Municipales à Bastia : Julien Morganti prendra la tête de la liste « Uniti » aux côtés de la droite, de la gauche et du PNC
L’opposition bastiaise, presque toute, a enfin sa liste d’union pour les élections municipales de mars 2026. Ce samedi 11 octobre, place Claude-Papi, dans les quartiers sud de Bastia, après plusieurs semaines et mois de discussions, les portes du conclave des opposants à la majorité bastiaise se sont enfin ouvertes pour annoncer officiellement que Julien Morganti conduira la liste d’union « Uniti » dès le premier tour. Une union gauche, droite et nationaliste.
Aux côtés de Julien Morganti, on retrouve en effet Sylvain Fanti pour la droite, Jean-Sébastien de Casalta qui avait frôlé les 40 % au second tour en 2020 pour la gauche, Marie-Pierre Poggi pour le Mouvement Corse Démocrate, et Mathieu Ricci pour les nationalistes du PNC. Cinq composantes au total qui « seront présentes sur le bulletin de vote » : « C’est la première fois que des forces politiques s’unissent dès le premier tour à Bastia. Cela montre notre détermination », a lancé Julien Morganti devant un peu plus de 150 soutiens présents.Dans la foule, on notait la présence de Jean-Christophe Angelini, le patron du PNC, et de Paul-André Colombani, le député de la 2ᵉ circonscription de Corse-du-Sud.
Une union qui s’est imposée d’elle-même par le constat et le bilan de la majorité sortante, ont réaffirmé l’ensemble des mouvements. Pour Jean-Sébastien de Casalta : « Elle a été facile à mettre en place, elle est nécessaire et elle est rassembleuse. Elle a l’avantage d’être dans la clarté et de porter les fondations d’un projet, et Julien Morganti était le meilleur choix pour l’incarner ». Pour autant, il a fallu mettre d’accord des courants aux idées et aux stratégies parfois opposées. Marie-Pierre Poggi, du MCD, a reconnu pour sa part dans son discours : « Cela n’a pas été simple, mais nous avons pris le courage de l’union. Indispensable pour construire la victoire ». À droite, pour Sylvain Fanti, pas question de voir dans cette union « une manœuvre politique ». Celui qui porte les idées de la droite entend bien « les porter dans un projet collectif ». Du côté du PNC, dont le divorce avec Gilles Simeoni est désormais consommé, Mathieu Ricci insiste : « Ce n’est pas une rampe pour les territoriales. Nous ne sommes pas là pour faire des petits calculs, mais pour Bastia ».
L'alliance s'est construite autour de deux principes, a rappelé la tête de liste Julien Morganti : « le rassemblement et le renouvellement ». Avant d'évoquer les grandes lignes du projet politique : « Il y aura des marqueurs politiques forts pour lutter contre les souffrances sociales, le pouvoir d’achat, le logement, les entreprises, l’identité, la préservation de notre culture, la transition énergétique et la lutte contre l’insécurité ». L’ambition est claire pour Julien Morganti, qui lance déjà quelques piques à ses opposants : « La vocation de la tête de liste a vocation à être maire de Bastia. On ne trompera pas les Bastiais ».
L’union d’une partie de l’opposition
Si la démarche « Uniti », portée par Julien Morganti, regroupe cinq composantes qui s’opposent à la majorité nationaliste, elle ne rassemble pas pour autant toute l’opposition. Jean Zuccarelli ou encore Jean-Martin Mondoloni, un temps pressentis pour en faire partie, n’étaient finalement pas présents place Claude-Papi. « Aujourd’hui, on lance une démarche et on appelle des personnalités politiques à nous rejoindre sur la base du texte fondateur que nous avons proposé. C’est le lancement d’une campagne, et pas la fermeture d’une démarche ! », a précisé la tête de liste. Pour Jean-Sébastien de Casalta : « Il faut reconnaître qu’ouvrir un spectre politique aussi large dès le premier tour était une prouesse. Il y a des femmes et des hommes de gauche, de droite et des nationalistes. C’est extraordinaire ». Pour l’avocat bastiais, « cette démarche d’union n’est pas figée ».
