Il tient à préciser, "que si tout doit être mis en œuvre pour favoriser la pratique et la transmission du corse" il considère "que la coofficialité est en soi une mauvaise réponse pour y parvenir. Et qu'un véritable statut pour la langue corse ne nécessite pas qu'on lui donne un caractère obligatoire encore moins discriminatoire. Ce projet est de la poudre jetée aux yeux des corses!"
Marcel Francisci voit, dans ce débat, "une énième manœuvre de l'Exécutif, qui après trois ans n'a aucun bilan et veut faire oublier ses errements en matière d'investissements et de soutien à l'emploi. Alors que la dégradation de la situation économique et sociale en Corse devrait mobiliser toute notre énergie, on la disperse sur des sujets qui ne relèvent pas de notre compétence. Toujours selon une méthode bien huilée qui consiste à nous demander de voter des textes qui ne seront jamais appliqués mais permettront à leurs auteurs de dire "on a essayé mais l'Etat n'a pas voulu". Ce débat est donc ni plus ni moins qu'une diversion, dont l'issue repose une fois de plus sur l'hypothèse d'une réforme constitutionnelle que les amis socialistes de Paul Giacobi, désormais au pouvoir lui ont déjà refusée.
"Pour ces raisons, et tout en respectant et partageant le combat pour la sauvegarde de la langue corse, je ne siégerai pas, ni ne donnerai mon pouvoir."