"En fournissant des indicateurs sur l’état de santé de la population insulaire, le Baromètre 2024 nous permet, pour la première fois en Corse, de mieux comprendre les enjeux spécifiques de l’île. Il s’impose comme un outil indispensable pour soutenir les actions de prévention, réduire les inégalités et promouvoir la santé de tous", souligne le Dr Céline Caserio-Schönemann, déléguée régionale Paca-Corse de Santé publique France.
Des fragilités sociales toujours déterminantes
Comme au niveau national, l’enquête met en évidence un constat récurrent : les indicateurs de santé sont globalement plus défavorables chez les populations les plus fragiles et les plus précaires. Mais la Corse se distingue aussi par plusieurs caractéristiques marquées, qui appellent des réponses adaptées.
Addictions : des signaux d’alerte chez les femmes
La consommation de tabac et le vapotage atteignent en Corse des niveaux particulièrement élevés chez les femmes, notamment les plus jeunes. Ces comportements s’accompagnent toutefois d’une forte volonté de changement : les envies d’arrêter et les tentatives de sevrage sont plus fréquentes qu’au niveau national.
À l’inverse, concernant l’alcool, la Corse se démarque positivement : c’est la région hexagonale où la proportion d’hommes dépassant les recommandations de consommation à moindre risque est la plus faible.
Activité physique : une région peu sédentaire, mais des jeunes très exposés
En 2024, la Corse apparaît comme la région la moins sédentaire de France hexagonale. Pour autant, la pratique régulière d’une activité physique reste insuffisamment intégrée dans le quotidien, comme ailleurs en France.
Chez les jeunes, la situation est plus préoccupante : plus d’un quart d’entre eux déclarent passer plus de sept heures assis par jour, un niveau de sédentarité élevé aux conséquences bien documentées sur la santé.
Santé mentale : contrastes marqués selon les publics
Les indicateurs de santé mentale en Corse sont globalement proches, voire légèrement plus favorables que la moyenne nationale pour les pensées et conduites suicidaires. En revanche, les épisodes dépressifs concernent fortement les femmes, en particulier les plus jeunes, avec des proportions parmi les plus élevées de l’Hexagone.
Dans ce contexte, la prolongation jusqu’en 2026 de la Grande cause nationale dédiée à la santé mentale est perçue comme une opportunité pour renforcer les actions en Corse, agir sur les représentations, lutter contre la stigmatisation et améliorer l’accès aux soins.
Maladies chroniques : hypertension et diabète en décalage
L’enquête révèle également un profil contrasté concernant les maladies chroniques. La Corse affiche l’une des proportions déclarées les plus faibles pour l’hypertension artérielle, mais figure parmi les régions où le diabète est le plus fréquemment déclaré.
Vaccination : une adhésion plus faible qu’ailleurs
Enfin, l’adhésion à la vaccination demeure un point de vigilance. Environ trois quarts des adultes corses se déclarent favorables à la vaccination, un taux qui place la région au dernier rang hexagonal, aussi bien chez les femmes que chez les hommes.
Un outil pour orienter l’action publique
Au-delà des constats, le Baromètre 2024 se veut un levier d’action. En objectivant les spécificités corses, il offre aux décideurs, professionnels de santé et acteurs de terrain des bases solides pour adapter les stratégies de prévention et répondre plus efficacement aux besoins de la population insulaire.
Des fragilités sociales toujours déterminantes
Comme au niveau national, l’enquête met en évidence un constat récurrent : les indicateurs de santé sont globalement plus défavorables chez les populations les plus fragiles et les plus précaires. Mais la Corse se distingue aussi par plusieurs caractéristiques marquées, qui appellent des réponses adaptées.
Addictions : des signaux d’alerte chez les femmes
La consommation de tabac et le vapotage atteignent en Corse des niveaux particulièrement élevés chez les femmes, notamment les plus jeunes. Ces comportements s’accompagnent toutefois d’une forte volonté de changement : les envies d’arrêter et les tentatives de sevrage sont plus fréquentes qu’au niveau national.
À l’inverse, concernant l’alcool, la Corse se démarque positivement : c’est la région hexagonale où la proportion d’hommes dépassant les recommandations de consommation à moindre risque est la plus faible.
Activité physique : une région peu sédentaire, mais des jeunes très exposés
En 2024, la Corse apparaît comme la région la moins sédentaire de France hexagonale. Pour autant, la pratique régulière d’une activité physique reste insuffisamment intégrée dans le quotidien, comme ailleurs en France.
Chez les jeunes, la situation est plus préoccupante : plus d’un quart d’entre eux déclarent passer plus de sept heures assis par jour, un niveau de sédentarité élevé aux conséquences bien documentées sur la santé.
Santé mentale : contrastes marqués selon les publics
Les indicateurs de santé mentale en Corse sont globalement proches, voire légèrement plus favorables que la moyenne nationale pour les pensées et conduites suicidaires. En revanche, les épisodes dépressifs concernent fortement les femmes, en particulier les plus jeunes, avec des proportions parmi les plus élevées de l’Hexagone.
Dans ce contexte, la prolongation jusqu’en 2026 de la Grande cause nationale dédiée à la santé mentale est perçue comme une opportunité pour renforcer les actions en Corse, agir sur les représentations, lutter contre la stigmatisation et améliorer l’accès aux soins.
Maladies chroniques : hypertension et diabète en décalage
L’enquête révèle également un profil contrasté concernant les maladies chroniques. La Corse affiche l’une des proportions déclarées les plus faibles pour l’hypertension artérielle, mais figure parmi les régions où le diabète est le plus fréquemment déclaré.
Vaccination : une adhésion plus faible qu’ailleurs
Enfin, l’adhésion à la vaccination demeure un point de vigilance. Environ trois quarts des adultes corses se déclarent favorables à la vaccination, un taux qui place la région au dernier rang hexagonal, aussi bien chez les femmes que chez les hommes.
Un outil pour orienter l’action publique
Au-delà des constats, le Baromètre 2024 se veut un levier d’action. En objectivant les spécificités corses, il offre aux décideurs, professionnels de santé et acteurs de terrain des bases solides pour adapter les stratégies de prévention et répondre plus efficacement aux besoins de la population insulaire.
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