Quand on lui pose la question Battì n'hésite pas une seconde.
" En 2008, j'ai demandé au maire, qui a accédé à cette démarche, de donner à Marie-Claire Poggi la délégation de la "réhabilitation" et de ne me laisser que le Patrimoine. Elle accepté d'hériter de cette partie de la mission qui était la mienne. Et elle a été très présente et efficace."
L'élu cantonal s'en est souvenu à l'approche de la prochaine consultation.
D'autant que le nouveau découpage a rayé le canton du Cimbalu de la carte. "Le nouveau secteur Saint Joseph-Lupino est bien plus dans ses cordes que tout autre candidat; surtout dans le sillage du départ d'Eric Calloni."
De surcroît, pour Jean-Baptiste Raffalli, Marie-Claire Poggi a toute la légitimité pour lui succéder : "elle est encore ma remplaçante… Et si je "casse ma pipe" avant le 22 il n'y aura pas d'élection, c'est elle qui siègera !"
Il n'en reste pas moins que l'un de ses concurrents sera Joseph Martelli, conseiller général sortant et PRG lui aussi.
"Le problème de José Martelli est simple.Tous les cantons ont été re-découpés sauf le sien. Et le voilà qu'il le quitte pour se présenter dans un autre" relève Jean-Baptiste Raffalli. Un parachutage qui ne convient guère à l'élu du Cimbalu en rappelant que José Martelli est toujours représentant du canton de Furiani-Montesoro.
"En 1975 j'étais contre la bi-départementalisation. On peut retrouver ma déclaration dans l'Informateur de 1974. Je suis pour la collectivité unique et pour la parité... il me semble que je le prouve en soutenant ma remplaçante - ce n'est pas le cas du concurrent de Marie-Claire Poggi - , et l'exemple est assez rare pour ne pas être souligné".
Voilà . Je suis logique avec mon parcours, une vraie continuité, puisqu'après le partage de mission je suis pour un passage de témoin pour cette période de préparation à la collectivité unique. Et comme ma suppléante et son binôme sont pour la collectivité unique ..."
Dès lors le choix de Jean-Baptiste Raffalli ne pouvait être que celui-ci.
"Les autres, parapentistes de la politique - ils se parachutent tout seuls - auront plus de difficultés à expliquer leurs démarches" soutient-il.
Mais par-delà l'option de "rouler" pour celle qui est toujours sa suppléante, il faut sans doute aller chercher plus loin les raisons qui sont celles de Battì Raffalli à vouloir ainsi se positionner devant un élu de son camp…