Dominique Agostini (à gauche) délégué régional du PFE et et Giovanni Germain-Ticchi en 2018
En 2024, les électeurs seront appelés aux urnes dans le cadre des élections européennes, qui définiront les représentants français au parlement européen. Parmi les listes déjà déclarées, figure notamment celle du Parti fédéraliste, branche hexagonale du Parti fédéraliste européen. « C’est un petit parti, mais il est quand même représenté dans 23 pays de l’Union », note Dominique Agostini, le responsable régional en charge de la Corse. « Donc on va repartir en campagne encore plus fort que la première fois. »
Mais le délégué régional le sait, « en Corse, l’Europe n’est pas la priorité majeure du public, alors que c’est pourtant quelque chose de primordial ». La tâche s’annonce donc rude pour mobiliser des électeurs pendant l’année précédant le scrutin. « Notre plan au niveau national, c’est d’aller faire la tournée des communes, d’essayer de se rendre pratiquement dans les 36 000 communes du pays », reprend Dominique Agostini. « Il faut aller voir les maires, ce sont eux qui font la politique. »
Mais le délégué régional le sait, « en Corse, l’Europe n’est pas la priorité majeure du public, alors que c’est pourtant quelque chose de primordial ». La tâche s’annonce donc rude pour mobiliser des électeurs pendant l’année précédant le scrutin. « Notre plan au niveau national, c’est d’aller faire la tournée des communes, d’essayer de se rendre pratiquement dans les 36 000 communes du pays », reprend Dominique Agostini. « Il faut aller voir les maires, ce sont eux qui font la politique. »
Trois ou quatre Corses sur la liste nationale
Au niveau de l’île, le représentant du Parti fédéraliste entamera bientôt sa « tournée des popotes », et ne sera pas seul à effectuer cette tâche de longue haleine. « Normalement, on sera trois ou quatre Corses sur la liste nationale, qui comportera au total 80 personnes. Mais je ne peux pas encore donner les autres noms. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il y aura une personnalité de Bastia tout en haut de la liste. »
Dans le cadre de cette campagne, le président du parti Yves Gernigon se déplacera d'ailleurs sur l’île, car Dominique Agostini l’assure, « il aime beaucoup la Corse, et il est très ouvert au développement des cultures corses ». Justement, la mise en valeur du patrimoine régional semble être au cœur des motivations des fédéralistes. « On milite pour qu’il y ait un changement de constitution, afin que la France prenne la forme d’un État fédéral. Et cela prendrait vraiment en compte les particularités régionales. »
L’autre objectif, c’est « l’harmonisation des lois européennes ». En clair, parvenir à une uniformisation de tous les pays membres de l’UE sur différents aspects : justice, police, environnement, économie…. Mais les résultats sont pour le moment timides. En 2019, le Parti fédéraliste a recueilli moins de 100 voix en Corse.
Dans le cadre de cette campagne, le président du parti Yves Gernigon se déplacera d'ailleurs sur l’île, car Dominique Agostini l’assure, « il aime beaucoup la Corse, et il est très ouvert au développement des cultures corses ». Justement, la mise en valeur du patrimoine régional semble être au cœur des motivations des fédéralistes. « On milite pour qu’il y ait un changement de constitution, afin que la France prenne la forme d’un État fédéral. Et cela prendrait vraiment en compte les particularités régionales. »
L’autre objectif, c’est « l’harmonisation des lois européennes ». En clair, parvenir à une uniformisation de tous les pays membres de l’UE sur différents aspects : justice, police, environnement, économie…. Mais les résultats sont pour le moment timides. En 2019, le Parti fédéraliste a recueilli moins de 100 voix en Corse.