La conférence de presse de samedi 17 septembre à Bastia
Lors d'un point presse organisé ce samedi 17 septembre à Bastia, Samir Becherigui, président de l’association, Matthieu Ricci, vice-présidente et la trésorière, Julia Ercoli reviennent sur la première année de vie de l'association.
Né en 2017 sous la forme d'un comité citoyen, Parolla di a Ghjuventù devient en 2021 une association qui a toujours dans son ADN l'objectif de faire émerger la voix de la jeunesse corse au-delà des divergences politiques, culturelles ou sociétales. "Tout au long de l'année nous sommes allés à la rencontre de la jeunesse à Corti, Aiacciu et Bastia pour prendre connaissance de leurs inquiétudes et principaux sujets qui en sont sortis sont le marché du travail, le logement, la protection de l’environnement, la mafia et les violences faites aux femmes. Mais aussi des problématiques dont on parle peu ou pas assez comme les addictions ou la prévention contre les IST." détaillent les trois membres fondateurs de l'association qui a fait de la lutte contre les addictions son principal combat. "La première chose qui a été réalisée lorsque nous avons touché à la thématique, a été d’inviter des experts, ainsi que la conseillère exécutive en charge de la jeunesse, Lauda Guidicelli, lors d’une rencontre. Ce débat a permis de faire prendre conscience au conseil exécutif qu’il existe un réel problème lié aux addictions en Corse. Ainsi une motion a été déposée à l’Assemblée de Corse par un conseiller de la majorité territoriale. Dans cette motion, il a été demandé qu’une enquête soit réalisée sur le sujet. Cela a conduit à un rapport de la commission qui a été adopté à l’unanimité par l’assemblé de Corse."
Les discussions entre l’État et les élus corses concernant l'avenir de l'île font évidement partie ds préoccupations de l'association qui en étant apolitique "n’exprimera pas de position politique sur le devenir de la Corse". Cependant, ces jeunes espèrent que les "tractations aboutissent à des solutions répondant aux multiples problématiques que rencontre les jeunes et les Corses en général depuis de nombreuses années."
L'année de l'action
Si la première année a été celle de la pose des fondations et du débat, la deuxième sera celle de l’action. "Nous nous voulons plus dynamiques dans l’espace public et plus que jamais force de proposition, détaillent les trois jeunes. Par exemple, dans le cadre du budget participatif lancé cet été par le service jeunesse de la Collectivité de Corse, nous proposons deux projets. Le premier étant le financement de bornes de récupération des mégots dans le but de les recycler et protéger l’environnement. Elles seraient mises en place à Ucciani et Corti."
Le second projet propose la création du Salottu di a ghjuventù impegnata un rendez-vous annuel offrant aux structures de jeunes (associations, syndicats, sectionsjeunes des partis, etc.) des stands d’exposants durant un week-end. "Cela permettrait de sensibiliser les jeunes aux engagements"citoyens, associatifs, syndicaux, politiques, de valoriser les acteurs jeunesses, de créer un"espace de débat entre jeunes."
L'équation pour mieux comprendre la démarche de cette association réside en une seule phrase évidente : favoriser la démocratie participative.
Né en 2017 sous la forme d'un comité citoyen, Parolla di a Ghjuventù devient en 2021 une association qui a toujours dans son ADN l'objectif de faire émerger la voix de la jeunesse corse au-delà des divergences politiques, culturelles ou sociétales. "Tout au long de l'année nous sommes allés à la rencontre de la jeunesse à Corti, Aiacciu et Bastia pour prendre connaissance de leurs inquiétudes et principaux sujets qui en sont sortis sont le marché du travail, le logement, la protection de l’environnement, la mafia et les violences faites aux femmes. Mais aussi des problématiques dont on parle peu ou pas assez comme les addictions ou la prévention contre les IST." détaillent les trois membres fondateurs de l'association qui a fait de la lutte contre les addictions son principal combat. "La première chose qui a été réalisée lorsque nous avons touché à la thématique, a été d’inviter des experts, ainsi que la conseillère exécutive en charge de la jeunesse, Lauda Guidicelli, lors d’une rencontre. Ce débat a permis de faire prendre conscience au conseil exécutif qu’il existe un réel problème lié aux addictions en Corse. Ainsi une motion a été déposée à l’Assemblée de Corse par un conseiller de la majorité territoriale. Dans cette motion, il a été demandé qu’une enquête soit réalisée sur le sujet. Cela a conduit à un rapport de la commission qui a été adopté à l’unanimité par l’assemblé de Corse."
Les discussions entre l’État et les élus corses concernant l'avenir de l'île font évidement partie ds préoccupations de l'association qui en étant apolitique "n’exprimera pas de position politique sur le devenir de la Corse". Cependant, ces jeunes espèrent que les "tractations aboutissent à des solutions répondant aux multiples problématiques que rencontre les jeunes et les Corses en général depuis de nombreuses années."
L'année de l'action
Si la première année a été celle de la pose des fondations et du débat, la deuxième sera celle de l’action. "Nous nous voulons plus dynamiques dans l’espace public et plus que jamais force de proposition, détaillent les trois jeunes. Par exemple, dans le cadre du budget participatif lancé cet été par le service jeunesse de la Collectivité de Corse, nous proposons deux projets. Le premier étant le financement de bornes de récupération des mégots dans le but de les recycler et protéger l’environnement. Elles seraient mises en place à Ucciani et Corti."
Le second projet propose la création du Salottu di a ghjuventù impegnata un rendez-vous annuel offrant aux structures de jeunes (associations, syndicats, sectionsjeunes des partis, etc.) des stands d’exposants durant un week-end. "Cela permettrait de sensibiliser les jeunes aux engagements"citoyens, associatifs, syndicaux, politiques, de valoriser les acteurs jeunesses, de créer un"espace de débat entre jeunes."
L'équation pour mieux comprendre la démarche de cette association réside en une seule phrase évidente : favoriser la démocratie participative.
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