Il a pu le faire avec la (grande) satisfaction du devoir bien accompli.
Pourtant ce fut le Stade Niçois qui se vit offrir les premières bonnes opportunités de faire évoluer le tableau d'affichage.
Mais à l'évidence ce n'était pas la Saint Malavard sur le pelouse du Casone abondamment arrosée, au coup d'envoi, par un orage brutal.
Une fois, deux, fois, trois fois Malavard prit sa chance… Mais le niçois, abonné aux buteurs… absents gâcha trois belles opportunités de préparer son équipe à un après-midi confortable.
Bastia XV ne trembla pas pour autant.
Ce fut lui qui, par l'intermédiaire de Caselli puis de Naitiki, eut la possibilité d'aller à deux reprises à l'essai en l'espace de quelques minutes.
Nice plia, mais ne céda pas.
Pourtant le Stade prit un premier coup au moral à la 21e minute de jeu quand Reboul de 50 mètres ajusta sa première pénalité de l'après-midi.
Et sans doute un second, quand après Malavard, Perez ne se montra pas davantage heureux face aux poteaux bastiais.
A la pause rien n'était joué.
Mais bien vite Bastia XV, qui reprit la partie dans le même état d'esprit, prit ses distances grâce à la botte de Sébastien Reboul.
Une deuxième fois à la 45e minute au terme d'un ballon porté sur lequel les Niçois se mirent à la faute. Une troisième fois cinq minutes plus tard à la faveur d'une percée de Giacobazzi sur laquelle les visiteurs ne se montrèrent pas plus heureux : le coup de pied de Reboul frappait le montant gauche avant de passer entre les perches. Et, enfin, une quatrième fois peu après l'heure de jeu sur une belle incursion bastiaise qui échoua sur la ligne niçoise. Les bastiais n'en obtinrent pas moins une pénalité. Avec , à la sortie, les 100% de réussite pour le buteur bastiais.
12 à 0 : le Stade Niçois, qui ne s'était pas montré particulièrement inspiré jusque-là, ne pouvait pas ne pas réagir.
Dès lors le match changea un peu d'âme.
Avec la moitié de son effectif indisponible mais son fort accent corse, renforcé par la présence de jeunes de talent comme Caselli, Papi ou Andréa Napoli, Bastia XV sut faire front. En défendant bec et ongles et avec une volonté admirable son camp.
Certes Nice se vit accorder un essai de pénalité, enfin transformé par Malavard, et Nice, un peu tard, poussa encore et encore, mais l'esprit de corps de Bastia XV fit le reste.
La magie du Casone avait encore opéré.
Et l'équipe du trio Lacombe-Massabeau-Labarrère pouvait justement entonner, signe des jours de victoire, le "Diu" depuis le milieu du terrain…
Avant, troisième mi-temps oblige, de danser !
Au Stade du Casone, Bastia XV : 12 Stade Niçois : 7 (3-0)
Pour Bastia XV : 4 pénalités de Reboul (21e, 45e, 50e et 65e).
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