"La messe n'est pas dite". C'est le titre du dernier livre écrit par le président du parti Reconquête Eric Zemmour. Il parcourt actuellement la France pour venir à la rencontre de ses lecteurs et il était ce samedi au centre culturel du Leclerc-Baleone. Près de 150 personnes, sympathisants, familles, jeunes, ont fait le déplacement.
La dédicace a débuté vers 16h30 sans heurts. L'essayiste a été accueilli par des applaudissements et un "Zemmour Président" avant de se plier à l'exercice : photos souvenirs, temps d’échanges... Chaque lecteur est reparti avec un mot du président de Reconquête et a apprécié la rencontre, "l'occasion de voir le personnage, de sentir son énergie personnel".
Dans la file d'attente, Pierre-François, étudiant à Corte. Il était heureux d'être là pour pouvoir échanger avec le président de Renaissance. "Ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de rencontrer un responsable politique de cette envergure." Comme beaucoup d'autres personnes présentes aujourd'hui, l'étudiant a déjà parcouru les pages de "La messe n'est pas dite". Une lecture très intéressante selon lui même s'il peut avoir des points de désaccords. "C'est quelqu'un qui dans son livre aime nous fait vivre la politique et l'histoire, il faut apprécier. C'est très convaincant. Il a réussi à captiver le lecteur."
Dominique Vinciguerra, "Zemmourien" de la première heure, a fait le déplacement depuis Sartène pour manifester son soutien à Eric Zemmour "qui défend notre identité, notre civilisation par rapport aux agressions de l'islam. Mon combat essentiel, c'est l'islamisation du pays."
Olivier Battistini, maître de conférence en histoire, qui connaît le président de Reconquête depuis toujours, était présent pour cette séance de dédicace. Pour lui, les hommes politiques qui nous gouvernent en Europe Occidentale aujourd'hui sont incapables de concevoir l'essentiel, c'est à dire qu'une civilisation est mortelle et qu'il faut la défendre. Aux yeux du chercheur, Eric Zemmour qui rappelle t-il est "historien, lettré, homme d'action" "est le seul capable peut être de nous sauver parce qu'il s'agit d'une guerre de civilisation."
Vers 17 heures, devant l’entrée du magasin, on pouvait entendre "Faites attention il y a Monsieur Zemmour à l’intérieur". Quelques citoyens, emmenés par la militante Isaline Choury-Amalric, ont brandi des pancartes. "Aujourd'hui, c'est la lutte antifasciste. Le fascisme monte partout en Europe et je ne supporte pas que Zemmour soit ici (...). J'ai entendu dire que Bardella va venir, ça sera pareil. Espérons qu'on sera à temps pour être plus nombreux. Mais même si j'étais seule ou si nous étions 2, je serai là avec ma pancarte parce qu'il est temps d'organiser la résistance (...) indiquait la militante.
La dédicace a débuté vers 16h30 sans heurts. L'essayiste a été accueilli par des applaudissements et un "Zemmour Président" avant de se plier à l'exercice : photos souvenirs, temps d’échanges... Chaque lecteur est reparti avec un mot du président de Reconquête et a apprécié la rencontre, "l'occasion de voir le personnage, de sentir son énergie personnel".
Dans la file d'attente, Pierre-François, étudiant à Corte. Il était heureux d'être là pour pouvoir échanger avec le président de Renaissance. "Ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de rencontrer un responsable politique de cette envergure." Comme beaucoup d'autres personnes présentes aujourd'hui, l'étudiant a déjà parcouru les pages de "La messe n'est pas dite". Une lecture très intéressante selon lui même s'il peut avoir des points de désaccords. "C'est quelqu'un qui dans son livre aime nous fait vivre la politique et l'histoire, il faut apprécier. C'est très convaincant. Il a réussi à captiver le lecteur."
Dominique Vinciguerra, "Zemmourien" de la première heure, a fait le déplacement depuis Sartène pour manifester son soutien à Eric Zemmour "qui défend notre identité, notre civilisation par rapport aux agressions de l'islam. Mon combat essentiel, c'est l'islamisation du pays."
Olivier Battistini, maître de conférence en histoire, qui connaît le président de Reconquête depuis toujours, était présent pour cette séance de dédicace. Pour lui, les hommes politiques qui nous gouvernent en Europe Occidentale aujourd'hui sont incapables de concevoir l'essentiel, c'est à dire qu'une civilisation est mortelle et qu'il faut la défendre. Aux yeux du chercheur, Eric Zemmour qui rappelle t-il est "historien, lettré, homme d'action" "est le seul capable peut être de nous sauver parce qu'il s'agit d'une guerre de civilisation."
