
Pour l’instant, l’entreprise Ogma souhaite se concentrer sur les restaurateurs insulaires et ne ferme pas la porte à l’ouverture d’autres marchés en dehors de Corse.
Pour le jeune Bastiais, qui est également community manager, le but de cette IA est d’assister les restaurateurs dans la gestion de leurs réseaux sociaux. L’équipe est partie d’un constat : « Les restaurateurs savent qu’il faut être présent sur les réseaux sociaux, mais ça demande du temps. Et dans la restauration, on n’en a pas forcément. » explique Clément Vatté, avant de poursuivre sur les coûts d’un community manager, qui peuvent se chiffrer « en centaines d’euros ». Des montants pas toujours compatibles avec les finances des petites structures.
IA vs Community Manager ?
Avec Ogma, l’entreprise bastiaise souhaite jouer sur deux tableaux : optimiser le temps et décharger les restaurateurs d’une compétence en réseaux sociaux, le tout à bas coût. L’offre va de la gratuité à 799 euros par an, selon la formule choisie.
Pour autant, comme partout dans le monde, se pose la question de l’accaparement du travail par les IA. Une évolution et une démocratisation trop rapides par rapport à la place du travail dans nos sociétés. Une application comme Ogma pourrait-elle prendre des parts de marché aux community managers insulaires ? Pour Clément Vatté, community manager spécialisé dans la restauration, la réponse est négative : « L’IA ne remplacera jamais l’humain. Le rôle du community manager évolue : il devient plus stratégique, plus centré sur le conseil, la photographie, la coordination. Mais le cœur du métier, la rédaction des publications, est déjà en train d’être automatisé, y compris par les CM eux-mêmes. » Des community managers qui entraînent les IA. Clément Vatté évoque le développement d’Ogma : « L’IA que nous avons créée a été entraînée à rédiger des publications à partir de mon propre travail de community manager, en analysant des milliers de publications. »
Une IA corse face aux géants de la tech ?
Un travail de titan, explique le membre de l’équipe, mais indispensable pour créer une IA spécifique dans le domaine de la restauration. Car c’est justement là que l’entreprise Ogma veut tirer son épingle du jeu face aux géants de la technologie, qui recrutent des cerveaux à coups de contrats à plusieurs centaines de millions de dollars.
L’entreprise, qui développe son application en Corse, fait le pari d’une IA de niche : celle d’un outil pour les restaurateurs, avec un besoin bien précis et une performance ciblée : « à la différence des IA beaucoup plus généralistes. » explique Clément Vatté. « On ne pourra pas rivaliser en puissance. Mais on peut rivaliser en spécialisation. Là où les grands modèles sont bons partout, nous voulons être excellents sur un point précis. »
Pour l’instant, l’entreprise Ogma souhaite se concentrer sur les restaurateurs insulaires et ne ferme pas la porte à l’ouverture d’autres marchés en dehors de Corse.
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