Ce choix est d’autant plus contestable qu’une révision récente des Obligations de service public sur le bord à bord augmentera l’activité des agents d’Air France sur les escales notamment de Bastia et Ajaccio.
Il est d’autant plus inacceptable que les agents de Calvi, soucieux du maintien du service public, ont fait depuis des mois tous les efforts pour gagner en « productivité » comme cela leur est demandé par la direction de la compagnie.
Dans les faits cela se traduit par une réduction du personnel, l’annualisation du temps de travail, pas de congé l’été… pour 3 agents à temps plein et 4 à temps partiel.
Ce choix unilatéral de la direction d’Air France est une véritable provocation quand on sait l’intérêt pour les usagers de ce comptoir de proximité souvent sollicité pour des rattrapages d’erreurs en particulier pour les déplacements médicaux.
De même il sera impossible de renseigner, de délivrer un billet en dernière minute, de faire face à un retard ou une annulation de vol...
Ce processus d’adaptation continue à la concurrence déloyale des low cost, encouragée par les CCI, elles mêmes soutenues par la majorité régionale dans l’objectif d’augmenter l’activité low cost, doit être stoppé.
En conséquence nous demandons à la direction d’Air France de renoncer à ce projet de casse du service public et de maintenir le comptoir de Calvi et les agents à leurs postes.
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