Jean-Louis Fiamenghi fait partie de ces derniers grands flics qui ont jalonné l’histoire de la police. De jeune enquêteur au début des années 1970 au grade de préfet, son parcours est un modèle de réussite. « Fiam » c’est d’abord l’homme des unités d’intervention (BRB, BRI, GIPN, RAID) et des interpellations à risque. Il a connu les grandes heures de l’Antigang du commissaire Broussard et fut l’un des principaux acteurs de l’interpellation de Jacques Mesrine. Il révèle, pour la première fois, son rôle capital, porte de Clignancourt : il est l’un des cinq hommes qui se trouvaient dans le fameux camion bâché. Ce camion et ces policiers que personne n’a jamais pu identifier…
« Fiam » est aussi le spécialiste des opérations spéciales au sein de la SORS, une unité des RG, chargée de lutter contre les groupes séparatistes basques, bretons, corses et islamistes. Dans cet ouvrage, il raconte comment il a participé à la neutralisation du groupe Beghal proche des auteurs des attentats de janvier 2015.
Il livre aussi pour la première fois son témoignage sur l’arrestation d’Yvan Colonna dont il fut l’un des principaux acteurs. Nommé chef du Raid, la prestigieuse unité d’intervention de la police nationale, puis patron du SPHP, le Service de protection des hautes personnalités et enfin préfet - il règlera définitivement la violence des hooligans du PSG - Jean-Louis Fiamenghi nous plonge véritablement dans les coulisses de ces unités d’élite, celles qui sont toujours en première ligne lorsque le terrorisme frappe.
Le témoignage rare d’un homme au coeur de l’action.
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Extrait : "Yvan Colonna est debout derrière un portail"
« Christian Lambert et moi même arrivons avec des renforts à Solenzara, le 3 juillet. [… ] Histoire de brouiller les pistes, nous avons atterri à Solenzara et loué des véhicules à Bastia, loin d’Ajaccio et surtout loin de Propriano. Le gros du Raid est déjà à Aspretto et une trentaine d’hommes a rejoint le dispositif mis en place autour de la bergerie, enfouis dans le maquis comme ils savent le faire depuis maintenant des mois.
Ce même jour, Yvan Colonna est à nouveau aperçu près de la barrière de la bergerie. […] Yvan Colonna est debout derrière un portail, torse nu, à deux pas de la bergerie où il a installé sa planque, en haut du mont Barbatu, avec vue panoramique sur le golfe Propriano et le massif du Valinco. Il regarde droit devant lui, droit vers l’objectif. C’est troublant. On jurerait qu’il a repéré l’objectif. Ce qui n’est pas le cas … »