Il n’y avait pas foule c’est vrai, mais beaucoup d’enthousiasme et de chaleur sur les bas côtés de la route pour une traversée de la ville somme toute réussie. Les 128 coureurs, une immense caravane colorée, des suiveurs encore et toujours, et une première attaque au sortir de la ville. Quelques minutes auparavant, au pied de la Grotte, Dominique Bozzi savoure visiblement la mise en place des commissaires et le regroupement des coureurs.
- Alors Dominique, ça vous rappelle de bons moments ?
- Oh !Oui, de très bons et pas très lointains, mais le temps passe tellement vite.
- La forme à quelques minutes du départ ?
- Je suis tout ce qu’il y a de plus serein car cette course, je l’ai en tête depuis des lustres et avec mon équipe, nous avons travaillé comme des fous pour y arriver. Je suis donc très serein et confiant pour le déroulement et le succès d’un bout à l’autre avec le plateau présenté. Pour une première, c’est un honneur d’avoir le deuxième et le troisième du Tour de France, le champion du monde juniors et plein d’autres gars qui ont marqué le cyclisme ces derniers temps. Oui, c’est un grand bonheur et l’assurance d’une course de qualité. 32 ans après Bernard Hinault, vainqueur du Tour de Corse Professionnel, revoilà le peloton sur nos routes. Il est là l’exploit, celui de renouer avec la « petite Reine » au plus haut niveau. »
- A travers cette première édition, vous allez bien sûr suivre l’ensemble des coureurs mais aussi et surtout des observateurs car vous avez votre petite idée sur la suite à donner à l’épreuve ?
- J’ai déjà pensé à autre chose pour l’année prochaine. Il y a même longtemps que j’y pense !
Dès que l’épreuve se termine, je vais envoyer une candidature à l’Union Cycliste Internationale pour que le Tour de Corse prenne sa place comme cela a toujours été le cas sur quatre jours. Avec l’arrêt du Tour Méditerranéen, la place est disponible et nous sommes prêts à relever le défi. Reste à savoir ce que nous réservent les résultats de la part des observateurs qui sont sur le terrain. Si le dossier est accepté, le Tour de Corse, aura lieu une semaine avant le Paris-Nice.
La Corse, terre de cyclisme ?
- La Corse terre des sports en général, du cyclisme, du sport automobile et autres disciplines qui se complaisent chez nous et portent haut les couleurs et l’image de notre île. Ce sont les directeurs sportifs et les coureurs qui m’ont contacté pour faire quelque chose de beau sur nos routes. J’ai relevé le défi. J’espère avoir répondu à leur demande. Tous estiment que c’est le terrain idéal pour ouvrir une saison de classiques, un terrain d’entrainement parfait. Le Tour de France a littéralement porté ce flambeau de la découverte et nous en recueillons les retombées le plus naturellement du monde.
Voilà dix ans que nous travaillons, dix années de je prépare tous les bénévoles pour cet événement. Maintenant nous y voici et dès l’an prochain, nous allons passer à la vitesse supérieure.
- Une épreuve référence en quelque sorte ?
- C’est ainsi que je vois les choses. Aujourd’hui, c’est une mise en bouche. Je veux que notre épreuve devienne une véritable coupe du monde, une référence dans le circuit mondial. Il nous faut les meilleurs du monde pour réussir et nous y parviendrons. La Corse devient effectivement une terre de vélo, les jeunes montent (plus de 1000 licenciés) et le public nous suit. La demande est importante, la discipline se développe très bien. Il faut s’accrocher à une politique de développement et suivre les jeunes, les éduquer.
Nous sommes au début d’une belle histoire.
J. F.
- Alors Dominique, ça vous rappelle de bons moments ?
- Oh !Oui, de très bons et pas très lointains, mais le temps passe tellement vite.
- La forme à quelques minutes du départ ?
- Je suis tout ce qu’il y a de plus serein car cette course, je l’ai en tête depuis des lustres et avec mon équipe, nous avons travaillé comme des fous pour y arriver. Je suis donc très serein et confiant pour le déroulement et le succès d’un bout à l’autre avec le plateau présenté. Pour une première, c’est un honneur d’avoir le deuxième et le troisième du Tour de France, le champion du monde juniors et plein d’autres gars qui ont marqué le cyclisme ces derniers temps. Oui, c’est un grand bonheur et l’assurance d’une course de qualité. 32 ans après Bernard Hinault, vainqueur du Tour de Corse Professionnel, revoilà le peloton sur nos routes. Il est là l’exploit, celui de renouer avec la « petite Reine » au plus haut niveau. »
- A travers cette première édition, vous allez bien sûr suivre l’ensemble des coureurs mais aussi et surtout des observateurs car vous avez votre petite idée sur la suite à donner à l’épreuve ?
- J’ai déjà pensé à autre chose pour l’année prochaine. Il y a même longtemps que j’y pense !
Dès que l’épreuve se termine, je vais envoyer une candidature à l’Union Cycliste Internationale pour que le Tour de Corse prenne sa place comme cela a toujours été le cas sur quatre jours. Avec l’arrêt du Tour Méditerranéen, la place est disponible et nous sommes prêts à relever le défi. Reste à savoir ce que nous réservent les résultats de la part des observateurs qui sont sur le terrain. Si le dossier est accepté, le Tour de Corse, aura lieu une semaine avant le Paris-Nice.
La Corse, terre de cyclisme ?
- La Corse terre des sports en général, du cyclisme, du sport automobile et autres disciplines qui se complaisent chez nous et portent haut les couleurs et l’image de notre île. Ce sont les directeurs sportifs et les coureurs qui m’ont contacté pour faire quelque chose de beau sur nos routes. J’ai relevé le défi. J’espère avoir répondu à leur demande. Tous estiment que c’est le terrain idéal pour ouvrir une saison de classiques, un terrain d’entrainement parfait. Le Tour de France a littéralement porté ce flambeau de la découverte et nous en recueillons les retombées le plus naturellement du monde.
Voilà dix ans que nous travaillons, dix années de je prépare tous les bénévoles pour cet événement. Maintenant nous y voici et dès l’an prochain, nous allons passer à la vitesse supérieure.
- Une épreuve référence en quelque sorte ?
- C’est ainsi que je vois les choses. Aujourd’hui, c’est une mise en bouche. Je veux que notre épreuve devienne une véritable coupe du monde, une référence dans le circuit mondial. Il nous faut les meilleurs du monde pour réussir et nous y parviendrons. La Corse devient effectivement une terre de vélo, les jeunes montent (plus de 1000 licenciés) et le public nous suit. La demande est importante, la discipline se développe très bien. Il faut s’accrocher à une politique de développement et suivre les jeunes, les éduquer.
Nous sommes au début d’une belle histoire.
J. F.