
Il est venu remplacer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en 2018. Jugé plus juste, l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) concerne depuis lors uniquement les personnes possédant un patrimoine immobilier dont la valeur nette dépasse 1 300 000 euros. En 2024, près de 186 000 foyers y ont été assujettis, contre 176 000 l’année précédente. « La valeur du patrimoine immobilier net imposable a généré une imposition à l’IFI de 2,2 millions d’euros, montant en hausse de 11% en 2024 », indiquait la Direction Générale des Finances Publiques dans une étude parue le 16 avril dernier.
Une croissance tant en nombre de foyers concernés par l’IFI qu’en hausse des recettes fiscales qui se traduit également en Corse. « En 2023, 282 personnes en Haute-Corse et 572 personnes en Corse-du-Sud étaient assujetties à l’impôt sur la fortune immobilière, générant une imposition totale de 8,7 millions d’euros. En 2024, nous avons recensé 312 redevables de l’IFI en Haute-Corse et 624 en Corse-du-Sud, pour une imposition totale de 9,3 millions d’euros », dévoile ainsi François Martin, directeur régional des Finances Publiques de Corse. « C’est un chiffre important pour la Corse-du-Sud, parce que si on regarde par rapport aux foyers fiscaux imposables, le département se place dans les 10 premiers de France », commente-t-il en ajoutant : « On pense souvent que la Corse est un territoire pauvre, et on ne pourrait donc jamais imaginer qu’il y a autant de foyers fiscaux qui sont redevables de l’IFI, et a fortiori que la Corse-du-Sud est aussi haut dans le classement ».
Entre 2023 et 2024, une cinquantaine de foyers supplémentaires ont été soumis à l’IFI en Corse-du-Sud. Une évolution qui s’explique en grande partie par la hausse continue des prix de l’immobilier sur l’île. « L’IFI étant un impôt déclaratif, les redevables doivent chaque année estimer la valeur de leur patrimoine immobilier à sa valeur vénale, c’est-à-dire le prix auquel ils pourraient le vendre dans les conditions normales du marché », précise François Martin. Autrement dit, la simple progression des prix suffit parfois à faire basculer un foyer au-dessus du seuil d’imposition. Une tendance qui devrait se confirmer dans les années à venir.
À l’échelle nationale, le phénomène suit la même logique. « Le patrimoine immobilier net soumis à cette imposition, d’un montant total de 467 milliards d’euros, a crû de 8 %, en raison surtout de l’augmentation de 6 % du nombre de foyers imposables, le patrimoine moyen par foyer ayant peu évolué (+2 %) », soulignait la DGFIP dans son étude d’avril en précisant que « les revenus moyens des foyers fiscaux soumis à l’IFI sont supérieurs à ceux des autres foyers (281 k€ contre 34 k€ respectivement pour l’impôt sur les revenus de 2023) ».
Une croissance tant en nombre de foyers concernés par l’IFI qu’en hausse des recettes fiscales qui se traduit également en Corse. « En 2023, 282 personnes en Haute-Corse et 572 personnes en Corse-du-Sud étaient assujetties à l’impôt sur la fortune immobilière, générant une imposition totale de 8,7 millions d’euros. En 2024, nous avons recensé 312 redevables de l’IFI en Haute-Corse et 624 en Corse-du-Sud, pour une imposition totale de 9,3 millions d’euros », dévoile ainsi François Martin, directeur régional des Finances Publiques de Corse. « C’est un chiffre important pour la Corse-du-Sud, parce que si on regarde par rapport aux foyers fiscaux imposables, le département se place dans les 10 premiers de France », commente-t-il en ajoutant : « On pense souvent que la Corse est un territoire pauvre, et on ne pourrait donc jamais imaginer qu’il y a autant de foyers fiscaux qui sont redevables de l’IFI, et a fortiori que la Corse-du-Sud est aussi haut dans le classement ».
Entre 2023 et 2024, une cinquantaine de foyers supplémentaires ont été soumis à l’IFI en Corse-du-Sud. Une évolution qui s’explique en grande partie par la hausse continue des prix de l’immobilier sur l’île. « L’IFI étant un impôt déclaratif, les redevables doivent chaque année estimer la valeur de leur patrimoine immobilier à sa valeur vénale, c’est-à-dire le prix auquel ils pourraient le vendre dans les conditions normales du marché », précise François Martin. Autrement dit, la simple progression des prix suffit parfois à faire basculer un foyer au-dessus du seuil d’imposition. Une tendance qui devrait se confirmer dans les années à venir.
À l’échelle nationale, le phénomène suit la même logique. « Le patrimoine immobilier net soumis à cette imposition, d’un montant total de 467 milliards d’euros, a crû de 8 %, en raison surtout de l’augmentation de 6 % du nombre de foyers imposables, le patrimoine moyen par foyer ayant peu évolué (+2 %) », soulignait la DGFIP dans son étude d’avril en précisant que « les revenus moyens des foyers fiscaux soumis à l’IFI sont supérieurs à ceux des autres foyers (281 k€ contre 34 k€ respectivement pour l’impôt sur les revenus de 2023) ».