Charte européenne des langues régionales et minoritaires, définition d’un nouveau droit linguistique, inscription de la Corse dans la Constitution, élaboration d’un statut de résident : l’Assemblée de Corse se mobilise pour énoncer des perspectives qui permettraient à la Corse de mieux vivre la république, et à la république, de mieux vivre avec la Corse. La ligue des droits de l’homme a dit, à plusieurs reprises, son soutien aux élus territoriaux. Elle contribue également au débat, selon les termes de son mandat, comme par exemple sur le statut de résident.
Le gouvernement, quant à lui, ne cesse d’affirmer sa volonté de dialogue en rappelant sa méthode. On règle d’abord les problèmes réglementaires, puis si nécessaire, on passe à la loi, et si celle-ci n’est pas suffisante, on promet une réforme de la Constitution. Pourtant, de toute évidence, certaines propositions de l’Assemblée de Corse impliquent cette réforme. Le doute s’installe. Le gouvernement cherche t-il à gagner du temps ?
Les conditions d’un véritable dialogue n’ont jamais été aussi favorables. Tous les élus territoriaux participent à ce travail. Certes, il faudrait associer pleinement la société civile organisée. Toutefois, la situation ne peut rester en l’état. Il ne peut y avoir d’un côté, des débats et des délibérations, et de l’autre, un échéancier incertain. A l’occasion de la visite du ministre de l’intérieur en Corse, La LDH demande au gouvernement de préciser quelles sont, aujourd’hui, ses ambitions politiques pour la Corse.
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