Au parquet de Reims et son nouveau procureur de la République qui a classé sans suite les plaintes pour violences des supporters et a permis la rétention d'informations avec le cryptage de vidéos essentielles, ce qui ne permet pas à la défense de tout simplement se défendre.
À la Cour d'appel de Reims qui n'a toujours pas envoyé à la défense les copies des vidéos mises sous scellés.
Au tribunal pour enfant de Bastia, qui n'a donné aucune réponse à la défense, concernant la demande de visionnage des vidéos, en vue du procès de Ghjilormu Garelli le 18 janvier.
Au parquet de Bastia, qui monte des dossiers à charge, dont la volonté est de criminaliser des jeunes hommes afin de satisfaire des égos surdimensionnés, pour des carrières personnelles.
Sachez que tout cela laissera des traces.
Aux policiers de la BAC de Reims qui ont fièrement arrêté en blessant et en mutilant, Maxime et ses camarades un soir froid et pluvieux du mois de février.
À tous les policiers qui le cautionnent par leur silence.
Au procureur Belargent promu dans un parquet plus important et qui a osé brandir les images d'un mensonge devant des caméras pour couvrir les policiers agresseurs et un système corrompu au service d'une minorité dont le peuple ne fait pas partie.
Au politicien professionnel Monsieur Cazeneuve, sautant de ministère en ministère, de portefeuille à portefeuille, qui a applaudi ses effectifs, qui a fait des corses une population violente génétiquement, certainement en écho au présidentiable monsieur Monsieur Valls.
Vous avez le temps, et le pouvoir nous avons la mémoire et le nombre.
La fracture n'a jamais été aussi large et grâce à des hommes pareils, elle n'est pas près de se refermer. Le collectif GVPN continuera de le clamer haut et fort.
Le collectif sera donc présent pour poser une oreille attentive et des yeux concentrés à l'audience d'appel de la mise en détention de Julien et Adrien devant la chambre de l'instruction du tribunal de Bastia mercredi 11 janvier à 8h30."