Malcom Bokelé. (ROMAIN PERROCHEAU / AFP)
La tension présente sur le terrain, samedi entre le Sporting et Bordeaux (0-2), se prolonge en dehors. Après une fin de match chaotique, marquée par deux cartons rouges, le club girondin avait publié un communiqué, dénonçant les "insultes racistes" subies par son défenseur central Malcom Bokele, sans apporter de précisions sur leur nature. "Le club envisage désormais les poursuites possibles pour que les faits survenus ce jour ne restent pas impunis", annonçait également le communiqué, auquel a répondu le Sporting, ce mardi 11 avril.
"Le club condamne de manière claire et nette toute forme de racisme ou de discrimination comme il l’a toujours fait. Néanmoins, le Sporting ne peut laisser salir son image par la communication ambiguë de Bordeaux qui laisserait penser que des joueurs, des membres du staff ou des supporters présents au stade aient proféré des insultes racistes. Dès lors, le club se réserve le droit d’engager immédiatement des poursuites judiciaires contre toute personne mettant en cause le Sporting Club de Bastia."
Auprès de l'AFP, les Girondins de Bordeaux ont indiqué a posteriori qu'il s'agissait d'insultes proférées sur les réseaux sociaux. Peu après le match, plusieurs tweets et messages à connotation injurieuse et raciste ont en effet ciblé le défenseur bordelais, qui s'est de son côté exprimé sur Instagram : "je suis évidemment très déçu de cette fin de match, surtout dans ces conditions. Mais le soutien que je reçois depuis les images de l'incident me vont droit au cœur".
"Le club condamne de manière claire et nette toute forme de racisme ou de discrimination comme il l’a toujours fait. Néanmoins, le Sporting ne peut laisser salir son image par la communication ambiguë de Bordeaux qui laisserait penser que des joueurs, des membres du staff ou des supporters présents au stade aient proféré des insultes racistes. Dès lors, le club se réserve le droit d’engager immédiatement des poursuites judiciaires contre toute personne mettant en cause le Sporting Club de Bastia."
Auprès de l'AFP, les Girondins de Bordeaux ont indiqué a posteriori qu'il s'agissait d'insultes proférées sur les réseaux sociaux. Peu après le match, plusieurs tweets et messages à connotation injurieuse et raciste ont en effet ciblé le défenseur bordelais, qui s'est de son côté exprimé sur Instagram : "je suis évidemment très déçu de cette fin de match, surtout dans ces conditions. Mais le soutien que je reçois depuis les images de l'incident me vont droit au cœur".
Accrochages sur le terrain
Pour rappel, ce choc de la 30e journée de Ligue 2 a dérapé à la suite d'un accrochage entre Bokele et l'ailier bastiais Migouel Alfarela. S'est ensuivi un coup de pied du milieu bastiais Tom Ducrocq sur le torse de Bokele, alors au sol, puis une intrusion sur le terrain des remplaçants et techniciens des deux camps qui se sont invectivés. Après plusieurs minutes tendues, l'arbitre M. Brizard a expulsé les deux premiers protagonistes de l'incident, Bokele et Alfarela.
Le score final, défavorable au Sporting, relègue le club bastiais (5e) à huit points de son adversaire (2e). Un mauvais résultat, face à un adversaire direct dans la quête d'une montée en Ligue 1.
Le score final, défavorable au Sporting, relègue le club bastiais (5e) à huit points de son adversaire (2e). Un mauvais résultat, face à un adversaire direct dans la quête d'une montée en Ligue 1.
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