
Dans ces conteneurs semi-enterrés, des capteurs ont été installés pour vérifier le taux de remplissage
Dans la communauté de communes du Grand Sud, 60% des déchets annuels sont produits en 4 mois, entre le 15 juin et le 15 septembre. L’arrivée des touristes durant la période estivale accroît la population qui passe de 22 000 habitants à l’année à environ 200 0000 l'été. À partir de ce constat, la com'com a décidé après l’été 2021 d’optimiser les tournées de collecte en réformant leur schéma de ramassage, en renforçant les moyens matériels et humains, mais aussi en grâce à de nouvelles techniques technologiques.
Ainsi, il y a 3 semaines, des capteurs ont été placés dans 100 conteneurs semi-enterrés pour connaître leur pourcentage de remplissage.
Grâce à une puce électronique, créée par la start-up porto-vecchiaise « Amfisa », les données sont transmises à l'application « Isico » pensée par une autre start-up de la région « Imensi », qui les fournit aux services de la com'com pour réguler les tournées de ses employés. « Nos conteneurs sont enfouis et fermés. Avant, les équipes devaient tous les levés pour les vider même quand ils n’étaient pas pleins. À présent, nous recevons directement leur taux de remplissage avec un message d’alerte quand ils sont à 60% de leur capacité », explique Laurence Giraschi, directrice générale des services de la com'com Grand Sud.
Grâce à cette nouvelle technologie, les engins utilisés pour la collecte sont moins sollicités, à long terme cela devrait réduire leur usure.
Connaître le remplissage des conteneurs permet aussi aux employés d’éviter des déplacements inutiles qui ont un coût financier et écologique. « Nous utilisons actuellement des camions qui contiennent 16 bennes, qui sont assez polluants. Comme ils ne se déplacent plus pour rien, leur empreinte carbone sera réduite », poursuit Laurence Giraschi.
Vers un territoire connecté
À long terme, la com'com entend équiper l’intégralité de ses conteneurs semi-enterrés soit 156 bacs. Elle pourrait même installer une autre technologie sur les bacs simples, ce qui pourrait permettre de faire des économies sur la collecte, ainsi, de geler la fiscalité, notamment la TOM.
Dans cette même lignée, le président de la com'com Grand Sud, Jean-Christophe Angelini entend « construire un réseau intelligent et généraliser la gouvernance par la donnée » sur son territoire à l’image du « Smart paese » de Cozzano.
Bientôt, un maximum d’usages pourrait être digitalisé. « On pourra imaginer compter le nombre de voitures, la fréquentation, le passage dans certains lieux pour pouvoir réaliser les aménagements adéquats », lance la directrice générale des services.
Comme le territoire du Grand Sud, Julien Bertozzi, directeur général d’Amfisa assure que « d’autres com'com en Corse pourraient s’équiper prochainement de la même technologie ».
Ainsi, il y a 3 semaines, des capteurs ont été placés dans 100 conteneurs semi-enterrés pour connaître leur pourcentage de remplissage.
Grâce à une puce électronique, créée par la start-up porto-vecchiaise « Amfisa », les données sont transmises à l'application « Isico » pensée par une autre start-up de la région « Imensi », qui les fournit aux services de la com'com pour réguler les tournées de ses employés. « Nos conteneurs sont enfouis et fermés. Avant, les équipes devaient tous les levés pour les vider même quand ils n’étaient pas pleins. À présent, nous recevons directement leur taux de remplissage avec un message d’alerte quand ils sont à 60% de leur capacité », explique Laurence Giraschi, directrice générale des services de la com'com Grand Sud.
Grâce à cette nouvelle technologie, les engins utilisés pour la collecte sont moins sollicités, à long terme cela devrait réduire leur usure.
Connaître le remplissage des conteneurs permet aussi aux employés d’éviter des déplacements inutiles qui ont un coût financier et écologique. « Nous utilisons actuellement des camions qui contiennent 16 bennes, qui sont assez polluants. Comme ils ne se déplacent plus pour rien, leur empreinte carbone sera réduite », poursuit Laurence Giraschi.
Vers un territoire connecté
À long terme, la com'com entend équiper l’intégralité de ses conteneurs semi-enterrés soit 156 bacs. Elle pourrait même installer une autre technologie sur les bacs simples, ce qui pourrait permettre de faire des économies sur la collecte, ainsi, de geler la fiscalité, notamment la TOM.
Dans cette même lignée, le président de la com'com Grand Sud, Jean-Christophe Angelini entend « construire un réseau intelligent et généraliser la gouvernance par la donnée » sur son territoire à l’image du « Smart paese » de Cozzano.
Bientôt, un maximum d’usages pourrait être digitalisé. « On pourra imaginer compter le nombre de voitures, la fréquentation, le passage dans certains lieux pour pouvoir réaliser les aménagements adéquats », lance la directrice générale des services.
Comme le territoire du Grand Sud, Julien Bertozzi, directeur général d’Amfisa assure que « d’autres com'com en Corse pourraient s’équiper prochainement de la même technologie ».