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Municipales 2020 : A Bastia on se bouscule au portillon


le Mardi 17 Septembre 2019 à 17:23

Jean-Sébastien de Casalta qui veut rassembler à gauche, Stéphanie Grimaldi qui veut faire la même chose à droite, Julien Morganti, du MCD, qui s'est clairement positionné, Jean-François Baccarelli, toujours versé dans l'écologie corse, Filippu de Carlo qui prône corsisation, écologie et transparence ont, déjà, dit leur intention de briguer les suffrages pour siéger à l'hôtel de ville de Bastia. Mais il y aura bien plus de candidats dans quelques jours, histoire de brouiller, un peu plus, le paysage électoral bastiais… Petit tour d'horizon pré électoral



La candidature de l'ancien bâtonnier de Bastia Jean Sébastien de Casalta, appuyée par le PRG de Haute-Corse - une démarche vigoureusement dénoncée par la mouvance de Jean Zuccarelli du groupe de Bastia Radical - et par François Orlandi, maire de Tomino, conseiller territorial  "Anda per Dumane"  a jeté le trouble au sein de la famille de gauche locale.
Le rapprochement - Radical, MCD, Parti communiste - opéré au sein du conseil municipal après le retrait de François Tatti du groupe de la majorité, semblait augurer d'une réunification de la majorité de l'ancienne mandature.
Mais ce n'est pas le schéma qui semble se dessiner et qui, sans doute, a pris un coup dans l'aile après le soutien apporté par le MCD de François Tatti à Jean-Sébastien de Casalta.
Et comme pour brouiller encore un peu plus le cartes de l'électeur de gauche bastiais Julien Morganti, du même MCD, qui s'était placé sur la ligne de départ bien avant les derniers épisodes du feuilleton électoral bastiais qui ne fait que commencer, entend confirmer rapidement sa candidature !


A droite, on n'y voit pas plus clair.
Stéphanie Grimaldi, conseillère territoriale de la Corse dans la République, a décidé de quitter La Porta, le fief traditionnel de la famille, pour tenter sa chance à Bastia.
Jean-Martin Mondoloni, président du groupe Pè l'Avvene à l'assemblée de Corse est, lui aussi, prêt à y aller. Mais pour l'heure ils ne bénéficient ni l'une ni l'autre des soutiens officiels des partis auxquels ils se réfèrent.
Et on dit que Sébastien Ristori, l'un des proches de Jean-Martin Mondoloni se serait rallié à… Stéphanie Grimaldi.


Et les nationalistes ?
Va t-on appliquer aux municipales la même stratégie d'union que lors des Territoriales, qui leur a permis de "prendre" l'assemblée de Corse et des législatives qui a donné l'occasion à trois nationalistes de sièger à l'Assemblée nationale, comme le souhaite Corsica Libera ?
Ou bien va t-on y aller en ordre dispersé ?
Et que fera Core in Fronte ?


Restent  le Groupe Radical et le Parti communiste.
Mis à part la vive réaction au communiqué du PRG de Haute-Corse le Groupe  Radical qui estime que "par leur manœuvre, les auteurs de cette déclaration ne cherchent qu'à tromper les Bastiais et à s'approprier le bilan remarquable de la précédente municipalité d'union de la gauche que leurs complices n'ont pourtant pas hésité à trahir », aucune velléité ne s'est manifestée pour le moment. Mais Jean Zuccarelli devrait tenter de repartir à l'assaut de la mairie bastiaise dans le giron de laquelle il a grandi. Avec, sans doute, l'appui des communistes qui eux, aussi, sont pour l'instant plutôt discrets, mais il est vrai que l'on est encore loin de l'échéance de Mars 2020.

Et la liste des postulants va continuer à s'allonger dans les semaines à venir.


Pendant ce temps, du côté de la majorité municipale rien ne bouge, du moins en apparence !
Est-ce à dire que, comme dans une équipe qui gagne, l'on va reprendre les mêmes et recommencer ?
L'avenir nous le dira...

Mais oui, on va se bousculer au portillon pour tenter d'investir l'hôtel de ville bastiais !