Cette enquête, illégale, allait manifestement porter atteinte au principe de laïcité mais également aux libertés fondamentales car elle était destinée à questionner les élèves notamment sur leurs pratiques religieuses sans pour autant garantir l’anonymat des réponses. Il est également très étonnant que les universitaires « chevronnés » qui encadraient les étudiants en charge du questionnaire n’aient pas mesuré le risque évident d’accentuation du communautarisme.
En Corse, comme partout sur le territoire national, l’Ecole de la République doit être préservée. Aussi, La FCPE de la Corse du sud appelle TOUS les élus de la Corse et plus particulièrement ceux de la Collectivité Territoriale, à ne pas l’instrumentaliser à des fins politiques.
La FCPE de la Corse du sud réaffirme, avec force, que l’Ecole de la République doit instruire et former des citoyens libres et éclairés qui pourront contribuer à l’avènement d’une société plus juste et plus solidaire.
Cette situation intolérable n'est pas acceptée par les enseignants et les parents d'élèves. »