C'est une bonne nouvelle pour les diabétiques. Le dispositif de la pompe à insuline, auparavant mis en place uniquement par le personnel médical qualifié en Corse, va désormais aussi pouvoir l'être dans les pharmacies insulaires. Un service de plus visant à soulager un monde en tension. "On n'a pas le personnel et les structures qui permettent de faire ce genre de choses, explique Sandrine Leandri, vice-présidente de l'USPO Corse (Union des Syndicats de Pharmacie d'Officine). On est une petite île et par rapport à des centres sur le continent, la mise en place est compliquée."
Si le dispositif est régulièrement utilisé chez les patients atteints de diabète de type 1, il est quasi inexistant chez les diabétiques de type 2. Mais grâce à l'appui d'un prestataire de santé, spécialisé dans les pompes à insuline, en délivrer devient plus facilement envisageable.
"On a de plus en plus de diabétologues qui mettent les patients sous pompe, puisque ça permet d'avoir un quotidien plus simple et un traitement beaucoup plus adapté sur les glycémies, détaille Tiffany Laurent, infirmière coordinatrice chez Timkl. Un patient avec des stylos à insuline - ce qu'on a l'habitude de connaître - va faire au minimum quatre injections par jour : une poue l'insuline lente et une pour chacun des trois repas. L'avantage de la pompe est qu'elle fonctionne 24h/24 et est personnalisée par rapport aux besoins."
Si le dispositif est régulièrement utilisé chez les patients atteints de diabète de type 1, il est quasi inexistant chez les diabétiques de type 2. Mais grâce à l'appui d'un prestataire de santé, spécialisé dans les pompes à insuline, en délivrer devient plus facilement envisageable.
"On a de plus en plus de diabétologues qui mettent les patients sous pompe, puisque ça permet d'avoir un quotidien plus simple et un traitement beaucoup plus adapté sur les glycémies, détaille Tiffany Laurent, infirmière coordinatrice chez Timkl. Un patient avec des stylos à insuline - ce qu'on a l'habitude de connaître - va faire au minimum quatre injections par jour : une poue l'insuline lente et une pour chacun des trois repas. L'avantage de la pompe est qu'elle fonctionne 24h/24 et est personnalisée par rapport aux besoins."
Une "cobaye" à l'origine du projet
Ensemble, les deux femmes ont délivré pour la première fois une pompe à insuline en Corse à l'une des patientes de la pharmacie du Finosello, diabétique insulino-dépendante depuis cinq ans. C'est justement de cette dernière, qui souhaite rester anonyme, qui a permis au projet de se concrétiser.
"Comme mon diabète n'arrive pas à être équilibré, mon diabétologue - situé à Paris - m'a proposé une pompe à insuline, ce qui n'est pas encore envisageable ici, raconte-t-elle. Je me suis rapprochée de la société via mon médecin, nous avons parlé une bonne partie de la matinée puis fait une réunion avec Sandrine pour aborder tous les sujets de la pompe : comment la mettre, la recharger, quand on peut l'enlever... La vie avec la pompe."
Le "cobaye", comme elle se définit avec humour, espère être la première d'une longue lignée de diabétiques à pouvoir bénéficier du dispositif. La pharmacienne, de son côté, est confiante sur le potentiel d'une telle initiative, au regard du nombre très important de patients atteints de diabète de type 2 en Corse. "J'en ai plusieurs qui viennent acheter leurs cartouches avec qui j'ai déjà discuté de leur prise en charge, assure Sandrine Leandri. Il y a aussi le côté relationnel qui rentre en compte : on ne va plus faire que de la dispensation d'insuline au patient mais aussi de l'accompagnement dans sa prise en charge. Intellectuellement, c'est satisfaisant et intéressant du point de vue médical."
Les pharmaciens souhaitant s'inscrire dans ce dispositif seront également formés par le prestataire afin de leur octroyer la possibilité de suivre le patient sur le long terme. Pour les diabétiques, les frais de la pompe à insuline sont intégralement pris en charge par la Sécurité Sociale.
"Comme mon diabète n'arrive pas à être équilibré, mon diabétologue - situé à Paris - m'a proposé une pompe à insuline, ce qui n'est pas encore envisageable ici, raconte-t-elle. Je me suis rapprochée de la société via mon médecin, nous avons parlé une bonne partie de la matinée puis fait une réunion avec Sandrine pour aborder tous les sujets de la pompe : comment la mettre, la recharger, quand on peut l'enlever... La vie avec la pompe."
Le "cobaye", comme elle se définit avec humour, espère être la première d'une longue lignée de diabétiques à pouvoir bénéficier du dispositif. La pharmacienne, de son côté, est confiante sur le potentiel d'une telle initiative, au regard du nombre très important de patients atteints de diabète de type 2 en Corse. "J'en ai plusieurs qui viennent acheter leurs cartouches avec qui j'ai déjà discuté de leur prise en charge, assure Sandrine Leandri. Il y a aussi le côté relationnel qui rentre en compte : on ne va plus faire que de la dispensation d'insuline au patient mais aussi de l'accompagnement dans sa prise en charge. Intellectuellement, c'est satisfaisant et intéressant du point de vue médical."
Les pharmaciens souhaitant s'inscrire dans ce dispositif seront également formés par le prestataire afin de leur octroyer la possibilité de suivre le patient sur le long terme. Pour les diabétiques, les frais de la pompe à insuline sont intégralement pris en charge par la Sécurité Sociale.