Les élus de la CAB ne veulent plus connaître une telle situation
Pour lui il faut, avant toute chose, intensifier le tri. Le tri qui est devenu indispensable aujourd'hui peut seul à l'avenir permettre à la région d'absorber ses déchets.
On sait que la Collectivité de Corse travaille dans ce sens et que les premiers effets de la prise de conscience régionale ne devraient pas tarder.
Pour autant ce ne sont ces travaux qui au cours des premières semaines permettront à la Corse de faire face à la crise annoncée.
En effet, les capacités de stockage autorisées dans les 3 sites actuels ne permettent pas d'absorber toute la production.
Les pistes sont de trois types pour François Tatti.
La première consiste à réussir à ouvrir un 4eme site de stockage. On sait que celui de Tallone est autorisé mais le projet est bloqué par la loi littorale et qu'il y a un problème d'acceptabilité politique. On sait, aussi, que la conformité du projet de Giuncaggio n'est pas démontrée.
Aujourd'hui tout le monde travaille d'arrache pied mais sans aucune certitude sur ce 4me site.
L'autre solution qui ne ferait pas davantage l'unanimité consisterait à augmenter les capacités administratives de l'île. Il s'agit de la responsabilité des autorités de l'Etat. " Avec l'augmentation des capacités autorisées nous pourrions absorber une grande partie des déchets" précisait notamment le président du Syvadec.
Enfin si l'on y était contraints il y a, bien sûr, celle de l'exportation. Mais à raison de 280€ la tonne cela risque de faire cher. Et de surcroït il n'est pas évident que l'on accepte ailleurs les ordures ménagères que l'on ne veut plus chez nous…
"Il s'agit là des mesures que nous avons prévu de mettre en œuvre au Syvadec. Une note va être adressée au président des communautés de communes membres du Syvadec et aux autorités compétentes pour mettre en débat notre proposition. Peut-être il y en aura t-il d'autres, et il faut le souhaiter, qui viendront enrichir ce débat. Pour notre part c'est l'option que nous préconisons" soulignait François Tatti.
Il faut l'espérer la Corse en a un énorme besoin
On sait que la Collectivité de Corse travaille dans ce sens et que les premiers effets de la prise de conscience régionale ne devraient pas tarder.
Pour autant ce ne sont ces travaux qui au cours des premières semaines permettront à la Corse de faire face à la crise annoncée.
En effet, les capacités de stockage autorisées dans les 3 sites actuels ne permettent pas d'absorber toute la production.
Les pistes sont de trois types pour François Tatti.
La première consiste à réussir à ouvrir un 4eme site de stockage. On sait que celui de Tallone est autorisé mais le projet est bloqué par la loi littorale et qu'il y a un problème d'acceptabilité politique. On sait, aussi, que la conformité du projet de Giuncaggio n'est pas démontrée.
Aujourd'hui tout le monde travaille d'arrache pied mais sans aucune certitude sur ce 4me site.
L'autre solution qui ne ferait pas davantage l'unanimité consisterait à augmenter les capacités administratives de l'île. Il s'agit de la responsabilité des autorités de l'Etat. " Avec l'augmentation des capacités autorisées nous pourrions absorber une grande partie des déchets" précisait notamment le président du Syvadec.
Enfin si l'on y était contraints il y a, bien sûr, celle de l'exportation. Mais à raison de 280€ la tonne cela risque de faire cher. Et de surcroït il n'est pas évident que l'on accepte ailleurs les ordures ménagères que l'on ne veut plus chez nous…
"Il s'agit là des mesures que nous avons prévu de mettre en œuvre au Syvadec. Une note va être adressée au président des communautés de communes membres du Syvadec et aux autorités compétentes pour mettre en débat notre proposition. Peut-être il y en aura t-il d'autres, et il faut le souhaiter, qui viendront enrichir ce débat. Pour notre part c'est l'option que nous préconisons" soulignait François Tatti.
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