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Les députés UMP obtiennent le maintien des unités de la sécurité civile


le Mercredi 30 Avril 2014 à 22:02

Camille de Rocca Serra, Sauveur Gandolfi-Scheit et Laurent Marcangeli ont pris acte, avec satisfaction, de la réponse positive du ministre de l’Intérieur qu’ils avaient sollicité pour garantir le maintien des deux unités de sécurité civile, Dragon 2A et Dragon 2B.



Les députés UMP obtiennent le maintien des unités de la sécurité civile

Depuis quelques mois, par voie de presse ou de pétitions, l’ensemble des personnels navigants de Corse ont font part de leur inquiétude face à l’éventuelle suppression de l’une des deux bases de la sécurité civile, voire des deux. On se souvient que récemment avait été évoquée la suppression de l’hélicoptère de secours Dragon 2A, l’EC145 d’Ajaccio qui a effectué plus de 1 000 interventions et a pu sauver plus de 1 100 personnes l’année dernière.

Compte tenu des conditions de parcours et des problèmes de circulation et d’accessibilité à nos villages de l’intérieur, le secours des victimes en Corse nécessite des moyens aériens, donc des hélicoptères. On ne peut pas imaginer que ceux de la gendarmerie puissent assurer ces mêmes missions d’urgence.

Les trois députés de l’île ont insisté sur le fait que la rapidité d’intervention était la seule garantie de sauver et secourir des victimes. L’évènement tragique, survenu dimanche dernier à Porto-Vecchio où la structure d’un établissement de bord de mer s’est effondrée, est venu corroborer cette position puisque les deux unités, Dragon 2A et Dragon 2B, ainsi que l’hélicoptère de la gendarmerie ont été conjointement mobilisés pour venir en aide aux victimes et les évacuer vers les centres hospitaliers.

Les élus attendaient une réponse claire, qui ne soit pas uniquement budgétaire. En Corse comme ailleurs, les victimes doivent bénéficier de moyens pour prévenir les accidents et garantir la sécurité pour tous.

Répondant aux trois parlementaires UMP de Corse, Bernard Cazeneuve leur a assuré qu’il n’était plus question de « revenir sur la carte des implantations d’hélicoptères d’Etat en Corse. La topographie de l’île et les risques de sécurité civile auxquels elle est confrontée justifient le maintien en l’état de la flotte actuellement positionnée à Ajaccio et à Bastia. »
 


La réponse du ministre