Reste à voir, dans les prochaines semaines et les prochains mois, comment évoluera cette union de l’opposition dont, sur la place Claude-Papi, tout le monde s’accorde à dire qu’elle est plus que nécessaire pour espérer remporter la citadelle nationaliste.
Aux côtés de Julien Morganti, on retrouve en effet Sylvain Fanti pour la droite, Jean-Sébastien de Casalta qui avait frôlé les 40 % au second tour en 2020 pour la gauche, Marie-Pierre Poggi pour le Mouvement Corse Démocrate, et Mathieu Ricci pour les nationalistes du PNC. Cinq composantes au total qui « seront présentes sur le bulletin de vote » : « C’est la première fois que des forces politiques s’unissent dès le premier tour à Bastia. Cela montre notre détermination », a lancé Julien Morganti devant un peu plus de 150 soutiens présents.Dans la foule, on notait la présence de Jean-Christophe Angelini, le patron du PNC, et de Paul-André Colombani, le député de la 2ᵉ circonscription de Corse-du-Sud.
Une union qui s’est imposée d’elle-même par le constat et le bilan de la majorité sortante, ont réaffirmé l’ensemble des mouvements. Pour Jean-Sébastien de Casalta : « Elle a été facile à mettre en place, elle est nécessaire et elle est rassembleuse. Elle a l’avantage d’être dans la clarté et de porter les fondations d’un projet, et Julien Morganti était le meilleur choix pour l’incarner ». Pour autant, il a fallu mettre d’accord des courants aux idées et aux stratégies parfois opposées. Marie-Pierre Poggi, du MCD, a reconnu pour sa part dans son discours : « Cela n’a pas été simple, mais nous avons pris le courage de l’union. Indispensable pour construire la victoire ». À droite, pour Sylvain Fanti, pas question de voir dans cette union « une manœuvre politique ». Celui qui porte les idées de la droite entend bien « les porter dans un projet collectif ». Du côté du PNC, dont le divorce avec Gilles Simeoni est désormais consommé, Mathieu Ricci insiste : « Ce n’est pas une rampe pour les territoriales. Nous ne sommes pas là pour faire des petits calculs, mais pour Bastia ».
L'alliance s'est construite autour de deux principes, a rappelé la tête de liste Julien Morganti : « le rassemblement et le renouvellement ». Avant d'évoquer les grandes lignes du projet politique : « Il y aura des marqueurs politiques forts pour lutter contre les souffrances sociales, le pouvoir d’achat, le logement, les entreprises, l’identité, la préservation de notre culture, la transition énergétique et la lutte contre l’insécurité ». L’ambition est claire pour Julien Morganti, qui lance déjà quelques piques à ses opposants : « La vocation de la tête de liste a vocation à être maire de Bastia. On ne trompera pas les Bastiais ».
L’union d’une partie de l’opposition
Si la démarche « Uniti », portée par Julien Morganti, regroupe cinq composantes qui s’opposent à la majorité nationaliste, elle ne rassemble pas pour autant toute l’opposition. Jean Zuccarelli ou encore Jean-Martin Mondoloni, un temps pressentis pour en faire partie, n’étaient finalement pas présents place Claude-Papi. « Aujourd’hui, on lance une démarche et on appelle des personnalités politiques à nous rejoindre sur la base du texte fondateur que nous avons proposé. C’est le lancement d’une campagne, et pas la fermeture d’une démarche ! », a précisé la tête de liste. Pour Jean-Sébastien de Casalta : « Il faut reconnaître qu’ouvrir un spectre politique aussi large dès le premier tour était une prouesse. Il y a des femmes et des hommes de gauche, de droite et des nationalistes. C’est extraordinaire ». Pour l’avocat bastiais, « cette démarche d’union n’est pas figée ».
Reste à voir, dans les prochaines semaines et les prochains mois, comment évoluera cette union de l’opposition dont, sur la place Claude-Papi, tout le monde s’accorde à dire qu’elle est plus que nécessaire pour espérer remporter la citadelle nationaliste.
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