
Marie-France Bastiani et Hervé Alfonsi présentent l'archéologie sous-marine aux enfants. Photo : Julia Sereni
C’est une journée particulière pour deux classes de l’école Forcioli Conti d’Ajaccio. Ce jeudi 9 juin, leurs élèves embarquent, pour quelques heures, à bord du navire A Nepita de la compagnie Corsica Linea, pour la 27ème édition de Mer en Fête. S’ils restent à quai, les activités qui les attendent ne manqueront pas de les faire voyager. « Ce sont des ateliers en rapport avec la mer, bien sûr, comme l’archéologie sous-marine ou les secrets sensoriels des dauphins », décrit Didier Muratori, directeur d’U Marinu, qui organise la manifestation. Au programme également, des ateliers de sensibilisation au tri des déchets, à la pollution de l’air ou encore aux dangers du soleil.
Toute la journée, les enfants vont d’atelier en atelier. « Nous en avons 11 sur chaque date, avec une quarantaine d’animateurs et une vingtaine de structures partenaires », indique Didier Muratori. La totalité du pont 7 du navire leur est dédiée, avec différents stands installés dans les espaces restauration ou lounge. « Être sur un bateau, cela crée une émotion, un enthousiasme particulier de la part des enfants, et ça plonge encore plus dans la thématique », livre le directeur. « Et puis c’est une initiation au voyage », renchérit Céline Labbé, directrice adjointe.
Toute la journée, les enfants vont d’atelier en atelier. « Nous en avons 11 sur chaque date, avec une quarantaine d’animateurs et une vingtaine de structures partenaires », indique Didier Muratori. La totalité du pont 7 du navire leur est dédiée, avec différents stands installés dans les espaces restauration ou lounge. « Être sur un bateau, cela crée une émotion, un enthousiasme particulier de la part des enfants, et ça plonge encore plus dans la thématique », livre le directeur. « Et puis c’est une initiation au voyage », renchérit Céline Labbé, directrice adjointe.
Découvrir les richesses de la mer
Dans un des recoins du navire, un petit groupe regarde la télévision. « C’est un petit film sur le commerce dans l’Antiquité », explique Hervé Alfonsi, du comité régional Corse de la Fédération Française d'Etudes et de Sports Sous-Marins (FFESSM), et « archéologue bénévole ». « On fait découvrir le reportage aux enfants et ensuite on montre comment, 2 000 ans après, l’équipe retrouve une épave au fond de l’eau », poursuit-il. Un exemple qu’Hervé Alfonsi connait bien, puisqu’il a participé, en 1990, à la découverte de l’épave romaine de Porticcio, datant du troisième siècle après Jésus-Christ. « Une fois, dans la mer, j’ai trouvé un morceau d’assiette cassée avec des écritures dessus ! », lance fièrement un garçonnet. « L’archéologie ça commence comme ça ! », lui répond le passionné.
Un peu plus loin, c’est de sensibilisation à l’environnement dont il est question, avec Jean-Louis Pieraggi, agent de l’Office de l’Environnement, mais également auteur du roman écologiste « Les enfants de Pandora », publié chez Albiana. « La génération de nos parents a utilisé le plastique, parce qu’on pensait que c’était fantastique. En fait, c’est catastrophique ! », se désole-t-il. « Aujourd’hui, nous avons une tonne de plastique pour trois tonnes de poissons. La projection pour 2030, c’est autant de plastiques que de poissons, et, pour 2050, ce sera plus », poursuit le spécialiste. La solution ? « Arrêter les sachets plastiques, qui polluent pendant 300 ans ». Dans l’assistance, les réactions fusent. « Moi j’ai une gourde en métal ! », lance une fillette. « Moi aussi ! », répond une deuxième. « Et moi aussi ! », concluent d’autres voix, à l’unisson. De quoi rassurer un peu le défenseur de l’Environnement.
Le temps d’un pique-nique sur place et d’un nouveau tour des ateliers, et c’est déjà l’heure pour les matelots en herbe de quitter le navire. Car quelques heures plus tard, ce sont de nouveaux passagers qui embarqueront, cette fois, pour une véritable traversée.
Un peu plus loin, c’est de sensibilisation à l’environnement dont il est question, avec Jean-Louis Pieraggi, agent de l’Office de l’Environnement, mais également auteur du roman écologiste « Les enfants de Pandora », publié chez Albiana. « La génération de nos parents a utilisé le plastique, parce qu’on pensait que c’était fantastique. En fait, c’est catastrophique ! », se désole-t-il. « Aujourd’hui, nous avons une tonne de plastique pour trois tonnes de poissons. La projection pour 2030, c’est autant de plastiques que de poissons, et, pour 2050, ce sera plus », poursuit le spécialiste. La solution ? « Arrêter les sachets plastiques, qui polluent pendant 300 ans ». Dans l’assistance, les réactions fusent. « Moi j’ai une gourde en métal ! », lance une fillette. « Moi aussi ! », répond une deuxième. « Et moi aussi ! », concluent d’autres voix, à l’unisson. De quoi rassurer un peu le défenseur de l’Environnement.
Le temps d’un pique-nique sur place et d’un nouveau tour des ateliers, et c’est déjà l’heure pour les matelots en herbe de quitter le navire. Car quelques heures plus tard, ce sont de nouveaux passagers qui embarqueront, cette fois, pour une véritable traversée.