"Je me suis toujours intéressé à la médecine par les plantes et leurs bienfaits, mais mis à part quelques-unes, je trouvais assez peu d'informations sur ces dernières et notamment sur les infusions, alors j'ai décidé de le faire moi-même".
Voilà ce qui a poussé ce jeune bastiais à franchir le cap et à créer sa propre marque "Fiora di vita". "Je voulais changer d'activité professionnelle et me lancer ldans ce domaine, en mettant à profit des terrains familiaux qui se trouvaient en montagne".
Ces terrains se situent sur le massif de la Serra di u Pignu, nichés sur les hauteurs de la cité bastiaise. Un endroit où Adrien Deluc se rend régulièrement, parfois aidé de ses proches, afin de dénicher les pépites nécessaires à la fabrication de ses infusions. "Arba santa", "piumbone", "muchju rossu", et tant d'autres plantes aux bienfaits connus de tous, constituent aujourd'hui la matière première de son travail.
Après avoir effectué une reconnaissance des végétaux, il va ensuite prélever, à l'aide d'un couteau de récolte, les tiges et les feuilles des plantes délicatement choisies auparavant. "Le cycle de récolte en cueillette sauvage consiste à deux passages par semaine minimum, car on est face à une floraison étalée sur plusieurs mois en fonction de l'altitude et du type de terrain." nous explique-t-il. "Plus l'altitude est haute, plus la floraison est tardive. IL en est de même pour les terrains qui retiennent bien l'eau, où la floraison est plus tardive que sur des terrains drainants. On a souvent deux ou trois semaines de décalage".
Puis direction son domicile, où il s'est improvisé un atelier de travail temporaire dans lequel il trie, sèche, puis stocke ce qui deviendront, ensuite, des infusions 100% naturelles. "Pour l'instant j'ai aménagé une pièce en atelier de séchage, mais je prévois de louer un atelier, ou même de déménager, pour pouvoir tout réaliser directement sur place avec plus d'espace".
Celui qui s'occupe, en parallèle, d'une exploitation de clémentine sur la commune de Vescovato, se décrit comme "respectueux des lieux naturels" et se refuse alors à détruire la végétation, déjà, présente sur son site de cueillette. Une privation qui l'empêche alors de rentrer dans le cadre de maîtrise et d'exploitation du cycle biologique à caractère végétal.
Conséquences : son activité n'est pas considérée comme agricole et il ne bénéficie donc pas de son installation jeune agriculteur et est donc privé de certaines aides.
Autre problème, le fait qu'Adrien ne puisse pas commercialiser d'autres plantes à usages populaires, "car présentes dans le liste de la Pharmacopée", comme la feuille d'arbousier, de noisetier, de bleuet et tant d'autres. "Je n'ai pas le droit non plus de conseiller ni à l'oral, ni à l'écrit un dosage de plantes pour mes tisanes, car cela est considéré comme de la posologie, et reste donc réservé aux pharmaciens. J'ai également l'interdiction d'user d'expressions considérées comme allégation tels que : anxiété, trouble du sommeil ou encore stress."
Concernant la commercialisation de ses produits, le jeune agriculteur fait là aussi preuve de certaines valeurs : "Je travaille avec des partenaires commerciaux qui favorisent la vente de produits locaux, et qui privilégient la vente en vrac aux emballages comme la boutique "Trà di Bio" à Bastia, ou encore les "Silos de Nina", située à Borgo." Des endroits où on peut donc retrouver chacun des produits réalisés dont une des tisanes répondant au nom de.. "Dolce Sognu".
Voilà ce qui a poussé ce jeune bastiais à franchir le cap et à créer sa propre marque "Fiora di vita". "Je voulais changer d'activité professionnelle et me lancer ldans ce domaine, en mettant à profit des terrains familiaux qui se trouvaient en montagne".
Ces terrains se situent sur le massif de la Serra di u Pignu, nichés sur les hauteurs de la cité bastiaise. Un endroit où Adrien Deluc se rend régulièrement, parfois aidé de ses proches, afin de dénicher les pépites nécessaires à la fabrication de ses infusions. "Arba santa", "piumbone", "muchju rossu", et tant d'autres plantes aux bienfaits connus de tous, constituent aujourd'hui la matière première de son travail.
Après avoir effectué une reconnaissance des végétaux, il va ensuite prélever, à l'aide d'un couteau de récolte, les tiges et les feuilles des plantes délicatement choisies auparavant. "Le cycle de récolte en cueillette sauvage consiste à deux passages par semaine minimum, car on est face à une floraison étalée sur plusieurs mois en fonction de l'altitude et du type de terrain." nous explique-t-il. "Plus l'altitude est haute, plus la floraison est tardive. IL en est de même pour les terrains qui retiennent bien l'eau, où la floraison est plus tardive que sur des terrains drainants. On a souvent deux ou trois semaines de décalage".
Puis direction son domicile, où il s'est improvisé un atelier de travail temporaire dans lequel il trie, sèche, puis stocke ce qui deviendront, ensuite, des infusions 100% naturelles. "Pour l'instant j'ai aménagé une pièce en atelier de séchage, mais je prévois de louer un atelier, ou même de déménager, pour pouvoir tout réaliser directement sur place avec plus d'espace".
Celui qui s'occupe, en parallèle, d'une exploitation de clémentine sur la commune de Vescovato, se décrit comme "respectueux des lieux naturels" et se refuse alors à détruire la végétation, déjà, présente sur son site de cueillette. Une privation qui l'empêche alors de rentrer dans le cadre de maîtrise et d'exploitation du cycle biologique à caractère végétal.
Conséquences : son activité n'est pas considérée comme agricole et il ne bénéficie donc pas de son installation jeune agriculteur et est donc privé de certaines aides.
Autre problème, le fait qu'Adrien ne puisse pas commercialiser d'autres plantes à usages populaires, "car présentes dans le liste de la Pharmacopée", comme la feuille d'arbousier, de noisetier, de bleuet et tant d'autres. "Je n'ai pas le droit non plus de conseiller ni à l'oral, ni à l'écrit un dosage de plantes pour mes tisanes, car cela est considéré comme de la posologie, et reste donc réservé aux pharmaciens. J'ai également l'interdiction d'user d'expressions considérées comme allégation tels que : anxiété, trouble du sommeil ou encore stress."
Concernant la commercialisation de ses produits, le jeune agriculteur fait là aussi preuve de certaines valeurs : "Je travaille avec des partenaires commerciaux qui favorisent la vente de produits locaux, et qui privilégient la vente en vrac aux emballages comme la boutique "Trà di Bio" à Bastia, ou encore les "Silos de Nina", située à Borgo." Des endroits où on peut donc retrouver chacun des produits réalisés dont une des tisanes répondant au nom de.. "Dolce Sognu".