"Un exercice nouveau pour les gens issus de la mouvance Femu a Corsica" mais que ni les candidat sni Femu à Corsica regrettent. "Cela nous a permis d'aller à la rencontre de la diversité des territoires de la Haute-Corse, des communes, des intercommunalités, d'appréhender les problèmatiques de développement territorial, de baisse de dotations".
Lors de leurs pérégrinations dans les microrégions du Nord de l'île Jean-Felix Acquaviva et Monique Maymard ont pu "constater combien l'attente était forte quant au mouvement de lignes espéré, au changement de trajectoire à la suite des municipales et de l'exemple bastiais".
Et cette attente était partagée dans beaucoup d'endroits, selon Jean-Felix Acquaviva.
C'est ce qui faisait dire aux candidats de Femu a Corsica : "Nous ne craignons pas le scrutin de dimanche et nous serons bien au-delà du score de témoignage. Nous serons dans un score certainement plus haut que celui que l'on nous prédisait au départ."
Dès lors, Jean-Felix Acquaviva et Monique Maymard entendent influer sur le débat et, "mathématiquement" sur le scrutin de dimanche.
"Crise économique sans précédent"
Mais avant, ils ont tenu à faire appel à la responsabilité des grands électeurs . "On s'apprête à désigner un parlementaire
parmi les autres qui va aller à Paris. Nous voulons insister sur deux points. Nous sommes en situation de crise politique majeure au sens de l'incompréhension persistante entre Paris et les décisions de la Corse par sa représentation démocratique. Nous sommes aussi dans une situation de crise économique sans précédent. Pour la première fois nous allons cumuler ce que sont les trois mamelles de l'économie de la Corse d'aujourd'hui : la crise touristique, la crise du BTP et la crise institutionnelle des fonds publics".
Pour Jean-Felix Acquaviva, tout est réuni pour un crash économique si l'on ne fait rien dans les 5 années à venir.
Aussi le changement politique "au sens de ce qui peut se passer à la faveur des prochaines élections territoriales, ce n'est pas seulement une envie, ce n'est pas un luxe, cela devient une nécessité" estime le candidat de Femu a Corsica.
Le discours a, déjà, été porté devant les grands électeurs. "Il a été bien entendu même par ceux qui ne sont pas forcément voter pour nous cette fois-ci, mais nous avons rappelé que nous n'étions pas là pour défendre seulement Femu a Corsica mais que nous étions également là pour défendre l'idée d'un partenariat politique, d'une gouvernance nouvelle puisque aucune force politique ne pourra gouverner, seule, la Corse de demain. Il faudra une plate-forme de gouvernance forte entre plusieurs forces politiques pour assumer ce défi".
"Un lourd héritage et un immense espoir"
Bref pour Jean-Félix Acquaviva "il y a d'un côté un lourd héritage, une crise, que n'ont pas forcément connu nos aînés, et de l'autre immense espoir. Et on le sent bien sur le terrain".
"Si je me risque à dire que nous serons au-dessus du score de témoignage, c'est parce que des élus de base, qui ne sont pas forcément nationalistes, ont appréhendé la situation et vont porter leurs suffrages sur notre candidature à l'occasion de cette sénatoriale, élection par nature plus cadenassée que les autres" affirme Jean-Félix Acquaviva.
Mais combien seront-ils ?
"Si on estimait nos suffrages à 70 ou 80, je peux vous affirmer que nous serons nettement au-dessus."
"La vague continue…"
Autre certitude : Jean-Felix Acquaviva et Monique Maymard se maintiendront au second tour de l'élection qui se situe entre municipales qui ont "bougé fortement les lignes " et juste avant les territoriales.
Dès lors "dans la décomposition-recomposition, de candidatures multiples qu'on voit bien se dessiner pour les futures échéances, avec une multitude de candidats et des liens supposés entre gauche et droite, notre message est de dire : dans ce contexte de crise économique et politique lourde, et la responsabilité que nous avons pour l'avenir de ce pays, les futures territoriales doivent consacrer une nouvelle gouvernance politique"
Dans ce cas le schéma bastiais pourrait-il être reproduit ?
"En tout cas, il est attendu. Dans la méthode de dire que les choses sont possibles, que des barrières sont tombées, un décloisonnement s'est opéré. Si nous sommes plus haut au niveau du score à la sénatoriale, c'est bien la preuve que la vague continue."
L'espoir Jean-Felix Acquaviva et Monique Maymard est que, demain, cette vague porte le changement jusqu'aux assemblées départementales et territoriale.