Au commencement était l’association Corsica Tour, organisatrice du Tour de Corse amateur qui, au fil des ans, a fait son chemin et obtenu ses lettres de noblesse pour les 27 clubs insulaires et leurs dirigeants. Ils ont travaillé avec sérieux et application sur cette épreuve qui les a rendus particulièrement fiables et surtout crédibles auprès des plus hautes instances. Lorsqu’il s’est agit de « mettre le paquet » et de passer à autre chose. Ils ont « osé » monter d’un cran et le moins que l’on puisse dire, est qu’ils ont été justement récompensés.
L’Union Cycliste Internationale qui est passé par la Corse, a pu juger sur place de la qualité de leur demande. Redonner à l’île son Tour de Corse Cycliste professionnel, comme au bon vieux temps des Bernard Hinault, Bernard Thévenet, Régis Ovion, Stefen Roche, Duclos-Lassale, Zootemelk et Michel Laurent. Les grands noms du cyclisme international ont en effet inscrit leur nom au palmarès d’un Tour de Corse (années soixante-dix et quatre vingt) qui avait lui aussi fait ses preuves avec à la barre Francis Ducreux, ancien lieutenant de Jacques Anquetil et Dominique Angelotti. Une épreuve qui avait marqué les esprits tant le spectacle des professionnels avait été accueilli avec enthousiasme par les Corses.
Un travail de longue haleine
Les années ont passé mais la passion du cyclisme est demeurée intacte chez nos athlètes, à l’image de Dominique Bozzi, passé chez les professionnels et auteur d’une carrière plus qu’honorable. Ce dernier a su attendre et préparer le terrain, travaillé sans relâche avec des dirigeants efficaces pour parvenir à mettre sur pied un super Tour de Corse amateur. Cela a plutôt bien fonctionné des années durant et attiré sur l’île de nombreux amateurs de la petite reine tant l’organisation plaisait à ces « affûtés » du cyclisme.
Lorsque le moment est venu de passer à la vitesse supérieure, Dominique Bozzi et les siens ont fait leur demande et très vite, avec l’appui de la Collectivité Territoriale de Corse, le courant est passé aussi vite que le peloton des passionnés.
Ce ne fut pas facile, bien au contraire. Des années de travail ont été nécessaires pour mettre cette Classica Corsica sur pied. On savait bon nombre d’équipes professionnelles attirées par la Corse pour préparer les grandes classiques et peaufiner l’entraînement : « Les perspectives nous obligeaient à mener une démarche prospective avec l’idée, qu’à terme, ces déplacements puissent inspirer les fans à réserver des séjours à cette période de l’année. Les retombées en termes d’images apparaissaient toutes aussi importantes. Aussi, cette réflexion a permis de mesurer l’offre extra-insulaire et l’analyse a démontré que la multiplicité et la qualité des destinations offertes aux équipes professionnelles. Il fallait dynamiser la démarche de valorisation du territoire et ne surtout pas se reposer sur le seul succès du « Tour de France. » Aussi, en inscrivant cette course professionnelle sur son calendrier, l’UCI vient concrétiser un travail de fond de longue haleine et prouve par la même que la Corse est une terre de cyclisme à part entière» explique fort justement Dominique Bozzi.
Ajaccio ville départ…
Il va sans dire que la Classica Corsica, portée par la CTC, s’annonce un pur produit « made in Corsica », véritable Appellation d’Origine Contrôlée pour un coût total de 200 000 euros. « Son inscription au calendrier international est avant tout la victoire de l’Association Corsica Tour et c’est donc logiquement que le Tour de Corse amateur sera maintenu, tout comme le programme de réinsertion sociale des détenus » précise en outre Dominique Bozzi qui rappelle que les organisateurs de la Classica Corsica sont tous des bénévoles.
Jeudi matin, Dominique Bozzi a été accueilli par le député-maire d’Ajaccio dans les Salons Napoléoniens, avec, à ses côtés Stéphane Vannucci et Guy Castellana, respectivement adjoint délégué aux sports et délégué aux sports de pleine nature : « C’est un plaisir et un immense honneur d’accueillir le départ de ce qui va devenir une classique insulaire. Ajaccio est une ville de sport, de tous les sports qui va continuer à s’impliquer dans cette voie. Le cyclisme et la Corse sont à l’honneur et notre île apparaît sous son jour le plus beau. Je me réjouis que cette compétition du calendrier international trouve sa place chez nous, avec tout ce que cela comporte tant au niveau de l’image que des retombées économiques » a notamment déclaré Laurent Marcangeli.
Bastia ville arrivée
Ajaccio-Aleria-Bastia. C’est du solide en matière de circuit. De la montagne, du plat, du sprint, des attaques à n’en plus finir et une arrivée à Bastia sur le boulevard Paoli. Quelle belle course que le public insulaire va découvrir le 26 mars prochain.
L’épreuve, comme chacun sait, va réunir les plus grands spécialistes de la route, les as des classiques d’avant et d’après Tour de France, avec, qui sait, le futur vainqueur de la Grande Boucle dans ce fabuleux peloton de 16 équipes prestigieuses de dix coureurs chacune. On ne pouvait rêver meilleur ouverture d’une saison pleine de promesses et ce sera le public insulaire qui découvrira les grands hommes de la saison cycliste internationale. Que du bonheur.
Les coureurs quitteront Ajaccio - place du Diamant - avec un départ réel à Campo dell’oro pour se diriger vers Vizzavona, principale difficulté de la journée avec ce col de 2e catégorie puis se rendrons à Corte par le col de San Pietro avant de se diriger vers Aleria et filer sur Bastia où sera jugée l’arrivée au terme d’une épreuve d’un peu plus de 200 kilomètres.
