Hôpital de Bastia : Le service de radiologie renforce ses compétences en imagerie de la femme

Cette spécialisation repose à la fois sur un plateau technique de pointe et une équipe de radiologues renforcée dans le cadre d’une coopération avec des médecins du centre hospitalier universitaire Tenon de Paris.
Le service d’imagerie propose ainsi désormais des échographies pelviennes, IRM gynécologiques, IRM du sein et organise des réunions de concertation pluridisciplinaires en endométriose.
L’échographie pelvienne est l’une des principales techniques d’imagerie de l’appareil génital féminin, non irradiante, non invasive, facile à réaliser.

 

L’IRM pelvienne est le meilleur examen complémentaire de l’échographie. Il est non irradiant et permet l’analyse du signal lésionnel, liquidien, tissulaire, graisseux ou hémorragique.
L’IRM permet aussi l’analyse de lésions utérines ou ovariennes pour lesquelles l’échographie n’est pas suffisante, et l’analyse de l’endométriose profonde. Cet examen vient donc renforcer notre centre de compétence endométriose

 

Rappelons que la chirurgie pratiquée par les équipes du centre hospitalier de Bastia est une des techniques de traitement de l’endométriose décidée à l’issue d’une réunion de concertation pluridisciplinaire lorsque le traitement médical n’est pas efficace. L’intervention a lieu par coelioscopie et traite les lésions.

L'activité nouvelle d’imagerie de la femme a commencé début novembre. Elle vient compléter le dispositif du Bastia Institut du sein et conforte la place prépondérante de l’hôpital de Bastia dans le diagnostic et le traitement des cancers féminins et des pathologies gynécologiques.
Les patientes sont invitées à prendre leurs rendez-vous auprès des secrétariats des services de gynécologie et d’imagerie

 

Scores de qualité : progression des résultats
Chaque année, le ministère de la santé évalue à travers différents scores qualité, l’organisation de l’établissement ainsi que les actions et les moyens mis en place pour lutter contre les infections nosocomiales. Ces scores reflètent le niveau d’engagement de l’établissement de santé et de ses personnels, en particulier de sa direction, de son équipe d’hygiène hospitalière et de son comité de lutte contre les infections nosocomiales. Depuis 2012, une nouvelle version de l'indicateur ICALIN, plus exigeante, a été publiée.
Les scores sont notés sur 100 puis font l’objet d’un classement de A à E. Le score A le plus élevé indique que l’établissement fait partie des établissements les plus en avance sur l’indicateur. L’objectif du ministère de la santé est que les établissements se situent en classe A ou B.
Le score ICALIN est l’indice composite de lutte contre les infections nosocomiales. Le score ICA- LISO est l’indicateur composite de lutte contre les infections du site opératoire. Le score ICSHA est l’indicateur composite d’utilisation des solutions hydro-alcooliques.

Les résultats 2016 publiés en 2017 témoignent des progrès réalisés :
- score ICALIN : A ;
- score ICA-LISO : B ;
- score ICSHA : B.

La progression des scores est un objectif de performance repris dans notre programme d’amélioratio continue de la qualité et de la sécurité des soins.