Déja très riche en activités, avec sa piscine, son gymnase, ses courts de squash et autres, et souvent cité en exemple, le Complexe sportif Calvi-Balagne, géré par la Communauté de Communes Calvi-Balagne (CCCB) présidée par François-Marie Marchetti, compte désormais de nouvelles installations. Notamment des installations dédiées à la pratique de l'escalade avec son mur exceptionnel qui en fait l'un des plus beaux et des plus attractifs de Corse, sa salle de gymnastique ultra-moderne avec un système d'insonorisation issu des dernières technologies, une salle de boxe qui a été inaugurée en présence de l'ancien champion du monde des poids moyens Christophe Tiozzo. Ou encore un Dojo apprécié du spécialiste qu'est François Tordelli et un espace dédié aux enfants.
Un pari gagné
C'est à l'espace détente du squash, en présence de nombreux maires, vice-présidents et délégués de la Communauté de Communes, du Colonel Christophe Passerat de la Chapelle, chef de corps du 2e REP de Calvi, du chef d'escadron Paulo de Carvalho, commandant la Compagnie de gendarmerie de Calvi-Balagne, des présidents et responsables d'associations sportives que François-Marie Marchetti a pris la parole." Lorsqu'on évoque un projet au présent, il faut immanquablement parler du passé et du futur. Dès sa création en 2002, la CCCB et son premier président Ange Santini se sont fixés comme objectif la construction de deux projets structurants sur le territoire : un complexe sportif et un centre culturel. Et pour transcender le temps politique, l'intercommunalité les a inscrits dans ses statuts. Mais, au-delà de la lettre, il y a l'esprit. Le complexe sportif se devait d'avoir une vocation territoriale qui dépasse largement les limites géographiques de notre Collectivité et une philosophie dans son fonctionnement qui rappelle les valeurs du sport : esprit d'équipe, partage, convivialité, accessibilité au plus grand nombre par les tarifs pratiqués et une mobilité facilitée par des transports à la demande... A ce jour, le pari semble gagné ".
Une aventure
Le Président de la Comcom a rappelé que la construction du complexe, qui a débuté en 2008 pour se terminer en 2013, a coûté 11 millions €. Il comprend une piscine, un gymnase, des cours de squash, une salle de danse et un dojo. Une salle de 1350 m2, non aménagée, était destinée à recevoir des cours de tennis. Mais finalement, après avis, il a été décidé en 2014 l'aménagement d'une salle multi-sports inaugurée ce jour. Après quelques problèmes et une résiliation de marché en juillet 2016, assisté d'un bureau d'études SR ingénierie, ADP architectes a su relever le défi et mener à terme ce programme mal engagé. " Je salue le sérieux et le professionnalisme de toutes les entreprises engagées dans cette aventure. Je dis bien "aventure" car les épreuves n'ont pas manquées : erreurs de conception, effondrement d'un plafond en janvier 2018 qui aurait pu être fatal à deux ouvriers... et pour en finir, les exigences d'un président sans concession. Comme le disait Molière: " Le chemin est long du projet à la chose. Mais tout cela n'aurait pas été possible sans l'oeil avisé, averti et attentif du directeur du complexe sportif David Jeanpetit, sous la direction éclairée de la DGS, Sandra Mazzoni".
Un coût global de 1,5 million €
Et François-Marie Marchetti d'ajouter : " D'une durée de 15 mois (mai 2017 - juillet 2018), le coût global de l'opération s'élève à environ 1,5 millions € et, je dois le souligner, grâce à l'implication de tous, sans un euro d'avenant. Je veux maintenant saluer notre financeur principal, la Collectivité de Corse qui intervient à hauteur de 80%, soit 1,2 million €. L'Etat, prévu dans un premier temps dans notre plan de financement (DETR), n'a pu nous soutenir sur cette opération. Il est cependant comme la Région présent dans tous les projets structurants de notre intercommunalité. Il a participé à hauteur de 50%, soit 4,4 millions € au projet initial du complexe sportif et prochainement du Centre Culturel (PEI). Je remercie enfin la mairie de Calvi et son maire Ange Santini qui nous ont donné, dès le départ, les moyens de nos ambitions en nous cédant gratuitement 2,5 hectares de terrain pour réaliser cet ouvrage. Et comme c'est devenu une coutume locale, ils ont fait de même pour le Centre culturel. Alors me direz-vous, cette inauguration est-elle un aboutissement, une fin en soi ? Certes non, au début d'un projet, il faut imaginer la fin et à la fin, il faut envisager le début à savoir son fonctionnement" . Parmi ces projets : l'aménagement d'un terrain jouxtant le complexe sportif où un schéma d'agencement a déjà été élaboré (stade, piste d'athlétisme, boulodrome, tennis, tir à l'arc...), un Centre culturel, l'achat d'un site de 13 hectares dédié à la problématique des déchets (quai de transfert, déchetterie, centre de tri, aire de compostage...).
