Bernard Cazaban-Mazerolle et Claudia Battesti exposent au 10 novembre à la Galerie Noir et Blanc à Bastia.
Claudia Battesti nous invite à découvrir sa « Cavalerie »
« Loin du récit historique et très descriptif de la Tapisserie de Bayeux, j’en subtilise quelques images rassemblées en un court métrage de plans figés, une lanterne magique projetant épars des moments de cette grande œuvre de propagande, la conquête victorieuse de Guillaume, Duc de Normandie, Dux Willem, une épopée militaire, croisade en punition du parjure de Harold, neveu d’Edouard, Roi d’Angleterre » explique l’artiste. « En remontant le temps, des façades bastiaises puis gratte-ciel d’Asie vers la Tapisserie visitée à cinquante années d’ici, je cheminais dans la forêt de mon enfance, mais plus avant encore je revoyais les séances de ciné-club de ma jeunesse. Dans cette « Bataille de Hastings », ma bataille prend des formes de bande dessinée ou de kinétoscope. Outre le récit de la conquête du Royaume d’Angleterre par Willem contre l’imposteur Harold, mon attachement à peindre les panneaux d’une broderie, les images se succèdent en y reprenant les codes, les cavaliers vêtus du haubert, coiffés du casque nasal, brandissant épées, lances et boucliers, les chevaux précipités dans un tournoi bien rangé, alignés en perspective. Il me fallait retrouver le rythme de cette chevauchée où les cavaliers se bousculent et voltigent »
« Loin du récit historique et très descriptif de la Tapisserie de Bayeux, j’en subtilise quelques images rassemblées en un court métrage de plans figés, une lanterne magique projetant épars des moments de cette grande œuvre de propagande, la conquête victorieuse de Guillaume, Duc de Normandie, Dux Willem, une épopée militaire, croisade en punition du parjure de Harold, neveu d’Edouard, Roi d’Angleterre » explique l’artiste. « En remontant le temps, des façades bastiaises puis gratte-ciel d’Asie vers la Tapisserie visitée à cinquante années d’ici, je cheminais dans la forêt de mon enfance, mais plus avant encore je revoyais les séances de ciné-club de ma jeunesse. Dans cette « Bataille de Hastings », ma bataille prend des formes de bande dessinée ou de kinétoscope. Outre le récit de la conquête du Royaume d’Angleterre par Willem contre l’imposteur Harold, mon attachement à peindre les panneaux d’une broderie, les images se succèdent en y reprenant les codes, les cavaliers vêtus du haubert, coiffés du casque nasal, brandissant épées, lances et boucliers, les chevaux précipités dans un tournoi bien rangé, alignés en perspective. Il me fallait retrouver le rythme de cette chevauchée où les cavaliers se bousculent et voltigent »
Les « Aquarellismes » de Bernard Cazaban-Mazerolles. Diplômé des Beaux-Arts de Paris, notre artiste a exercé le métier d’architecte pendant vingt ans sur le territoire de la république de Djibouti, avant de regagner Paris où il se reconvertit à la coordination de gros chantiers en Ile de France. Paris devient son terrain de jeu photographique, et notamment la rue, abordée au travers du noir et blanc argentique, avant de se convertir à la couleur, puis au numérique, en 2014. Membre de l’Académie Européenne des Arts-France, Bernard Cazaban-Mazerolles expose Galerie Thuillier, à Paris dans le Marais, puis à Millau. Installé depuis quelques années à Bastia, il explore de nouveaux horizons, publie dans les magazines spécialisés, expose sur les murs du Parc Galéa comme sur les grilles de la mairie de la ville de Bastia, avant de se lancer dans la série « matériographies», que la Galerie Noir et Blanc s’est proposée de faire connaître au travers d’une récente exposition. Dans une approche très différente, la série « Aquarellismes» évoque plus qu’elle ne dépeint, à contre-courant de l’hyper définition générée par la course aux pixels. La déformation plus ou moins importante du réel, combinée au traitement parfois appuyé des couleurs, contribue à transmettre l’émotion de la chose vue, que ce soit à Bastia, l’Ile Rousse, ou Saint Florent.
La Galerie expose aussi la 2e partie de la collection de plusieurs artistes : Agnello-Tafani , Agostini Pascal, AntoTomasini, Azara Janine, Battesti Jeannine, Brothier Thérèse, Casanova Beatrice, Ciosi Nicole, Elliot Christopher Frets, Giovannangeli Jean-Pierre, Graziani Marie-France, Graziani Patrice, Ioanna, Lorenzi Victor, MinenLamare Monyke, Pardon Pierre, Renard Patrice, Rinaldi Michel, SalviniFanfan,, Schmit Myriam, Simon-Serramondi Nicole, Tomasini Anto et Vallerotonda Frédérique.
La Galerie expose aussi la 2e partie de la collection de plusieurs artistes : Agnello-Tafani , Agostini Pascal, AntoTomasini, Azara Janine, Battesti Jeannine, Brothier Thérèse, Casanova Beatrice, Ciosi Nicole, Elliot Christopher Frets, Giovannangeli Jean-Pierre, Graziani Marie-France, Graziani Patrice, Ioanna, Lorenzi Victor, MinenLamare Monyke, Pardon Pierre, Renard Patrice, Rinaldi Michel, SalviniFanfan,, Schmit Myriam, Simon-Serramondi Nicole, Tomasini Anto et Vallerotonda Frédérique.
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