Vers 17 heures, devant l’entrée du magasin, on pouvait entendre "Faites attention il y a Monsieur Zemmour à l’intérieur". Quelques citoyens, emmenés par la militante Isaline Choury-Amalric, ont brandi des pancartes. "Aujourd'hui, c'est la lutte antifasciste. Le fascisme monte partout en Europe et je ne supporte pas que Zemmour soit ici (...). J'ai entendu dire que Bardella va venir, ça sera pareil. Espérons qu'on sera à temps pour être plus nombreux. Mais même si j'étais seule ou si nous étions 2, je serai là avec ma pancarte parce qu'il est temps d'organiser la résistance (...) indiquait la militante.
Entretien avec Eric Zemmour
- Pouvez-vous nous présenter ce livre dans les grandes lignes et le message qu'il porte ?
- Pour vous, l'affirmation de l'identité chrétienne est l'une des solutions face à la montée de l'islamisme. Est-ce que vous pensez que ce sursaut chrétien est possible en France ?
- Est-ce que vous gardez espoir lorsque vous vous déplacez sur des territoires comme la Corse où les valeurs et les racines chrétiennes sont ancrées, fortes et revendiquées, on l'a vu avec la Croix de Quasquara.
- C'est d'abord un éloge du catholicisme. J'explique à quel point le catholicisme a fait la France. Je dis l'église a fait les rois, les rois ont fait la nation et la nation a fait la République. Sans le Christianisme, il n'y a plus de France. Or, nous vivons la fin d'une longue période de déchristianisation qui a commencé au milieu du XVIIIe siècle et qui s'achève aujourd'hui et les Chrétiens deviennent une minorité dans leur propre pays, d'autant plus qu'il y a un autre mouvement, qui est une islamisation massive avec des millions de musulmans qui apportent leurs mœurs, leurs traditions, leur culture, leur dieu, en sachant que, contrairement à ce que croient beaucoup de gens en particulier dans la classe politique, selon le beau mot de Rémi Brague, l'islam n'est pas le christianisme des arabes. Le livre c'est ça. Pour sauver la France, il faut absolument renouer avec nos racines chrétiennes. Tout le problème, c'est que le christianisme repose sur la foi (...) c'est non seulement une foi mais c'est aussi une identité qui repose sur la peinture, la musique, la littérature, l'architecture, le droit et ça, on peut l'enseigner aux enfants. Que tous les Français se réapproprient ça. On peut évidemment être Français et ne pas être catholiques si on n'a pas la foi mais en revanche, on ne peut pas d'après moi être Français si on n'est pas d'identité chrétienne. Tout l'enjeu est là et je pense que c'est un combat essentiel et existentiel.
- Pour vous, l'affirmation de l'identité chrétienne est l'une des solutions face à la montée de l'islamisme. Est-ce que vous pensez que ce sursaut chrétien est possible en France ?
- Je pense qu'il y a, je ne dis pas que c'est sûr évidemment, je dis qu'il y a des frémissements, je vois dans une jeunesse française et occidentale un mouvement de rechristianisation, de redécouverte du catholicisme, du christianisme. On le voit dans tous les pays, que ce soit aux États-Unis, en Europe. Je pense qu'il y a là, la conséquence d'un choc et d'un affrontement symbolique en tout cas avec l'Islam et avec une jeunesse musulmane qui affiche avec ostentation voire arrogance et violence, son identité religieuse et il y a une réaction et je pense que c'est c'est sain et que ça permettra peut-être de sauver la France pour qu'elle reste la France. Sinon ça ne sera plus la France.
- Est-ce que vous gardez espoir lorsque vous vous déplacez sur des territoires comme la Corse où les valeurs et les racines chrétiennes sont ancrées, fortes et revendiquées, on l'a vu avec la Croix de Quasquara.
- Je vais vous le dire sans démagogie aucune, les Corses sont un exemple. Je les admire de défendre comme ça leur identité, leur terre. Je pense que tous les Français devraient prendre exemple sur les Corses, vraiment je suis sincère (...) Tous les Français devraient prendre exemple sur les Corses, sur leur attachement à leur terre et à leur identité, c'est essentiel. Nous ne sommes plus dans le passé où c'était compliqué entre l'identité corse et l'identité française...tout ce temps-là est révolu, aujourd'hui c'est soit on se sauve tous ensemble, soit on meurt tous ensemble, et je tiens ce même discours dans les autres pays européens. Je l'ai dit aux Anglais, que j'ai détesté pendant des années à cause de Napoléon.
-
Ajaccio : après une « vive altercation » avec des parents d’élèves, l’Académie de Corse apporte son soutien à deux enseignantes de l’école de Pietralba
-
À Ajaccio, le collège du Stilettu inaugure un parcours inédit de sensibilisation aux pratiques mafieuses
-
Faux rapport sur les bandes criminelles en Corse : Jean-Toussaint Plasenzotti répond à Alexandre Farina
-
WUKF France était à Ajaccio pour promouvoir un karaté pluridisciplinaire
-
Des titres de championnes de France et vice-championne de France pour le club Acqua Synchro Bastia












Envoyer à un ami
Version imprimable