Pasqua Carlotti, conseiller territorial, accompagné de sa consoeur Frédérique Densari, s'est exprimé exclusivement en langue corse pour dire combien il était fier de la réussite de ce complexe sportif et féliciter la Communauté de commune pour son dynamisme et son efficacité
Une vision et trois projets
A son tour, Ange Santini, le maire de Calvi, a rappelé que, dès sa mise en place, la communauté de communes s'était fixée comme objectif la réalisation de trois projets majeures pour la microrégion : le Complexe sportif, le traitement des déchets, notamment à travers le tri sélectif, et la construction d'un centre culturel. "Je dois dire aujourd'hui que deux de ces objectifs ont été portés à bien avec le complexe sportif et la mise en place du tri sélectif pour lequel nous sommes de bons élèves, même si on peut toujours mieux faire. Des problèmes nous ont amenés à deux deux reprises à retarder le projet du Centre culturel. Je pense qu'il est aujourd'hui sur de bons rails, de manière raisonnable, raisonnée, normalement nous devrions voir le bout du tunnel. La commune de Calvi a fait ce qu'elle devait faire, comme d'habitude. Elle a cédé pour l'euro symbolique un terrain de 2,5 hectares. Et puis, il faut bien le dire, si il y a aujourd'hui un complexe sportif à Calvi, c'est grâce au programme exceptionnel d'investissement de 2007, souvenez-vous qui était président à l'époque. Nous y avions inscrit trois projets : une Halle des sports à Ajaccio qui a été réalisée, des travaux du stade de Furiani pour accueillir parmi l'élite le SC Bastia, et puis le Complexe sportif de Calvi-Balagne. C'était une vision objective de ce qu'il faudrait, de ce qu'il faut continuer à faire pour la Corse, territorialiser les politiques, notamment en matière sportive. Alors, c'était une belle réussite ! Nous avons privilégié l'accès au sport, du nouveau-né jusqu'à la fin de vie. Je parlais notamment de la piscine et non du stade qui n'avait pas été plébiscité par les 14 maires de la communauté des communes".
Un bel exemple de réussite
Et Ange Santini de conclure: " C'est un Complexe qui fonctionne bien, attire de plus en plus de visiteurs, et de plus en plus d'adhérents. C'est vrai qu'initialement étaient prévus des courts de tennis, mais c'est vrai aussi qu'en Balagne, à Calvi, au bord de mer, bloquer 1350 m2 pour deux courts de tennis, c'est à dire pour 4, voir 8 personnes, nous avons considéré qu'il y avait des disciplines plus pauvres que ne l'était le tennis à Calvi. Même si j'espère que dans un avenir, le plus proche possible, nous arriverons sur le terrain à côté à créer quelque-chose qui puisse satisfaire les besoins, y compris les entraînement l'hiver lorsqu'il fait mauvais, qu'il y a du vent. Oui ! C'est un bel exemple d'investissement ! C'est un exemple de bonne utilisation des fonds publics, dans le cadre du PEI, c'est important de le souligner. C'est aussi un exemple de rationalisation et de territorialisation des politiques. Nous avons, aujourd'hui, un complexe sportif à Calvi - Balagne qui rayonne sur l'ensemble du bassin de vie, qui est fait pour l'ensemble des Balanins, voir même au-delà. Cet outil est à la disposition de la population. Il faut encore et davantage que les Balanins se l'approprie. C'est pour ça qu'il a été fait, c'est la fierté de la Communauté de communes et de la Ville de Calvi ".
La force de l'intercommunalité
Enfin, Jerôme Seguy, sous-préfet de Calvi, s'exprimait non sans humour sur les nouvelles disciplines proposées en s'adressent au président de la CCCB : " Un mur d'escalade pour atteindre les sommets, faire de la gymnastique pour parfaire votre souplesse, un ring pour les affrontements, le Dojo pour les coups bas, et une salle pour les enfants pour retrouver beaucoup de fraîcheur... bref un bel équipement, vous vous êtes fait plaisir. Ce plaisir, vous l'avez offert aussi à la population de Balagne. Plus sérieusement, c'est un très bel investissement parce que vous avez su, à travers la Communauté de Communes, offrir un équipement que longtemps, chaque commune a essayé de s'offrir sans y parvenir. Et, c'est là toute la force de l'intercommunalité. Il faut saluer le travail que vous avez mené, vous et historiquement Ange Santini, pour assurer ces équipements collectifs au bénéfice des habitants du territoire. Lors de la visite de sécurité, j'ai été agréablement surpris, tant il n'y avait rien à dire sur ces nouveaux équipements. Je souhaite au Centre culturel un aussi beau résultat que celui-ci". Et de conclure par une citation empruntée à Jean Giraudoux : " Il y a des épidémies de tout ordre, le goût du sport est une épidémie de santé". Je souhaite beaucoup de santé aux jeunes Balanins".
