Outre les liaisons aux aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, les deux premiers du pays, la DGAC a exigé des transporteurs qu'ils renoncent au quart de leurs vols à Beauvais, plateforme "low-cost" où sont notamment basés des appareils de la compagnie irlandaise Ryanair. "En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l’ensemble des aéroports français", a prévenu l'administration.
En Corse, des retards à prévoir, mais le service public assuré
Concernant les liaisons entre la Corse et le continent, la compagnie Air Corsica indique qu’aucune annulation n’est envisagée sur les vols relevant de la délégation de service public. En revanche, des retards sont à prévoir dans l’ensemble des aéroports insulaires, aussi bien pour les vols opérés par la compagnie insulaire que par les autres. Certains vols hors service public pourraient également être impactés, sans qu’il soit possible à ce stade d’en connaître la liste exacte.
Des réunions infructueuses
Après deux réunions de "conciliation" infructueuses avec la DGAC, la dernière lundi, le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'UNSA-ICNA, a maintenu son appel à la grève jeudi et vendredi.
L'organisation syndicale, qui a rassemblé 17% des voix aux dernières élections professionnelles, a estimé que l'administration n'avait formulé "aucune réponse aux alertes transmises pourtant depuis des semaines", et cité parmi ses griefs un "sous-effectif structurel", des "projets techniques en échec" et un "management toxique". "La DGAC reconnaît les difficultés liées à la situation de sous-effectif chronique, qui affectent la qualité du service rendu aux compagnies aériennes. C’est précisément pour y remédier qu’elle défend un plan de recrutement ambitieux, inscrit dans une stratégie pluriannuelle, afin de garantir un service performant et sécurisé", avait fait valoir l'administration la semaine dernière.
Celle-ci avait par ailleurs dit "regrette(r) profondément le choix de ces dates (du 3 et 4 juillet), qui correspondent aux jours les plus chargés de l'année, en raison des nombreux départs en vacances sur cette période".
L'UNSA-ICNA a été rejointe jeudi dernier dans ce mouvement par le troisième syndicat de contrôleurs, l'USAC-CGT (16% des suffrages), qui avait dénoncé lui aussi un "contexte social fortement dégradé" à la DGAC, mais appelé à la grève le 3 juillet seulement. "La DGAC ne semble pas avoir mesuré le niveau d’exaspération de ses agents", a fait valoir cette dernière organisation lundi.
Le premier syndicat de contrôleurs, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l'AFP ne pas appeler à la grève.
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