A Morosaglia, Ed Auble entre Jean-Félix Acquaviva et le président de l'association pour la réhabilitation du couvent St François d'Assise
Créée en 1946, la Paoli Business & Professional Association accompagne les entreprises locales de Paoli City, en Pennsylvanie. « Notre mission est d’apporter de la valeur aux acteurs économiques de notre ville et de favoriser un cadre de vie sûr et agréable », explique Ed Auble, président honoraire de l’association.Paoli City – 3 000 habitants – est la plus grande des cinq villes américaines portant ce nom. Elle s’est développée à l’emplacement d’une bataille sanglante de 1777, durant laquelle un régiment de révolutionnaires américains fut massacré par les troupes britanniques, à proximité d’une taverne décorée du portrait de Pascal Paoli. Son propriétaire, Joshua Evans, avait baptisé son auberge en hommage au héros corse, après qu’il eut été salué d’un toast à la Saint-Patrick.
« Paoli était alors bien connu chez nous : en 1755, il avait proclamé l’indépendance de la Corse. Il incarnait un idéal de liberté, un exemple pour les Américains en lutte pour leur propre indépendance », souligne Ed Auble. « Pour nous, le nom de Paoli symbolise la démocratie. La Constitution des États-Unis puise en partie son inspiration dans celle qu’il avait rédigée pour la Corse. »
Chaque année, un banquet célèbre sa naissance à Paoli City. Les liens entre la ville américaine et l’île sont profonds, comme le rappelle Carine Balli, chargée de mission à l’Assemblée de Corse : « Ed Auble était déjà venu en 2011 et 2017. Catherine Sorba, aujourd’hui disparue, avait œuvré pour créer un lien fort avec lui. Une délégation corse s’était rendue à Paoli City, et des relations d’amitié s’étaient nouées. »
C’est dans cet esprit qu’en avril dernier, Ed Auble a envoyé une plaque commémorative destinée à la chapelle de Morosaglia. Il a souhaité la découvrir en personne à l’occasion du tricentenaire de la naissance de Paoli.
« Le président de votre exécutif, Gilles Simeoni, était venu à Paoli City. Son discours prononcé au Lafayette College y est toujours conservé et affiché. La Constitution de Paoli fait partie des archives du collège », se souvient-il avec émotion.
En Corse, guidé par Carine Balli, Ed Auble a entamé son voyage par une visite aux Eaux d’Orezza. « Nous venons de renouveler le contrat de location-gérance de cette source minérale. C’est un dossier que je pilote, et Ed peut nous apporter des conseils précieux en matière d’industrie et de transition écologique », précise-t-elle.
À Morsiglia, il a assisté à une conférence passionnante de l’historien Jean-Christophe Liccia sur les Américains du Cap Corse. En Balagne, il a rencontré plusieurs associations et évoqué un projet de jumelage entre le collège Pascal Paoli de L’Île-Rousse et une école de Paoli City.
Le 14 juillet, il était à Morosaglia – non pour la prise de la Bastille, mais pour celle de l’indépendance corse de 1755. Dans la chapelle du hameau de la Stretta, en compagnie de nne-Laure Santucci conseillère exécutive en charge de la Culture et du Patrimoine notamment, il a pu contempler la plaque qu’il a offerte, désormais installée.
À Bastia, il a visité des lieux peu connus grâce au guide Jean-Michel Casanova, et rencontré des élus, parmi lesquels Jean-Félix Acquaviva, conseiller exécutif en charge des relations internationales.
« Les Corses sont nos amis. Je suis ici pour renforcer cette amitié et créer des ponts durables, notamment avec la jeunesse. Mon voyage repose sur trois piliers : le patrimoine, l’économie et l’éducation. »
Parmi les projets évoqués : la création d’une plateforme web commune entre Paoli City et la Corse, pour faire vivre cette relation singulière de part et d’autre de l’Atlantique.
« Paoli était alors bien connu chez nous : en 1755, il avait proclamé l’indépendance de la Corse. Il incarnait un idéal de liberté, un exemple pour les Américains en lutte pour leur propre indépendance », souligne Ed Auble. « Pour nous, le nom de Paoli symbolise la démocratie. La Constitution des États-Unis puise en partie son inspiration dans celle qu’il avait rédigée pour la Corse. »
Chaque année, un banquet célèbre sa naissance à Paoli City. Les liens entre la ville américaine et l’île sont profonds, comme le rappelle Carine Balli, chargée de mission à l’Assemblée de Corse : « Ed Auble était déjà venu en 2011 et 2017. Catherine Sorba, aujourd’hui disparue, avait œuvré pour créer un lien fort avec lui. Une délégation corse s’était rendue à Paoli City, et des relations d’amitié s’étaient nouées. »
C’est dans cet esprit qu’en avril dernier, Ed Auble a envoyé une plaque commémorative destinée à la chapelle de Morosaglia. Il a souhaité la découvrir en personne à l’occasion du tricentenaire de la naissance de Paoli.
« Le président de votre exécutif, Gilles Simeoni, était venu à Paoli City. Son discours prononcé au Lafayette College y est toujours conservé et affiché. La Constitution de Paoli fait partie des archives du collège », se souvient-il avec émotion.
En Corse, guidé par Carine Balli, Ed Auble a entamé son voyage par une visite aux Eaux d’Orezza. « Nous venons de renouveler le contrat de location-gérance de cette source minérale. C’est un dossier que je pilote, et Ed peut nous apporter des conseils précieux en matière d’industrie et de transition écologique », précise-t-elle.
À Morsiglia, il a assisté à une conférence passionnante de l’historien Jean-Christophe Liccia sur les Américains du Cap Corse. En Balagne, il a rencontré plusieurs associations et évoqué un projet de jumelage entre le collège Pascal Paoli de L’Île-Rousse et une école de Paoli City.
Le 14 juillet, il était à Morosaglia – non pour la prise de la Bastille, mais pour celle de l’indépendance corse de 1755. Dans la chapelle du hameau de la Stretta, en compagnie de nne-Laure Santucci conseillère exécutive en charge de la Culture et du Patrimoine notamment, il a pu contempler la plaque qu’il a offerte, désormais installée.
À Bastia, il a visité des lieux peu connus grâce au guide Jean-Michel Casanova, et rencontré des élus, parmi lesquels Jean-Félix Acquaviva, conseiller exécutif en charge des relations internationales.
« Les Corses sont nos amis. Je suis ici pour renforcer cette amitié et créer des ponts durables, notamment avec la jeunesse. Mon voyage repose sur trois piliers : le patrimoine, l’économie et l’éducation. »
Parmi les projets évoqués : la création d’une plateforme web commune entre Paoli City et la Corse, pour faire vivre cette relation singulière de part et d’autre de l’Atlantique.
La plaque offerte par la «Paoli Business & Professional Association » de la ville de Paoli City en Pennsylvanie.
-
U tempu in Corsica
-
Ajaccio : après une « vive altercation » avec des parents d’élèves, l’Académie de Corse apporte son soutien à deux enseignantes de l’école de Pietralba
-
À Ajaccio, le collège du Stilettu inaugure un parcours inédit de sensibilisation aux pratiques mafieuses
-
Faux rapport sur les bandes criminelles en Corse : Jean-Toussaint Plasenzotti répond à Alexandre Farina
-
WUKF France était à Ajaccio pour promouvoir un karaté pluridisciplinaire












Envoyer à un ami
Version imprimable





