Dans le prolongement logique de leur vote négatif pour la création du Conseil permanent corso-sarde lors de la session de mai 2016, les Conseillers territoriaux du groupe Front national n’ont pas participé à son officialisation ce vendredi 8 juillet à Ajaccio.
Sous prétexte d’échanges culturels cachant comme d’habitude un projet politique plus radical, il s’agit bien d’une nouvelle instance politique supranationale visant à créer une « macrorégion » méditerranéennes. La prochaine étape consiste à demander une reconnaissance politique de la Commission européenne qui, une fois obtenue, mettra la Corse directement à la merci des technocrates de Bruxelles.
Lors de la session de l’Assemblée de Corse de mai dernier, les Conseillers territoriaux du Front National Corsica rappelaient par la voix du Docteur René Cordoliani, Président du Groupe, que « les références politique et institutionnelle sardes n’ont de sens que dans le contexte politique, institutionnel et historique italien, comme la comparaison avec le statut d’autres iles de la Méditerranée n’a de sens que dans le contexte politique, institutionnel et historique de leur pays respectifs. En outre, l’allégeance, voire la soumission, à une Commission européenne constituée de technocrates non élus que l’on souhaite substituer à l’Etat transparait constamment.
Voulant préserver la Corse et sa population de tout aventurisme et de toute incertitude politique, nous nous devons de voter contre une telle déclaration d’intention, malgré toutes les fausses bonnes intentions qu’elle met en avant pour mieux cacher un projet politique suicidaire pour la Corse.»
La Corse entre donc aujourd’hui dans une nouvelle étape conforme à la volonté de la Commission européenne de dissolution des Etats-Nations
Diviser pour mieux régner, Jean Claude Junker, Président non élu de la Commission européenne et ancien premier ministre du Luxembourg (1995-2013), paradis fiscal et lessiveuse à argent sale, peut compter sur la majorité territoriale pour l’aider dans son projet.