Nouvelle mise en examen dans l'affaire de l'assassinat de Me Sollacaro

Après une détention de quelques semaines qui avaient entrainé une déterioration de son état de santé, il avait été remis en liberté le 14 novembre dernier et placé sous controle judiciaire avec interdiction de séjour en Corse. Cette nouvelle audition c'est donc déroulé dans un centre hospitalier et son état demeure incompatible avec la détention.
L'avocat de Jacques Santoni, Me Pascal Garbarini, du barreau de Paris, a déclaré à l'AFP que son client niait "toute implication" dans ce dossier. "Il a été mis en examen pour association de malfaiteurs et pas du tout pour complicité. D'ailleurs on ne lui a posé aucune question concernant l'assassinat de Me Sollacaro", a-t-il ajouté.

Cette mise en examen fait suite aux interpellations mardi de sept personnes, dont deux femmes. Toutes ces personnes ont été remises en liberté sans qu'aucune charge n'ait été retenu contre elles.
C'est la cinquième personne mise en examen dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Me Sollacaro, toutes présentées comme des membres présumés du Petit Bar.
Christiane Taubira, ministre de la Justice, qui était en visite jeudi  à Ajaccio n'a pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire. Bien qu'elle se soit dit heureuse des résultats, elle s'est tue en rappelant le principe de présomption d'innocence. Un principe qui n'existe pas dans le grand banditisme, il faut espérer que les mises en examen ne deviennent pas des condamnations à mort dans un milieu ou les lois de la République ne s'appliquent pas.