Un pari gagné
C'est à l'espace détente du squash, en présence de nombreux maires, vice-présidents et délégués de la Communauté de Communes, du Colonel Christophe Passerat de la Chapelle, chef de corps du 2e REP de Calvi, du chef d'escadron Paulo de Carvalho, commandant la Compagnie de gendarmerie de Calvi-Balagne, des présidents et responsables d'associations sportives que François-Marie Marchetti a pris la parole." Lorsqu'on évoque un projet au présent, il faut immanquablement parler du passé et du futur. Dès sa création en 2002, la CCCB et son premier président Ange Santini se sont fixés comme objectif la construction de deux projets structurants sur le territoire : un complexe sportif et un centre culturel. Et pour transcender le temps politique, l'intercommunalité les a inscrits dans ses statuts. Mais, au-delà de la lettre, il y a l'esprit. Le complexe sportif se devait d'avoir une vocation territoriale qui dépasse largement les limites géographiques de notre Collectivité et une philosophie dans son fonctionnement qui rappelle les valeurs du sport : esprit d'équipe, partage, convivialité, accessibilité au plus grand nombre par les tarifs pratiqués et une mobilité facilitée par des transports à la demande... A ce jour, le pari semble gagné ".
Une aventure
Le Président de la Comcom a rappelé que la construction du complexe, qui a débuté en 2008 pour se terminer en 2013, a coûté 11 millions €. Il comprend une piscine, un gymnase, des cours de squash, une salle de danse et un dojo. Une salle de 1350 m2, non aménagée, était destinée à recevoir des cours de tennis. Mais finalement, après avis, il a été décidé en 2014 l'aménagement d'une salle multi-sports inaugurée ce jour. Après quelques problèmes et une résiliation de marché en juillet 2016, assisté d'un bureau d'études SR ingénierie, ADP architectes a su relever le défi et mener à terme ce programme mal engagé. " Je salue le sérieux et le professionnalisme de toutes les entreprises engagées dans cette aventure. Je dis bien "aventure" car les épreuves n'ont pas manquées : erreurs de conception, effondrement d'un plafond en janvier 2018 qui aurait pu être fatal à deux ouvriers... et pour en finir, les exigences d'un président sans concession. Comme le disait Molière: " Le chemin est long du projet à la chose. Mais tout cela n'aurait pas été possible sans l'oeil avisé, averti et attentif du directeur du complexe sportif David Jeanpetit, sous la direction éclairée de la DGS, Sandra Mazzoni".
Un coût global de 1,5 million €
Et François-Marie Marchetti d'ajouter : " D'une durée de 15 mois (mai 2017 - juillet 2018), le coût global de l'opération s'élève à environ 1,5 millions € et, je dois le souligner, grâce à l'implication de tous, sans un euro d'avenant. Je veux maintenant saluer notre financeur principal, la Collectivité de Corse qui intervient à hauteur de 80%, soit 1,2 million €. L'Etat, prévu dans un premier temps dans notre plan de financement (DETR), n'a pu nous soutenir sur cette opération. Il est cependant comme la Région présent dans tous les projets structurants de notre intercommunalité. Il a participé à hauteur de 50%, soit 4,4 millions € au projet initial du complexe sportif et prochainement du Centre Culturel (PEI). Je remercie enfin la mairie de Calvi et son maire Ange Santini qui nous ont donné, dès le départ, les moyens de nos ambitions en nous cédant gratuitement 2,5 hectares de terrain pour réaliser cet ouvrage. Et comme c'est devenu une coutume locale, ils ont fait de même pour le Centre culturel. Alors me direz-vous, cette inauguration est-elle un aboutissement, une fin en soi ? Certes non, au début d'un projet, il faut imaginer la fin et à la fin, il faut envisager le début à savoir son fonctionnement" . Parmi ces projets : l'aménagement d'un terrain jouxtant le complexe sportif où un schéma d'agencement a déjà été élaboré (stade, piste d'athlétisme, boulodrome, tennis, tir à l'arc...), un Centre culturel, l'achat d'un site de 13 hectares dédié à la problématique des déchets (quai de transfert, déchetterie, centre de tri, aire de compostage...).
