"Mika" Leduc avec Jean-Mathieu Pierantoni au second plan : Les cadres de Bastia XV
- Que se passe t-il à Bastia XV ?
- C'est compliqué à tous les niveaux. Celui des dirigeants, du staff, des joueurs. Il est dès lors normal que cette situation se reflète de la sorte sur le terrain. Oui, nous sommes dans le dur dans tous les domaines.
- A quoi cela est-il dû ?
- Au niveau des joueurs il y a moins de monde aux entraînements. Et l'on s'implique moins. Les résultats sont là pour le prouver. Nous avons été balayés à Berre puis face à Aubagne à Volpaghju. Et à Saint-Saturnin - la lanterne rouge - qui n'avait gagné que deux matches jusque-là - nous avons encore perdu alors que nous menions 17 à 0 après un quart d'heure de jeu...
Nos adversaires eux-mêmes ont reconnu que nous n'aurions jamais du perdre. Mais les faits sont là. Le physique a sans doute joué en notre défaveur mais il y a eu aussi des faits de jeu négatifs et une mauvaise gestion du match. A 17 à 0, en raison de notre situation, nous n'aurions pas dû continuer à tout jouer.
- Dimanche c'est le leader le RC La Valette qui vient à Volpaghju ?
- Ça va être encore compliqué. D'abord parce que nous sommes revenus de Saint-Saturnin avec de nouveaux blessés. Ensuite parce que notre adversaire, battu dimanche chez lui par Aubagne, va débarquer... énervé. Il serait bon pour nous, même s'il faut bien l'avouer nous n'avons les mêmes moyens, de montrer un autre visage que celui qui a été le nôtre au cours des dernières rencontres.
- Le maintien, vous en parlez ?
- Nous allons recevoir à 4 reprises (La Valette, Martigues, Draguignan, Cavaillon) pour un seul déplacement à Aix sur les 5 derniers matches de poule. Cela devrait nous permettre d'atteindre l'objectif comme les uns et les autres nous nous étions engagés à le faire. Et nous le ferons. Mais au-delà, et au terme de la saison, il faudra se poser la question de savoir s'il est bien opportun de rester à ce niveau pour vivre , de nouveau, des situations comme celle que nous vivons. Je pense que le système de Bastia XV basé sur le seul concept de l'amour du maillot peut encore avoir cours aujourd'hui. Sauf que nous sommes confrontés tous les dimanches à des joueurs qui sont "sous contrat". Dès lors, l'amour du maillot ne suffit plus, désormais, à lutter contre ça. Depuis notre accession en Fédérale 3 beaucoup de choses ont changé au niveau de notre rugby, mais pas forcément en bien !
- C'est compliqué à tous les niveaux. Celui des dirigeants, du staff, des joueurs. Il est dès lors normal que cette situation se reflète de la sorte sur le terrain. Oui, nous sommes dans le dur dans tous les domaines.
- A quoi cela est-il dû ?
- Au niveau des joueurs il y a moins de monde aux entraînements. Et l'on s'implique moins. Les résultats sont là pour le prouver. Nous avons été balayés à Berre puis face à Aubagne à Volpaghju. Et à Saint-Saturnin - la lanterne rouge - qui n'avait gagné que deux matches jusque-là - nous avons encore perdu alors que nous menions 17 à 0 après un quart d'heure de jeu...
Nos adversaires eux-mêmes ont reconnu que nous n'aurions jamais du perdre. Mais les faits sont là. Le physique a sans doute joué en notre défaveur mais il y a eu aussi des faits de jeu négatifs et une mauvaise gestion du match. A 17 à 0, en raison de notre situation, nous n'aurions pas dû continuer à tout jouer.
- Dimanche c'est le leader le RC La Valette qui vient à Volpaghju ?
- Ça va être encore compliqué. D'abord parce que nous sommes revenus de Saint-Saturnin avec de nouveaux blessés. Ensuite parce que notre adversaire, battu dimanche chez lui par Aubagne, va débarquer... énervé. Il serait bon pour nous, même s'il faut bien l'avouer nous n'avons les mêmes moyens, de montrer un autre visage que celui qui a été le nôtre au cours des dernières rencontres.
- Le maintien, vous en parlez ?
- Nous allons recevoir à 4 reprises (La Valette, Martigues, Draguignan, Cavaillon) pour un seul déplacement à Aix sur les 5 derniers matches de poule. Cela devrait nous permettre d'atteindre l'objectif comme les uns et les autres nous nous étions engagés à le faire. Et nous le ferons. Mais au-delà, et au terme de la saison, il faudra se poser la question de savoir s'il est bien opportun de rester à ce niveau pour vivre , de nouveau, des situations comme celle que nous vivons. Je pense que le système de Bastia XV basé sur le seul concept de l'amour du maillot peut encore avoir cours aujourd'hui. Sauf que nous sommes confrontés tous les dimanches à des joueurs qui sont "sous contrat". Dès lors, l'amour du maillot ne suffit plus, désormais, à lutter contre ça. Depuis notre accession en Fédérale 3 beaucoup de choses ont changé au niveau de notre rugby, mais pas forcément en bien !
Envoyer à un ami
Version imprimable
