Stade de Furiani, CA Bastia : 3 Creteil :1 (2-1)
Arbitre M. Chaoui, assisté de MM. Lamouche et Pasqualotti.
Buts pour le CAB : Rivas (8e), Seck (16e c.c.), Vincent (90+1) Sangara (12e) pour Creteil. Avertissement : Moretti (54e), Vincent (67e) au CAB, Andriatsima (70e), Ndoye (87e)à Créteil
CAB : Lombard, Salis Monfray, Fabre Rouamba,, Marty, Vincent, Moretti, N’Diaye, Rivas (Cropanese, 74e), Moizini,
Créteil : Ndove, Ikoko, Mahon, Di Bartolomeo, Da Cruz, Djellilahine (Lesage, 70e), Seck, Ndoye, Essombe, Sangara (Lafon, 84e), Andriatsima.
Face à une formation cristolienne aux abois, qui s'est présentée en 4,3,2,1, le CAB avait pris son temps au démarrage en laissant les visiteurs à la manœuvre. Si bien que Lombard se retrouvait sollicité d’entrée.
Puis, sur un centre qui filait devant le but, Fabre au deuxième poteau repoussait le ballon en corner sous la pression de Essombe.
Sur le tir en coin, tête décroisée de Du Crux. Et le gardien insulaire était obligé de claquer le ballon pour l’envoyer au-dessus de sa transversale. Le contre côté Cabiste était rondement mené. Vincent sur la gauche adressait un centre-tir que Ndoye écartait difficilement. Rivas en embuscade ne se faisait pas prier pour ouvrir la marque (1-0). Quatre minutes ne s’étaient pas écoulées quand Créteil par Sangara remettait les pendules à l’heure en glissant le cuir entre les jambes du gardien bastiais (1-1). Le jeu tourné vers l’offensive se poursuivait sur un rythme soutenu, la balle voyageant rapidement d’un camp à l’autre. Une séquence qui profitait à l’Escadron Noir, lorsque sur un coup-franc excentré de Salis, Seck, de la tête, trompait son propre gardien (2-1).
Après ce coup du sort, Créteil ne baissait pas les bras et se créait une nouvelle opportunité avec un coup-franc dans l’axe. Lombard se couchait et déviait difficilement la frappe puissante de Di Bartolomeo (25e). La dernière occasion était quand même pour le CAB, mais Rivas seul devant Ndoye ratait le cadre.
Vincent très actif dans son couloir, Moretti digne pendant de Marty permettaient dans l’entre jeu de tenir tête aux franciliens qui réussissaient malgré tout à jeter le trouble dans la défense locale avec une tête de Seck qui venait s’écraser sur l’arête droite de Lombard. Créteil insistait, mais ses attaquants venaient le plus souvent se prendre dans les mailles des filets d’une défense locale bien en place.
Au fil du temps qui s’écoulait, la bataille faisait rage aux abords de la surface bastiaise. Les cristoliens faisaient feu de tout bois, jusqu’au gardien qui montait pour tenter d’égaliser. Mais comme cela arrive souvent dans ce cas, dans le temps additionnel, Vincent partait de son camp pour venir libérer définitivement son équipe.