
L'ARS estime que le bilan régional est très encourageant.
Selon les données recueillies, 91 % des sites sont conformes aux normes de qualité européennes. Les baignades en mer se distinguent particulièrement, avec 90 % des sites classés en excellente qualité.
À l’inverse, les sites en eau douce sont plus sensibles aux pollutions ponctuelles et à la concentration des polluants, notamment à proximité des embouchures : seulement 35 % des sites d’eau douce atteignent le niveau d’excellence.
Plusieurs sites interdits ou déconseillés
En dépit de cette qualité générale élevée, certains secteurs ont présenté des niveaux de pollution préoccupants, entraînant des interdictions ou recommandations d’éviter la baignade.
En Corse-du-Sud
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Taravo : entre le Pont de Piconca (Corrano) et le Pont de Pinu (Ciamanacce)
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Bastelica : Ponte-Vecchio
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Cuttoli-Corticchiato : Pont de Cuttoli
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Coggia et Casaglione : Pont du Liamone
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Peri : Pont de Peri
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Porto-Vecchio : Alzu-di-Gallina
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Arbellara : Petit Niagara
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Lecci : Amont de la retenue
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Sartène : Pont génois Spina Cavallu
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Vico : Pont de Belfior
Haute-Corse
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Aléria : Base Nautique (site de loisir nautique, non reconnu comme site de baignade)
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Albertacce : Ponte Altu
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Altiani : Pont d’Altiani
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Penta di Casinca : Pont Acitaja
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Giuncaggio : Ernella – Base Kayak
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Morosaglia : Pont du Chemin de Fer
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Murato : Pont Elleracce
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Olmeta di Tuda : Pont Génois
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Sorbo Ocagnano : Marines de Sorbo
Des fermetures temporaires peuvent également être décidées en cas de non-conformité ponctuelle, le temps que la qualité de l’eau redevienne satisfaisante.
Il est bon également de relever que les amateurs de baignade, en mer ou en rivière, peuvent consulter à tout moment les résultats actualisés des analyses sur le site officiel du ministère de la Santé : www.baignades.sante.gouv.fr.
Baignades dans le Cavu et la Solenzara
Depuis 2015, un plan d’action régional encadre la gestion du risque de bilharziose sur les rivières du Cavu et de la Solenzara. Ce dispositif s’appuie sur les recommandations de l’ANSES et comprend la surveillance hebdomadaire des bulins (escargots d’eau douce) pour rechercher l’ADN du parasite, le dépistage renforcé et information des professionnels de santé, des aménagements des sites de baignade et l'information du public sur les précautions à prendre
Du 2 juin au 30 août, quatre points de prélèvement sont surveillés chaque semaine.
En cas de trace du parasite ou de cas avéré lié à la zone, la baignade est immédiatement interdite.
En 2024, 6 049 bulins ont été prélevés et 5 887 ont été analysés par PCR. Aucune trace du parasite n' a été détectée. Dès lors la baignade a été autorisée toute la saison sur les deux cours d’eau.
Pour 2025, ce protocole reste inchangé.