Magnifique moment de paix et de partage dimanche autour de l'ancien couvent des moines de l'île-Rousse où pas moins de 300 personnes se sont retrouvées à l'invitation du Collectif , di i Citatini lisulani pour une Merendella placée sous le signe du coeur, de l'amitié, de la solidarité et de la tolérance.
Une Merendella qui résonnait comme une formidable réponse aux actes et propos xénophobes dont la Corse et en particulier la cité Paoline ont été le théâtre ces derniers temps.
Le Collectif di i citatini lisulani, animé par Stéphane Accorsi, entouré d'une équipe dynamique a vu le jour pour aller de l'avant, pour une sursaut citoyen et pour une Corse émancipée, ouverte, sure d'elle.
Après avoir souhaité au nom du Collectif la bienvenue à tous, Stéphane Accorsi a dans son allocution rappelé les circonstances et les raisons de la création di i citatini lisulani.
« C’est avec beaucoup d’émotion que je vous vois si nombreux à avoir répondu a notre invitation. Dans contexte difficile tant au plan social, politique, religieux, mondial, européen que corse, cela veut dire que l’espoir est là.
Beaucoup me connaissent et savent que je suis, comme un pion aux échecs, un porteur d’eau, un militant de base au service de son engagement et que malgré mon omniprésence, mon agitation, mon impulsivité, souvent mon intransigeance, je n’aspire à rien de personnel.
Et les rares fois où je prends la parole publiquement c’est plutôt pour présenter des femmes ou des hommes, porte-parole de mon engagement, avec et pour lesquels, je travaille et lutte au quotidien.
Mais cette fois ci, j’ai tenu à faire cette présentation car il s’agit pour moi de quelque chose de spécial, de fort, de personnel.
Il y a un an, je prenais contact avec Nader Osman, un jeune ile-roussien, d’origine égyptienne. Nader a l’âge de mon fils aîné et a été au collège avec lui. C’est devenu un jeune homme engagé dans sa foi, intelligent, ouvert aux autres. Nous avons convenu que nous ne pouvions pas laisser la place et la parole aux mauvais instincts.
Nous avons décidé d’attendre le retour de vacances de Maassad Illel , ile roussien depuis tant d’années, lui aussi, homme estimé, sage, et aussi calme que je suis agité.
Et ainsi c’était parti. Arthur, Raynald, Dumè, Pierre-Francois, Mohammed, Hassan, Mighé, Patrick, Sadek….. et aujourd’hui Mattias nous ont rejoints.
Ensemble, nous savions que le monde entier n’était pas à notre portée mais Ile rousse l’est et là, nous ne pouvions pas ne pas agir.
De la première réunion en Octobre 2015 à aujourd’hui de nombreuses discussions ont eu lieu, y compris pendant la tornade de la campagne électorale ou la tempête des jardins de L’Empereur.
Cela c’est toujours fait dans la discrétion et la retenue.
L’existence même de notre collectif a fait la preuve de son intérêt moral mais aussi de son utilité pratique : les problèmes entre les hommes ou les femmes arrivent quand il n’y a ni discussion ni débat possible. Et ce débat, ces explications mutuelles ne peuvent exister sans le contact préalable.
Ce contact, ce lien est aujourd’hui crée, ce pont il doit être utilisé dans tous les sens par tous les iles roussiens, quelque soit leur situation, leur origine, leur religion, leur âge, leur sexe.
Ces origines je les vois ici aujourd’hui : des corses, des non corses, des savoyards, des parisiens, des marocains, des tunisiens, des portugais, des italiens, même…., des Belges, des Catholiques, des Musulmans, sûrement des athées…..
Mon engagement dans ce sens est universel : un homme est un homme, une famille est une famille et au-delà des images des extrêmes, je suis persuadé que 99.90 % des humains n’aspirent qu’a la dignité, au respect et à vivre en paix, a travailler en assurant au mieux le confort de leur famille, de leurs enfants.
Vous connaissez tous mon engagement politique ; c’est un secret de polichinelle. Et avec moi, nombreux sont dans le collectif, ceux qui le partagent. Comme d’autres rêvent d’une Banque, nous nous rêvons d’une Corse émancipée, ouverte, sure d’elle.
Et cette Corse là nous savons que devons y accueillir tous les hommes et les femmes qui s’y sentent bien et veulent avec nous la construire.
Non seulement nous pensons que nous devons les accueillir mais aussi qu’il faut le faire. Alors voilà pourquoi ce Collectif existe.
Ce combat, immense, pour contribuer à améliorer notre Monde nous avons décidé de le vivre modestement au quotidien à Ile Rousse.
