Pour lui, la "crise politique, économique et bientôt sociale est ouverte." Et "Une fois de plus et une fois de trop, les intérêts politiciens extérieurs à la Corse ont prévalu sur les intérêts généraux de notre pays."
Mais en s'adressant à Paul Giacobbi, Jean Biancucci ne manquera de "saluer" son "attitude (une fois n'est pas coutume) face aux événements mais aussi et dans le même instant dénoncer l'attitude des préfets: la palme au préfet de Haute-Corse pour sa responsabilité dans le matraquage de Bastia mais aussi la médaille de la désinformation au préfet de région pour ses appréciations lénifiantes du genre: " il n'y a pas de crise", "les indicateurs économiques sont bons", "les liaisons maritimes sont préservées"...
Pour le conseiller de Femu a Corsica "qu'on le veuille ou non, un coup terrible vient d'être porté à l'économie de la Corse avec -on le sait- des effets immédiats, mais aussi et surtout des effets à terme.
On ne nous fera pas croire que les mesurettes accordées aux socio-professionnels jeudi 10 juillet peuvent servir de réponse à cette problématique. La dimension est globale, même si, suivant les observateurs, le montant du préjudice subi pourrait dépasser les 100 M€."
Jean Biancucci pointera aussi dans son intervention "les conséquences futures en terme d'image qui sont incalculables et qui pèseront lourdement. Effacées les campagnes de promotion de l'ATC, oubliées les merveilleuses images laissées par le départ du tour de France 2013. Il faudra des années et des dizaines de millions d'euros en communication pour remonter la pente."
Mais, pour lui, il y aura encore des conséquences sociales : "Au plan social, avec plus de 20 000 chômeurs, la Corse connaissait une situation difficile au niveau de l'emploi sans perspectives d'amélioration possibles. Il n'est point besoin d'être devin pour imaginer la résultante sociale de la crise."
Le non fiabilité des transports maritimes, situation de blocage et impasse politique, fin de non-recevoir du ministre de l'Intérieur : rien ne trouve grâce aux yeux de Jean Biancucci.
"À tout cela, doit-on ajouter une fois de plus la preuve de la non fiabilité des transports maritimes et la nécessité d'activer la mise en place d'une compagnie maritime à l'instar de Air Corsica.
Situation de blocage et impasse politique enfin dans laquelle nous enferme le gouvernement.
On a vu comment le ministre Cazeneuve a répondu aux légitimes propositions construites séance après séance par la commission des compétences législatives et réglementaires.
Cette fin de non-recevoir est inacceptable."
"Force est de constater que les perspectives de règlement politique de la question corse deviennent de plus en plus hypothétiques. Au moment même où, paradoxalement, les conditions politiques n'ont jamais été aussi favorables."
Et de poser la question de savoir ce que compte faire Paul Giacobbi qui est "à la tête du "gouvernement" de la Corse", pour porter remède à la situation ?"
Mais en s'adressant à Paul Giacobbi, Jean Biancucci ne manquera de "saluer" son "attitude (une fois n'est pas coutume) face aux événements mais aussi et dans le même instant dénoncer l'attitude des préfets: la palme au préfet de Haute-Corse pour sa responsabilité dans le matraquage de Bastia mais aussi la médaille de la désinformation au préfet de région pour ses appréciations lénifiantes du genre: " il n'y a pas de crise", "les indicateurs économiques sont bons", "les liaisons maritimes sont préservées"...
Pour le conseiller de Femu a Corsica "qu'on le veuille ou non, un coup terrible vient d'être porté à l'économie de la Corse avec -on le sait- des effets immédiats, mais aussi et surtout des effets à terme.
On ne nous fera pas croire que les mesurettes accordées aux socio-professionnels jeudi 10 juillet peuvent servir de réponse à cette problématique. La dimension est globale, même si, suivant les observateurs, le montant du préjudice subi pourrait dépasser les 100 M€."
Jean Biancucci pointera aussi dans son intervention "les conséquences futures en terme d'image qui sont incalculables et qui pèseront lourdement. Effacées les campagnes de promotion de l'ATC, oubliées les merveilleuses images laissées par le départ du tour de France 2013. Il faudra des années et des dizaines de millions d'euros en communication pour remonter la pente."
Mais, pour lui, il y aura encore des conséquences sociales : "Au plan social, avec plus de 20 000 chômeurs, la Corse connaissait une situation difficile au niveau de l'emploi sans perspectives d'amélioration possibles. Il n'est point besoin d'être devin pour imaginer la résultante sociale de la crise."
Le non fiabilité des transports maritimes, situation de blocage et impasse politique, fin de non-recevoir du ministre de l'Intérieur : rien ne trouve grâce aux yeux de Jean Biancucci.
"À tout cela, doit-on ajouter une fois de plus la preuve de la non fiabilité des transports maritimes et la nécessité d'activer la mise en place d'une compagnie maritime à l'instar de Air Corsica.
Situation de blocage et impasse politique enfin dans laquelle nous enferme le gouvernement.
On a vu comment le ministre Cazeneuve a répondu aux légitimes propositions construites séance après séance par la commission des compétences législatives et réglementaires.
Cette fin de non-recevoir est inacceptable."
"Force est de constater que les perspectives de règlement politique de la question corse deviennent de plus en plus hypothétiques. Au moment même où, paradoxalement, les conditions politiques n'ont jamais été aussi favorables."
Et de poser la question de savoir ce que compte faire Paul Giacobbi qui est "à la tête du "gouvernement" de la Corse", pour porter remède à la situation ?"