La Ligue des Droits de l'Homme pointe l'urgence sociale et environnementale et appelle à l'action citoyenne

Au-delà de son aspect politique et de son inscription dans les différents programmes de campagne, l’enjeu environnemental interpelle, de plus en plus, la vie des citoyens. Notamment sur les dérives actuelles et un modèle de société qui risquerait, sous peu, de nous coûter cher en matière de santé, d’écologie…Sur cette thématique, les associations  affluent de plus en plus afin de sensibiliser l’opinion publique. C’est notamment le cas du collectif « Terra » (U Levante, Le Garde, Aria Linda, Ligue Corse contre le cancer, Sea Shepard, Zeru Frazu, a Sintinella…) qui organise, dans ce sens, un rassemblement devant les grilles de la Préfecture de Région, ce samedi à 18.00. De son côté, l’antenne départementale de la Ligue des Droits de l’Homme donnait une conférence de presse de soutien, ce mercredi au bar-restaurant de l’Octroi.

Une situation alarmante
« Il y a un état d’urgence environnemental, a souligné André Paccou, son responsable, quel avenir pour nos enfants entre les espaces stratégiques, les déchets, la biodiversité, l’air, la question énergétique, le trafic maritime, la pollution, le réchauffement climatique, la santé. »
De fait, la LDH a évoqué la réunion du 23 mai dernier où le Collectif avait pointé du doigt cet état d’urgence. Au cours de la conférence de presse, il a été également question de chercher les causes de ces dérives.
« Il est clair, rajoute André Paccou, que nous sommes face à une dérive qui va nous conduire vers un dérèglement irréversible. Et il ne s’agit plus de se projeter dans quelques siècles mais vers un temps que les moins de trente ans connaîtront ! »

Un appel à la mobilisation et à la prise de conscience
Pour la LDH, les signaux sont tous au rouge. Que faire ?
« Le modèle économique actuel n’est plus adapté. Il se fonde sur le toujours plus vite, toujours plus riche et à l’état d’urgence environnemental s’ajoutent l’état d’urgence social et le creusement des inégalités. »
Le responsable de la LDH a donc appelé à une mobilisation générale et une prise de conscience citoyenne. « Celle, rappelle-t-il, qui avait balayé le projet de dé-sanctuarisation du Padduc au début des années 2000. Mais aujourd’hui encore, ces détracteurs refont surface et attaquent le document actuel. »
La LDH sera présente au rassemblement organisé par « Terra », ce samedi. En guise de conclusion, les responsables ont interpellé l’opinion publique sur le fait de porter ce débat devant les élus à l’occasion des prochaines échéances, notamment les élections municipales. Une façon de leur mettre un peu plus de pression...