Sorti en mars dernier aux éditions Cavallucciu, Di petre è di sangue vient de recevoir le Prix des lecteurs de Corse 2025 dans la catégorie « langue corse ». Organisé chaque année par le réseau des médiathèques insulaires, ce prix distingue, dans deux catégories (français et corse), les ouvrages ayant le plus séduit les lecteurs abonnés au réseau .« C’est une démarche très intéressante puisque cela permet de rencontrer les lecteurs, de discuter avec eux, de répondre à leurs interrogations et de créer avec eux un véritable lien. Le vote est donc le reflet de ce que pensent véritablement les lecteurs », explique José Carducci, qui poursuit : « J’ai souhaité concourir à ce prix car j’aime aller au contact des lecteurs, échanger avec eux, et même lire des passages de mon roman ».
Ainsi durant plusieurs semaines, José Carducci a fait le tour des médiathèques insulaires pour participer à des échanges avec les lecteurs du Cap Corse à Bunifaziu. « Partout j’ai eu un accueil merveilleux avec les responsables des médiathèques, les adhérents et les clubs de lecture. Un accueil qui a été à la hauteur du succès qu’a rencontré ce roman dès sa sortie. Et cela m’a énormément surpris. Jamais je ne m’attendais à un tel succès et cela fait vraiment chaud au cœur lorsque j’entends les lecteurs me dire qu’ils retrouvent dans ce roman de l’authenticité et cette mentalité insulaire d’antan qui a quasiment disparu aujourd’hui ».
Lors de ces rencontres avec les lecteurs, ces derniers ont plus particulièrement interroger l’auteur sur les motivations qui l’ont poussé à écrire cette histoire, « qui leur semble extraordinaire alors que pas du tout, à mon sens. C’est une histoire vraie, même si elle est romancée pour les besoins du livre. C’est l’histoire de gens que j’ai connus. Le métier de tailleur de pierres est aujourd’hui quelque peu oublié. C’est dommage et injuste puisqu’A Corsica hè fatta à petre, un mancannu i casamenti, i muri, e funtane per ramentaci chi i nostri vechjii travagliavanu a petra ».
Le concours s’est déroulé en deux phases. La première a eu lieu au mois de mai où une présélection a été faite. Cinq auteurs ont été retenus et ils ont été soumis une deuxième fois aux votes des lecteurs durant le mois de juin pour les départager « et cela m’a permis de remporter le titre en finale face à Anghjulu Canarelli et Fortaleone Arrighi. J’en suis extrêmement fier. Je tiens à remercier les lecteurs, les responsables des médiathèques et bien sûr mon éditeur qui m’a fait confiance, Thierry Santoni, des éditions Cavalucciu. J’ai mis 4 ans à le sortir car je ne trouvais pas d’éditeur. Aujourd’hui, c’est donc avec beaucoup de fierté que je vais continuer à présenter mon roman, publié sans aucune aide ».
Pour le tome 2, José Carducci précise qu’il faut d’abord laisser vivre sa vie au premier volume puisqu’il est encore en lice pour d’autres prix « et puis il y a une édition à l’international qui se dessine. Il y aura un deuxième roman qui devrait sortir l’an prochain, mais il s’agira d’une autre histoire, sans aucun lien avec Di Petre è di Sangue ».
Ainsi durant plusieurs semaines, José Carducci a fait le tour des médiathèques insulaires pour participer à des échanges avec les lecteurs du Cap Corse à Bunifaziu. « Partout j’ai eu un accueil merveilleux avec les responsables des médiathèques, les adhérents et les clubs de lecture. Un accueil qui a été à la hauteur du succès qu’a rencontré ce roman dès sa sortie. Et cela m’a énormément surpris. Jamais je ne m’attendais à un tel succès et cela fait vraiment chaud au cœur lorsque j’entends les lecteurs me dire qu’ils retrouvent dans ce roman de l’authenticité et cette mentalité insulaire d’antan qui a quasiment disparu aujourd’hui ».
Lors de ces rencontres avec les lecteurs, ces derniers ont plus particulièrement interroger l’auteur sur les motivations qui l’ont poussé à écrire cette histoire, « qui leur semble extraordinaire alors que pas du tout, à mon sens. C’est une histoire vraie, même si elle est romancée pour les besoins du livre. C’est l’histoire de gens que j’ai connus. Le métier de tailleur de pierres est aujourd’hui quelque peu oublié. C’est dommage et injuste puisqu’A Corsica hè fatta à petre, un mancannu i casamenti, i muri, e funtane per ramentaci chi i nostri vechjii travagliavanu a petra ».
Le concours s’est déroulé en deux phases. La première a eu lieu au mois de mai où une présélection a été faite. Cinq auteurs ont été retenus et ils ont été soumis une deuxième fois aux votes des lecteurs durant le mois de juin pour les départager « et cela m’a permis de remporter le titre en finale face à Anghjulu Canarelli et Fortaleone Arrighi. J’en suis extrêmement fier. Je tiens à remercier les lecteurs, les responsables des médiathèques et bien sûr mon éditeur qui m’a fait confiance, Thierry Santoni, des éditions Cavalucciu. J’ai mis 4 ans à le sortir car je ne trouvais pas d’éditeur. Aujourd’hui, c’est donc avec beaucoup de fierté que je vais continuer à présenter mon roman, publié sans aucune aide ».
Pour le tome 2, José Carducci précise qu’il faut d’abord laisser vivre sa vie au premier volume puisqu’il est encore en lice pour d’autres prix « et puis il y a une édition à l’international qui se dessine. Il y aura un deuxième roman qui devrait sortir l’an prochain, mais il s’agira d’une autre histoire, sans aucun lien avec Di Petre è di Sangue ».
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