La CGT annonce « un déficit cumulé de près de 50 millions d’euros ». Une situation qui a, précise le syndicat, « des conséquences sur l’ensemble des projets, investissements et travaux de modernisation attendus depuis 20 ans ». Il dénonce aussi « l’extrême vétusté du bloc opératoire », « l'absence de cohésion des projets médicaux » et « un groupement hospitalier de territoire incohérent ».
Sa secrétaire, Josette Risterucci, précise que, depuis 1992, face à un hôpital livré en juin 1985, « il a fallu pallier les incohérences d’un bâtiment hors normes ». Si le problème n’est certes pas spécifique à la Corse, la CGT stigmatise « les politiques libérales à outrance, faisant de la santé une marchandise ». Elle rappelle : « Nous sommes aussi confrontés aux problèmes liés à l’insularité : surcoûts dans tous les domaines, activités à effets de seuil minimum non rentables, obligation d’hospitalisation et de consultations spécialisées sur le continent, étranglement des établissements de santé par ces contraintes financières supplémentaires ».
Le détail du déficit
Selon la CGT, le déficit cumulé de 50 millions € comprend :
- 22,76 millions € de dettes aux fournisseurs avec un délai de paiement de 222 jours,
- 5,18 millions € de dettes fiscales et sociales,
- 3,756 millions € de dettes diverses,
- 37 millions € d’emprunt à rembourser,
- Moins 9 millions € de fond de roulement
- Moins 4,5 millions € de capacité d’autofinancement …..
Des travaux réalisés
Pour autant, souligne la CGT, des travaux urgents de mise en conformité dans le domaine de la sécurité incendie et électrique ont été réalisés. L'installation de la climatisation sera finalisée en 2018. Un bâtiment administratif a été livré en 2017. Le SSR gériatrique a ouvert en novembre 2016, mais les 4 lits EVC ne le sont pas, faute de moyens financiers. S'y ajoutent l'ouverture de l’institut du sein et la modernisation du laboratoire. Le SSR cardio a ouvert uniquement en ambulatoire en 2017….
Deux questions se posent : comment résorber le déficit structurel ? Comment financer les besoins en investissements ? Sur ces deux points, la CGT demande un rattrapage du déficit structurel, un vrai projet exceptionnel d’investissement à 100%.
Sa secrétaire, Josette Risterucci, précise que, depuis 1992, face à un hôpital livré en juin 1985, « il a fallu pallier les incohérences d’un bâtiment hors normes ». Si le problème n’est certes pas spécifique à la Corse, la CGT stigmatise « les politiques libérales à outrance, faisant de la santé une marchandise ». Elle rappelle : « Nous sommes aussi confrontés aux problèmes liés à l’insularité : surcoûts dans tous les domaines, activités à effets de seuil minimum non rentables, obligation d’hospitalisation et de consultations spécialisées sur le continent, étranglement des établissements de santé par ces contraintes financières supplémentaires ».
Le détail du déficit
Selon la CGT, le déficit cumulé de 50 millions € comprend :
- 22,76 millions € de dettes aux fournisseurs avec un délai de paiement de 222 jours,
- 5,18 millions € de dettes fiscales et sociales,
- 3,756 millions € de dettes diverses,
- 37 millions € d’emprunt à rembourser,
- Moins 9 millions € de fond de roulement
- Moins 4,5 millions € de capacité d’autofinancement …..
Des travaux réalisés
Pour autant, souligne la CGT, des travaux urgents de mise en conformité dans le domaine de la sécurité incendie et électrique ont été réalisés. L'installation de la climatisation sera finalisée en 2018. Un bâtiment administratif a été livré en 2017. Le SSR gériatrique a ouvert en novembre 2016, mais les 4 lits EVC ne le sont pas, faute de moyens financiers. S'y ajoutent l'ouverture de l’institut du sein et la modernisation du laboratoire. Le SSR cardio a ouvert uniquement en ambulatoire en 2017….
Deux questions se posent : comment résorber le déficit structurel ? Comment financer les besoins en investissements ? Sur ces deux points, la CGT demande un rattrapage du déficit structurel, un vrai projet exceptionnel d’investissement à 100%.
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