Pasqua Carlotti, conseiller territorial, accompagné de sa consoeur Frédérique Densari, s'est exprimé exclusivement en langue corse pour dire combien il était fier de la réussite de ce complexe sportif et féliciter la Communauté de commune pour son dynamisme et son efficacité
Une vision et trois projets
A son tour, Ange Santini, le maire de Calvi, a rappelé que, dès sa mise en place, la communauté de communes s'était fixée comme objectif la réalisation de trois projets majeures pour la microrégion : le Complexe sportif, le traitement des déchets, notamment à travers le tri sélectif, et la construction d'un centre culturel. "Je dois dire aujourd'hui que deux de ces objectifs ont été portés à bien avec le complexe sportif et la mise en place du tri sélectif pour lequel nous sommes de bons élèves, même si on peut toujours mieux faire. Des problèmes nous ont amenés à deux deux reprises à retarder le projet du Centre culturel. Je pense qu'il est aujourd'hui sur de bons rails, de manière raisonnable, raisonnée, normalement nous devrions voir le bout du tunnel. La commune de Calvi a fait ce qu'elle devait faire, comme d'habitude. Elle a cédé pour l'euro symbolique un terrain de 2,5 hectares. Et puis, il faut bien le dire, si il y a aujourd'hui un complexe sportif à Calvi, c'est grâce au programme exceptionnel d'investissement de 2007, souvenez-vous qui était président à l'époque. Nous y avions inscrit trois projets : une Halle des sports à Ajaccio qui a été réalisée, des travaux du stade de Furiani pour accueillir parmi l'élite le SC Bastia, et puis le Complexe sportif de Calvi-Balagne. C'était une vision objective de ce qu'il faudrait, de ce qu'il faut continuer à faire pour la Corse, territorialiser les politiques, notamment en matière sportive. Alors, c'était une belle réussite ! Nous avons privilégié l'accès au sport, du nouveau-né jusqu'à la fin de vie. Je parlais notamment de la piscine et non du stade qui n'avait pas été plébiscité par les 14 maires de la communauté des communes".
Un bel exemple de réussite
Et Ange Santini de conclure: " C'est un Complexe qui fonctionne bien, attire de plus en plus de visiteurs, et de plus en plus d'adhérents. C'est vrai qu'initialement étaient prévus des courts de tennis, mais c'est vrai aussi qu'en Balagne, à Calvi, au bord de mer, bloquer 1350 m2 pour deux courts de tennis, c'est à dire pour 4, voir 8 personnes, nous avons considéré qu'il y avait des disciplines plus pauvres que ne l'était le tennis à Calvi. Même si j'espère que dans un avenir, le plus proche possible, nous arriverons sur le terrain à côté à créer quelque-chose qui puisse satisfaire les besoins, y compris les entraînement l'hiver lorsqu'il fait mauvais, qu'il y a du vent. Oui ! C'est un bel exemple d'investissement ! C'est un exemple de bonne utilisation des fonds publics, dans le cadre du PEI, c'est important de le souligner. C'est aussi un exemple de rationalisation et de territorialisation des politiques. Nous avons, aujourd'hui, un complexe sportif à Calvi - Balagne qui rayonne sur l'ensemble du bassin de vie, qui est fait pour l'ensemble des Balanins, voir même au-delà. Cet outil est à la disposition de la population. Il faut encore et davantage que les Balanins se l'approprie. C'est pour ça qu'il a été fait, c'est la fierté de la Communauté de communes et de la Ville de Calvi ".
La force de l'intercommunalité
Enfin, Jerôme Seguy, sous-préfet de Calvi, s'exprimait non sans humour sur les nouvelles disciplines proposées en s'adressent au président de la CCCB : " Un mur d'escalade pour atteindre les sommets, faire de la gymnastique pour parfaire votre souplesse, un ring pour les affrontements, le Dojo pour les coups bas, et une salle pour les enfants pour retrouver beaucoup de fraîcheur... bref un bel équipement, vous vous êtes fait plaisir. Ce plaisir, vous l'avez offert aussi à la population de Balagne. Plus sérieusement, c'est un très bel investissement parce que vous avez su, à travers la Communauté de Communes, offrir un équipement que longtemps, chaque commune a essayé de s'offrir sans y parvenir. Et, c'est là toute la force de l'intercommunalité. Il faut saluer le travail que vous avez mené, vous et historiquement Ange Santini, pour assurer ces équipements collectifs au bénéfice des habitants du territoire. Lors de la visite de sécurité, j'ai été agréablement surpris, tant il n'y avait rien à dire sur ces nouveaux équipements. Je souhaite au Centre culturel un aussi beau résultat que celui-ci". Et de conclure par une citation empruntée à Jean Giraudoux : " Il y a des épidémies de tout ordre, le goût du sport est une épidémie de santé". Je souhaite beaucoup de santé aux jeunes Balanins".