En ce qui concerne le mot d'ordre de la mobilisation, “Amnistia”, nous sommes solidaires mais préférons le slogan "Libertà". En effet, la notion d’amnistie s'inscrit dans le cadre d'un processus de règlement politique négocié, comme cela avait été le cas en 1982 et en 1989.
Or, aujourd'hui, en 2016, il n'y a pas, pour l'heure, de cadre politique concret qui puisse aboutir à une telle mesure d'amnistie. Au contraire, la France et son Premier Ministre, Manuel Valls, en visite à Aiacciu, le 4 juillet dernier, ont fermé les portes de l'émancipation en déclarant que le seul dialogue possible était dans le cadre de l'aménagement d'une collectivité unique.
L’amnistie a été rejetée, et la notion même de prisonnier politique niée.
Pour Rinnovu, la question des prisonniers est indissociable de la solution politique globale.
Au delà de la démonstration que nous devons faire le 24 septembre, pour les prisonniers, nous réitérons, à ce titre, notre appel, émis en juillet, pour une mobilisation populaire et unitaire. En effet, nous devons réaffirmer, avec toutes les forces progressistes de l’île, les droits et choix du peuple corse validés démocratiquement, aussi bien dans les urnes à l’élection Territoriale de décembre 2015 que lors de votes précédents à l’Assemblée de Corse. La manifestation de Sulidarità n'était pas annoncée au moment de notre appel à la mobilisation. Nous proposons donc de décaler le calendrier des réunions pour la préparation d’une manifestation populaire, que l’on avait initialement aussi envisagée, le 24 septembre.
D'ores et déjà de nombreuses composantes du mouvement national ont répondu favorablement, sur le principe, à une telle manifestation qui pourrait se dérouler courant octobre à Bastia.
Les partis de gouvernement, Femu a Corsica et Corsica Libera, certainement en raison de leurs agendas politiques chargés, ne l'ont pas encore fait.
Nous devrons rappeler à la France, et à l’opinion internationale, que si après 40 ans de luttes il y a toujours des prisonniers politiques en Corse c'est parce qu'il existe un peuple corse sur sa terre non reconnu dans ses droits.
Or, aujourd'hui, en 2016, il n'y a pas, pour l'heure, de cadre politique concret qui puisse aboutir à une telle mesure d'amnistie. Au contraire, la France et son Premier Ministre, Manuel Valls, en visite à Aiacciu, le 4 juillet dernier, ont fermé les portes de l'émancipation en déclarant que le seul dialogue possible était dans le cadre de l'aménagement d'une collectivité unique.
L’amnistie a été rejetée, et la notion même de prisonnier politique niée.
Pour Rinnovu, la question des prisonniers est indissociable de la solution politique globale.
Au delà de la démonstration que nous devons faire le 24 septembre, pour les prisonniers, nous réitérons, à ce titre, notre appel, émis en juillet, pour une mobilisation populaire et unitaire. En effet, nous devons réaffirmer, avec toutes les forces progressistes de l’île, les droits et choix du peuple corse validés démocratiquement, aussi bien dans les urnes à l’élection Territoriale de décembre 2015 que lors de votes précédents à l’Assemblée de Corse. La manifestation de Sulidarità n'était pas annoncée au moment de notre appel à la mobilisation. Nous proposons donc de décaler le calendrier des réunions pour la préparation d’une manifestation populaire, que l’on avait initialement aussi envisagée, le 24 septembre.
D'ores et déjà de nombreuses composantes du mouvement national ont répondu favorablement, sur le principe, à une telle manifestation qui pourrait se dérouler courant octobre à Bastia.
Les partis de gouvernement, Femu a Corsica et Corsica Libera, certainement en raison de leurs agendas politiques chargés, ne l'ont pas encore fait.
Nous devrons rappeler à la France, et à l’opinion internationale, que si après 40 ans de luttes il y a toujours des prisonniers politiques en Corse c'est parce qu'il existe un peuple corse sur sa terre non reconnu dans ses droits.