Une parenthèse pleine de sens

Le Pape François à Ajaccio avec le cardinal Bustillo (Photo Paule Santoni)
Ce n’était pas une visite comme les autres. Il ne s’agissait pas d’un déplacement protocolaire, encore moins d’un geste diplomatique. En foulant pour la première fois le sol corse, un pape venait à la rencontre d’une île souvent reléguée à la marge, mais riche d’une foi ancienne, populaire, viscérale.
Le pape François y a salué la piété corse comme un trésor pour l’Église universelle, et la Corse elle-même comme un modèle de laïcité apaisée, où le spirituel s’enracine dans le quotidien sans heurter les institutions.
Le silence après les mots
Aujourd’hui, ses mots prennent une autre couleur. Ils nous parviennent avec un poids nouveau, celui de l’adieu. Cette messe au Casone, cette prière à Notre-Dame-de-l’Assomption, cet échange discret avec Emmanuel Macron à l’aéroport… tout cela est devenu mémoire, et peut-être plus encore : un legs.
Car ce que le pape François est venu chercher en Corse, c’est ce qu’il a défendu tout au long de son pontificat : la foi des petits, la dignité des peuples, la Méditerranée comme trait d’union.
Ce qu’il reste à faire
François est parti. Mais il laisse une question ouverte : qu’allons-nous faire de ce qu’il nous a laissé ? De ce souffle discret qui a traversé Ajaccio et toute la Corse ce 15 décembre ? Allons-nous en faire un souvenir pieux, ou une impulsion vivante pour l’avenir ?
L’histoire retiendra que son dernier grand voyage hors d’Italie fut celui-là. Et que ce jour-là, la Corse ne s’est pas contentée d’accueillir un pape. Elle a écouté un père.
Le pape François y a salué la piété corse comme un trésor pour l’Église universelle, et la Corse elle-même comme un modèle de laïcité apaisée, où le spirituel s’enracine dans le quotidien sans heurter les institutions.
Le silence après les mots
Aujourd’hui, ses mots prennent une autre couleur. Ils nous parviennent avec un poids nouveau, celui de l’adieu. Cette messe au Casone, cette prière à Notre-Dame-de-l’Assomption, cet échange discret avec Emmanuel Macron à l’aéroport… tout cela est devenu mémoire, et peut-être plus encore : un legs.
Car ce que le pape François est venu chercher en Corse, c’est ce qu’il a défendu tout au long de son pontificat : la foi des petits, la dignité des peuples, la Méditerranée comme trait d’union.
Ce qu’il reste à faire
François est parti. Mais il laisse une question ouverte : qu’allons-nous faire de ce qu’il nous a laissé ? De ce souffle discret qui a traversé Ajaccio et toute la Corse ce 15 décembre ? Allons-nous en faire un souvenir pieux, ou une impulsion vivante pour l’avenir ?
L’histoire retiendra que son dernier grand voyage hors d’Italie fut celui-là. Et que ce jour-là, la Corse ne s’est pas contentée d’accueillir un pape. Elle a écouté un père.