Capraia, c’est une île minuscule, perchée sur la mer Tyrrhénienne, un bout de roche volcanique plus proche du Cap Corse que du continent italien. Là-bas, à moins d’une heure de bateau de la Corse, les élèves de la 6e Bilangue Cledd du collège Pasquale Paoli de L’Île-Rousse ont posé leurs valises le 23 juin, le temps d’une journée pas comme les autres. Un voyage pédagogique porté par Elisabett Bottalico, professeure d’italien et coordinatrice de cette section particulière, qui mêle apprentissage linguistique et sensibilisation au développement durable.
Créée récemment, la classe Bilangue Cledd propose un enseignement renforcé de l’italien comme langue vivante 1, avec des axes centrés sur l’ouverture culturelle et les problématiques environnementales. « Il me semblait logique de lier notre île à l’île de Capraia », explique l’enseignante, soulignant les liens historiques, géographiques et linguistiques entre les deux territoires. « Le dialecte de Capraia est étonnamment proche du parlatu bastiacciu. »
Tout au long du séjour, les élèves ont exploré les facettes multiples de cette petite île italienne de 300 habitants et dix élèves scolarisés. Un véritable dépaysement, selon Mme Bottalico : « Le calme, la sérénité, l’absence de bruit et de circulation donnent à Capraia une atmosphère apaisée. L’eau y est recyclée, dessalée et mise à disposition gratuitement dans des distributeurs d’eau fraîche. Quel exemple pour une si petite île ! »
Le programme de la visite a mêlé plusieurs disciplines : musique, SVT, géographie. M. Pianelli, professeur d’éducation musicale, a travaillé autour du festival de musique local. Mme Saint-Cerin, enseignante de SVT, avait quant à elle préparé un travail sur les espèces endémiques, poursuivi sur place par une visite du sentier botanique.
Moment fort du séjour : la rencontre avec Fulvio, éleveur de 130 chèvres, et sa famille. Le producteur a ouvert les portes de son exploitation artisanale, dont le fromage est exporté jusqu’à Bastia. Les élèves ont découvert son quotidien, participé aux soins des animaux, et partagé des instants rares. « Une expérience humaine indescriptible », témoigne leur enseignante.
La visite s’est poursuivie par la découverte du village, de l’église, de la place, des commerces, avant une escapade vers Cala Rossa, sur les falaises volcaniques. Partout, l’émotion était palpable. « Je ne connaissais Capraia qu’à travers mes études », confie Mme Bottalico. « J’ai été émue aux larmes. »
L’émotion a aussi saisi les élèves, qui ont adressé un chant d’adieu aux habitants, aux commerçants et aux marins. Leur voix, entonnant Sarà perché ti amo, résonne encore dans les souvenirs. « Prof, la ringraziamo, non dimenticheremo mai », lui ont-ils dit. La réussite du voyage, pour l’équipe encadrante, tient dans cette étincelle. « Les voir passionnés, heureux, pratiquer la langue comme si elle faisait déjà partie de leur vie… c’est ça, transmettre. »
Créée récemment, la classe Bilangue Cledd propose un enseignement renforcé de l’italien comme langue vivante 1, avec des axes centrés sur l’ouverture culturelle et les problématiques environnementales. « Il me semblait logique de lier notre île à l’île de Capraia », explique l’enseignante, soulignant les liens historiques, géographiques et linguistiques entre les deux territoires. « Le dialecte de Capraia est étonnamment proche du parlatu bastiacciu. »
Tout au long du séjour, les élèves ont exploré les facettes multiples de cette petite île italienne de 300 habitants et dix élèves scolarisés. Un véritable dépaysement, selon Mme Bottalico : « Le calme, la sérénité, l’absence de bruit et de circulation donnent à Capraia une atmosphère apaisée. L’eau y est recyclée, dessalée et mise à disposition gratuitement dans des distributeurs d’eau fraîche. Quel exemple pour une si petite île ! »
Le programme de la visite a mêlé plusieurs disciplines : musique, SVT, géographie. M. Pianelli, professeur d’éducation musicale, a travaillé autour du festival de musique local. Mme Saint-Cerin, enseignante de SVT, avait quant à elle préparé un travail sur les espèces endémiques, poursuivi sur place par une visite du sentier botanique.
Moment fort du séjour : la rencontre avec Fulvio, éleveur de 130 chèvres, et sa famille. Le producteur a ouvert les portes de son exploitation artisanale, dont le fromage est exporté jusqu’à Bastia. Les élèves ont découvert son quotidien, participé aux soins des animaux, et partagé des instants rares. « Une expérience humaine indescriptible », témoigne leur enseignante.
La visite s’est poursuivie par la découverte du village, de l’église, de la place, des commerces, avant une escapade vers Cala Rossa, sur les falaises volcaniques. Partout, l’émotion était palpable. « Je ne connaissais Capraia qu’à travers mes études », confie Mme Bottalico. « J’ai été émue aux larmes. »
L’émotion a aussi saisi les élèves, qui ont adressé un chant d’adieu aux habitants, aux commerçants et aux marins. Leur voix, entonnant Sarà perché ti amo, résonne encore dans les souvenirs. « Prof, la ringraziamo, non dimenticheremo mai », lui ont-ils dit. La réussite du voyage, pour l’équipe encadrante, tient dans cette étincelle. « Les voir passionnés, heureux, pratiquer la langue comme si elle faisait déjà partie de leur vie… c’est ça, transmettre. »
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