Je remercie au nom di I citadini lisulani tous ceux et celles qui participent de près ou de loin à cette belle journée
Vi ringraziu torna per esse ghjunti a ritruvaci".
Une Merendella qui résonnait comme une formidable réponse aux actes et propos xénophobes dont la Corse et en particulier la cité Paoline ont été le théâtre ces derniers temps.
Le Collectif di i citatini lisulani, animé par Stéphane Accorsi, entouré d'une équipe dynamique a vu le jour pour aller de l'avant, pour une sursaut citoyen et pour une Corse émancipée, ouverte, sure d'elle.
Après avoir souhaité au nom du Collectif la bienvenue à tous, Stéphane Accorsi a dans son allocution rappelé les circonstances et les raisons de la création di i citatini lisulani.
« C’est avec beaucoup d’émotion que je vous vois si nombreux à avoir répondu a notre invitation. Dans contexte difficile tant au plan social, politique, religieux, mondial, européen que corse, cela veut dire que l’espoir est là.
Beaucoup me connaissent et savent que je suis, comme un pion aux échecs, un porteur d’eau, un militant de base au service de son engagement et que malgré mon omniprésence, mon agitation, mon impulsivité, souvent mon intransigeance, je n’aspire à rien de personnel.
Et les rares fois où je prends la parole publiquement c’est plutôt pour présenter des femmes ou des hommes, porte-parole de mon engagement, avec et pour lesquels, je travaille et lutte au quotidien.
Mais cette fois ci, j’ai tenu à faire cette présentation car il s’agit pour moi de quelque chose de spécial, de fort, de personnel.
Il y a un an, je prenais contact avec Nader Osman, un jeune ile-roussien, d’origine égyptienne. Nader a l’âge de mon fils aîné et a été au collège avec lui. C’est devenu un jeune homme engagé dans sa foi, intelligent, ouvert aux autres. Nous avons convenu que nous ne pouvions pas laisser la place et la parole aux mauvais instincts.
Nous avons décidé d’attendre le retour de vacances de Maassad Illel , ile roussien depuis tant d’années, lui aussi, homme estimé, sage, et aussi calme que je suis agité.
Et ainsi c’était parti. Arthur, Raynald, Dumè, Pierre-Francois, Mohammed, Hassan, Mighé, Patrick, Sadek….. et aujourd’hui Mattias nous ont rejoints.
Ensemble, nous savions que le monde entier n’était pas à notre portée mais Ile rousse l’est et là, nous ne pouvions pas ne pas agir.
De la première réunion en Octobre 2015 à aujourd’hui de nombreuses discussions ont eu lieu, y compris pendant la tornade de la campagne électorale ou la tempête des jardins de L’Empereur.
Cela c’est toujours fait dans la discrétion et la retenue.
L’existence même de notre collectif a fait la preuve de son intérêt moral mais aussi de son utilité pratique : les problèmes entre les hommes ou les femmes arrivent quand il n’y a ni discussion ni débat possible. Et ce débat, ces explications mutuelles ne peuvent exister sans le contact préalable.
Ce contact, ce lien est aujourd’hui crée, ce pont il doit être utilisé dans tous les sens par tous les iles roussiens, quelque soit leur situation, leur origine, leur religion, leur âge, leur sexe.
Ces origines je les vois ici aujourd’hui : des corses, des non corses, des savoyards, des parisiens, des marocains, des tunisiens, des portugais, des italiens, même…., des Belges, des Catholiques, des Musulmans, sûrement des athées…..
Mon engagement dans ce sens est universel : un homme est un homme, une famille est une famille et au-delà des images des extrêmes, je suis persuadé que 99.90 % des humains n’aspirent qu’a la dignité, au respect et à vivre en paix, a travailler en assurant au mieux le confort de leur famille, de leurs enfants.
Vous connaissez tous mon engagement politique ; c’est un secret de polichinelle. Et avec moi, nombreux sont dans le collectif, ceux qui le partagent. Comme d’autres rêvent d’une Banque, nous nous rêvons d’une Corse émancipée, ouverte, sure d’elle.
Et cette Corse là nous savons que devons y accueillir tous les hommes et les femmes qui s’y sentent bien et veulent avec nous la construire.
Non seulement nous pensons que nous devons les accueillir mais aussi qu’il faut le faire. Alors voilà pourquoi ce Collectif existe.
Ce combat, immense, pour contribuer à améliorer notre Monde nous avons décidé de le vivre modestement au quotidien à Ile Rousse.
Je remercie au nom di I citadini lisulani tous ceux et celles qui participent de près ou de loin à cette belle journée
Vi ringraziu torna per esse ghjunti a ritruvaci".