Les journalistes ne peuvent tolérer les inacceptables leçons de soi-disant déontologie que certaines personnalités politiques, toujours les mêmes, qui se posent volontiers en parangons de vertu et de démocratie, s'arrogent le droit de leur donner, de manière récurrente, chaque fois que l’information diffusée ne leur convient pas.
Ces censeurs patentés se permettent, de leurs propres aveux, de faire pression sur les patrons de presse pour « mettre les choses au point ». Mettre les choses au point signifie : jeter l’opprobre sur les titres de Une qui ne plaisent pas, dénigrer les articles qui dérangent parce qu’ils rendent compte de propos qu’on préfère ne pas diffuser, agresser les poseurs de questions auxquelles on n’a pas envie de répondre, s’offusquer des commentaires qui ne sont pas à la botte et des sondages qui froissent…. Sans parler de pressions en tous genres!
Au lieu de tenter de bâillonner la presse et de vouloir lui dicter le contenu de ses articles, il serait plus judicieux de balayer devant sa porte et de se souvenir que la presse véhicule l’information, mais ne la crée pas !
Et que « La liberté de la presse ne s’use que quand on n’en use pas !».
Quand à l’argument suprême qu’on nous assène avec mépris que l’herbe est plus verte ailleurs, à savoir que les journalistes corses sont incompétents et que, sur le continent, on ne se permet pas ! Nous invitons à lire l’appel, lancé le 11 juillet dernier par le site d’information Mediapart, intitulé « Le droit de savoir » et signé par plus de 40 titres de presse, associations de défense des libertés, syndicats, personnalités politiques et de la société civile, pour défendre la liberté de l'information.
Cet appel réaffirme avec force que « la liberté de l’information n’est pas un privilège des journalistes, mais un droit des citoyens. Dans une démocratie vivante, le pouvoir du peuple souverain suppose le savoir d’un public informé ».
Rappelons aussi que Corse Net Infos est un média d’information, libre et neutre, et pas un média d’opinion, inféodé ou pas !
Il est tout à fait dommageable que la presse soit prise pour cible à chaque bataille électorale qui, à Bastia, comme parfois ailleurs, s’annonce rude et menace de sombrer dans des calomnies de caniveau.
Il serait temps que ces pressions, indignes d’une démocratie et de ceux qui prétendent l'incarner, cessent !
Nicole MARI
Ces censeurs patentés se permettent, de leurs propres aveux, de faire pression sur les patrons de presse pour « mettre les choses au point ». Mettre les choses au point signifie : jeter l’opprobre sur les titres de Une qui ne plaisent pas, dénigrer les articles qui dérangent parce qu’ils rendent compte de propos qu’on préfère ne pas diffuser, agresser les poseurs de questions auxquelles on n’a pas envie de répondre, s’offusquer des commentaires qui ne sont pas à la botte et des sondages qui froissent…. Sans parler de pressions en tous genres!
Au lieu de tenter de bâillonner la presse et de vouloir lui dicter le contenu de ses articles, il serait plus judicieux de balayer devant sa porte et de se souvenir que la presse véhicule l’information, mais ne la crée pas !
Et que « La liberté de la presse ne s’use que quand on n’en use pas !».
Quand à l’argument suprême qu’on nous assène avec mépris que l’herbe est plus verte ailleurs, à savoir que les journalistes corses sont incompétents et que, sur le continent, on ne se permet pas ! Nous invitons à lire l’appel, lancé le 11 juillet dernier par le site d’information Mediapart, intitulé « Le droit de savoir » et signé par plus de 40 titres de presse, associations de défense des libertés, syndicats, personnalités politiques et de la société civile, pour défendre la liberté de l'information.
Cet appel réaffirme avec force que « la liberté de l’information n’est pas un privilège des journalistes, mais un droit des citoyens. Dans une démocratie vivante, le pouvoir du peuple souverain suppose le savoir d’un public informé ».
Rappelons aussi que Corse Net Infos est un média d’information, libre et neutre, et pas un média d’opinion, inféodé ou pas !
Il est tout à fait dommageable que la presse soit prise pour cible à chaque bataille électorale qui, à Bastia, comme parfois ailleurs, s’annonce rude et menace de sombrer dans des calomnies de caniveau.
Il serait temps que ces pressions, indignes d’une démocratie et de ceux qui prétendent l'incarner, cessent !
Nicole MARI