La caravane, forte de 1 500 personnes suivra le peloton avec des centaines de journalistes et médias du monde entiers.
J. F.
L’Union Cycliste Internationale qui est passé par la Corse, a pu juger sur place de la qualité de leur demande. Redonner à l’île son Tour de Corse Cycliste professionnel, comme au bon vieux temps des Bernard Hinault, Bernard Thévenet, Régis Ovion, Stefen Roche, Duclos-Lassale, Zootemelk et Michel Laurent. Les grands noms du cyclisme international ont en effet inscrit leur nom au palmarès d’un Tour de Corse (années soixante-dix et quatre vingt) qui avait lui aussi fait ses preuves avec à la barre Francis Ducreux, ancien lieutenant de Jacques Anquetil et Dominique Angelotti. Une épreuve qui avait marqué les esprits tant le spectacle des professionnels avait été accueilli avec enthousiasme par les Corses.
Un travail de longue haleine
Les années ont passé mais la passion du cyclisme est demeurée intacte chez nos athlètes, à l’image de Dominique Bozzi, passé chez les professionnels et auteur d’une carrière plus qu’honorable. Ce dernier a su attendre et préparer le terrain, travaillé sans relâche avec des dirigeants efficaces pour parvenir à mettre sur pied un super Tour de Corse amateur. Cela a plutôt bien fonctionné des années durant et attiré sur l’île de nombreux amateurs de la petite reine tant l’organisation plaisait à ces « affûtés » du cyclisme.
Lorsque le moment est venu de passer à la vitesse supérieure, Dominique Bozzi et les siens ont fait leur demande et très vite, avec l’appui de la Collectivité Territoriale de Corse, le courant est passé aussi vite que le peloton des passionnés.
Ce ne fut pas facile, bien au contraire. Des années de travail ont été nécessaires pour mettre cette Classica Corsica sur pied. On savait bon nombre d’équipes professionnelles attirées par la Corse pour préparer les grandes classiques et peaufiner l’entraînement : « Les perspectives nous obligeaient à mener une démarche prospective avec l’idée, qu’à terme, ces déplacements puissent inspirer les fans à réserver des séjours à cette période de l’année. Les retombées en termes d’images apparaissaient toutes aussi importantes. Aussi, cette réflexion a permis de mesurer l’offre extra-insulaire et l’analyse a démontré que la multiplicité et la qualité des destinations offertes aux équipes professionnelles. Il fallait dynamiser la démarche de valorisation du territoire et ne surtout pas se reposer sur le seul succès du « Tour de France. » Aussi, en inscrivant cette course professionnelle sur son calendrier, l’UCI vient concrétiser un travail de fond de longue haleine et prouve par la même que la Corse est une terre de cyclisme à part entière» explique fort justement Dominique Bozzi.
Ajaccio ville départ…
Il va sans dire que la Classica Corsica, portée par la CTC, s’annonce un pur produit « made in Corsica », véritable Appellation d’Origine Contrôlée pour un coût total de 200 000 euros. « Son inscription au calendrier international est avant tout la victoire de l’Association Corsica Tour et c’est donc logiquement que le Tour de Corse amateur sera maintenu, tout comme le programme de réinsertion sociale des détenus » précise en outre Dominique Bozzi qui rappelle que les organisateurs de la Classica Corsica sont tous des bénévoles.
Jeudi matin, Dominique Bozzi a été accueilli par le député-maire d’Ajaccio dans les Salons Napoléoniens, avec, à ses côtés Stéphane Vannucci et Guy Castellana, respectivement adjoint délégué aux sports et délégué aux sports de pleine nature : « C’est un plaisir et un immense honneur d’accueillir le départ de ce qui va devenir une classique insulaire. Ajaccio est une ville de sport, de tous les sports qui va continuer à s’impliquer dans cette voie. Le cyclisme et la Corse sont à l’honneur et notre île apparaît sous son jour le plus beau. Je me réjouis que cette compétition du calendrier international trouve sa place chez nous, avec tout ce que cela comporte tant au niveau de l’image que des retombées économiques » a notamment déclaré Laurent Marcangeli.
Bastia ville arrivée
Ajaccio-Aleria-Bastia. C’est du solide en matière de circuit. De la montagne, du plat, du sprint, des attaques à n’en plus finir et une arrivée à Bastia sur le boulevard Paoli. Quelle belle course que le public insulaire va découvrir le 26 mars prochain.
L’épreuve, comme chacun sait, va réunir les plus grands spécialistes de la route, les as des classiques d’avant et d’après Tour de France, avec, qui sait, le futur vainqueur de la Grande Boucle dans ce fabuleux peloton de 16 équipes prestigieuses de dix coureurs chacune. On ne pouvait rêver meilleur ouverture d’une saison pleine de promesses et ce sera le public insulaire qui découvrira les grands hommes de la saison cycliste internationale. Que du bonheur.
Les coureurs quitteront Ajaccio - place du Diamant - avec un départ réel à Campo dell’oro pour se diriger vers Vizzavona, principale difficulté de la journée avec ce col de 2e catégorie puis se rendrons à Corte par le col de San Pietro avant de se diriger vers Aleria et filer sur Bastia où sera jugée l’arrivée au terme d’une épreuve d’un peu plus de 200 kilomètres.
La caravane, forte de 1 500 personnes suivra le peloton avec des centaines de journalistes et médias du monde entiers.
J. F.