- 42 à 19 : La marque est lourde ?
- On ne reste pas près d'un mois sans jouer sans en payer les conséquences. Surtout pour un club comme le nôtre. Pour faire face il faut le physique et le mental. Comme nous travaillons tous, vous savez qu'il nous est, déjà, difficile de nous entraîner en temps normal. Imaginez quand nous ne jouons pas... Lorsque la compétition est là, la motivation grandit un peu mais aujourd'hui cela ne suffit plus à ce niveau.
- C'est à dire ?
- A La Valette nous sommes tombés sur une équipe qui, sur le plan physique, nous était supérieure. Une équipe parfaitement organisée dont le volume de jeu n'avait rien de comparable avec le nôtre. Cela a mis en évidence la différence qui, aujourd'hui, existe entre une formation qui est 100% amateur et une autre qui l'est beaucoup moins.
- Cela suffit à expliquer les 4 essais encaissés en l'espace de 40 minutes ?
- L'absence de compétition c'est certain nous a desservi. L'équipe qui a débuté la rencontre était aussi un peu tendre. Mais cela relève des choix des entraîneurs qui font un excellent travail que je respecte. La seconde période a été d'un meilleur tonneau : là nous avons fait pratiquement jeu égal avec l'adversaire avec deux essais de part et d'autre.
- La Valette était supérieur au RC Aubagne que vous avez battu en Provence ?
- A Aubagne, sur notre lancée de notre premier match à Volpaghju le 20 Septembre, l'amour du maillot, la foi qui est la nôtre, la passion et l'envie l'ont emporté sur tout le reste. Mais aujourd'hui le rugby est entré dans une nouvelle ère. "L'affectif" n'existe plus. Toutes ces valeurs risquent d'être rapidement battues en brèche.
- Ce sont les vôtres aussi ?
- Je suis encore là par passion. Je prends plaisir à partager le vestiaire avec des jeunes de valeur. Et je suis vraiment content de pouvoir apporter ma contribution au club à ce niveau.
- Justement quel peut être l'avenir immédiat de Bastia XV en Fédérale 3 ?
- Malgré la défaite à La Valette, qui n'a rien de dramatique, nous allons mettre à notre actif une belle saison parce que tous nous allons nous donner à 200% pour compenser ce qui nous différencie aujourd'hui des autres clubs au plan des infrastructures et des moyens. Dans ce domaine nous savons que nous sommes condamnés à faire avec ce que nous avons.
- Dimanche Aix sera à Volpaghju : ce sera une bonne occasion de vous rattraper ?
- Ce n'est pas parce que Aix vient d'accéder qu'il faut considérer que c'est un match facile qui nous attend. Bien au contraire. Les Aixois ont effectué un gros recrutement. Et à cette occasion, encore, nous devrons faire appel à nos valeurs pour espérer obtenir un bon résultat.
- On ne reste pas près d'un mois sans jouer sans en payer les conséquences. Surtout pour un club comme le nôtre. Pour faire face il faut le physique et le mental. Comme nous travaillons tous, vous savez qu'il nous est, déjà, difficile de nous entraîner en temps normal. Imaginez quand nous ne jouons pas... Lorsque la compétition est là, la motivation grandit un peu mais aujourd'hui cela ne suffit plus à ce niveau.
- C'est à dire ?
- A La Valette nous sommes tombés sur une équipe qui, sur le plan physique, nous était supérieure. Une équipe parfaitement organisée dont le volume de jeu n'avait rien de comparable avec le nôtre. Cela a mis en évidence la différence qui, aujourd'hui, existe entre une formation qui est 100% amateur et une autre qui l'est beaucoup moins.
- Cela suffit à expliquer les 4 essais encaissés en l'espace de 40 minutes ?
- L'absence de compétition c'est certain nous a desservi. L'équipe qui a débuté la rencontre était aussi un peu tendre. Mais cela relève des choix des entraîneurs qui font un excellent travail que je respecte. La seconde période a été d'un meilleur tonneau : là nous avons fait pratiquement jeu égal avec l'adversaire avec deux essais de part et d'autre.
- La Valette était supérieur au RC Aubagne que vous avez battu en Provence ?
- A Aubagne, sur notre lancée de notre premier match à Volpaghju le 20 Septembre, l'amour du maillot, la foi qui est la nôtre, la passion et l'envie l'ont emporté sur tout le reste. Mais aujourd'hui le rugby est entré dans une nouvelle ère. "L'affectif" n'existe plus. Toutes ces valeurs risquent d'être rapidement battues en brèche.
- Ce sont les vôtres aussi ?
- Je suis encore là par passion. Je prends plaisir à partager le vestiaire avec des jeunes de valeur. Et je suis vraiment content de pouvoir apporter ma contribution au club à ce niveau.
- Justement quel peut être l'avenir immédiat de Bastia XV en Fédérale 3 ?
- Malgré la défaite à La Valette, qui n'a rien de dramatique, nous allons mettre à notre actif une belle saison parce que tous nous allons nous donner à 200% pour compenser ce qui nous différencie aujourd'hui des autres clubs au plan des infrastructures et des moyens. Dans ce domaine nous savons que nous sommes condamnés à faire avec ce que nous avons.
- Dimanche Aix sera à Volpaghju : ce sera une bonne occasion de vous rattraper ?
- Ce n'est pas parce que Aix vient d'accéder qu'il faut considérer que c'est un match facile qui nous attend. Bien au contraire. Les Aixois ont effectué un gros recrutement. Et à cette occasion, encore, nous devrons faire appel à nos valeurs pour espérer obtenir un bon résultat.