Le stade de Furiani, archives CNI
Ce samedi 8 janvier, durant la rencontre Bastia-Quevilly, impossible pour les supporters du Sporting d’acheter la traditionnelle barquette de frites accompagné d’un soda à la mi-temps. Les 8 buvettes du stade Armand Cesari ont du baisser leur rideau. En cause, les nouvelles restrictions du gouvernement pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Depuis le 3 janvier, il est en effet interdit de consommer des boissons et de la nourriture dans les enceintes sportives. Un véritable manque à gagner pour les clubs professionnels insulaires qui percevaient de ce service une somme non-négligeable.
A Ajaccio par exemple, on dénombre 3 buvettes par tribune et un espace Vip fermé qui, ce samedi 15 janvier, contre Auxerre, sera fermé pour la première fois de l’année à cause de ces restrictions sanitaires. Les locataires des loges, soit les sponsors et les partenaires qui avaient accès à une prestation buffet, devront être servis assis ce qui pourrait ne plus convenir. A chaque match, l’ACA estime que cela pourrait représenter entre 20 et 25 000€ de pertes.
5000 personnes maximum
La jauge des spectateurs a, elle, été abaissée à 5000 personnes quelle que soit la capacité d’accueil du stade. A Bastia, la douche a été très froide. En moyenne l’affluence s’élève à 7500 supporters, dont 5300 abonnés, par match. Afin de respecter les règles, le club a dû prendre la décision de ne donner l’accès aux tribunes qu’aux encartés, soit 2500 billets qui n’ont pas été et ne seront plus vendus. « Il n’y a plus de ventes, plus de buvettes…ce sont de grosses ressources financières qui ont été coupées », regrette le président du club Claude Ferrandi. Le manque à gagner est estimé à environ 30 000 euros par rencontre.
Concernant le service de loges présidentielles, pour faire face à la nouvelle réglementation, le club bastiais comme l’ACA, se voit obligé de déployer un service assis qui lui coûtera plus cher. « Cela réduit la rentabilité », évoque le président du SCB.
A court terme, ces mesures ne devrait pas impacter les recrutements mais « la finalité du budget, oui », reprend Claude Ferrandi qui militait, comme son homologue ajaccien, Christian Leca, pour une jauge des stades au prorata de la capacité à accueillir. « On fait en sorte d’ouvrir tôt les portes du stade avant les matchs pour éviter des flux trop importants. Je pense que les mesures internes sont assez fortes et bien mises en place pour accueillir dans de bonnes conditions 9000 personnes », assure Claude Ferrandi.
Pour le moment, malgré un service de sécurité couteux, le club de Bastia a fait le choix de maintenir ouvertes les 4 tribunes afin de laisser une grande distance entre les supporters. Toutefois, le président du Sporting n’exclut pas, si les restrictions venaient à être prolongées après le 23 janvier, la possibilité d'en fermer une.
A Ajaccio par exemple, on dénombre 3 buvettes par tribune et un espace Vip fermé qui, ce samedi 15 janvier, contre Auxerre, sera fermé pour la première fois de l’année à cause de ces restrictions sanitaires. Les locataires des loges, soit les sponsors et les partenaires qui avaient accès à une prestation buffet, devront être servis assis ce qui pourrait ne plus convenir. A chaque match, l’ACA estime que cela pourrait représenter entre 20 et 25 000€ de pertes.
5000 personnes maximum
La jauge des spectateurs a, elle, été abaissée à 5000 personnes quelle que soit la capacité d’accueil du stade. A Bastia, la douche a été très froide. En moyenne l’affluence s’élève à 7500 supporters, dont 5300 abonnés, par match. Afin de respecter les règles, le club a dû prendre la décision de ne donner l’accès aux tribunes qu’aux encartés, soit 2500 billets qui n’ont pas été et ne seront plus vendus. « Il n’y a plus de ventes, plus de buvettes…ce sont de grosses ressources financières qui ont été coupées », regrette le président du club Claude Ferrandi. Le manque à gagner est estimé à environ 30 000 euros par rencontre.
Concernant le service de loges présidentielles, pour faire face à la nouvelle réglementation, le club bastiais comme l’ACA, se voit obligé de déployer un service assis qui lui coûtera plus cher. « Cela réduit la rentabilité », évoque le président du SCB.
A court terme, ces mesures ne devrait pas impacter les recrutements mais « la finalité du budget, oui », reprend Claude Ferrandi qui militait, comme son homologue ajaccien, Christian Leca, pour une jauge des stades au prorata de la capacité à accueillir. « On fait en sorte d’ouvrir tôt les portes du stade avant les matchs pour éviter des flux trop importants. Je pense que les mesures internes sont assez fortes et bien mises en place pour accueillir dans de bonnes conditions 9000 personnes », assure Claude Ferrandi.
Pour le moment, malgré un service de sécurité couteux, le club de Bastia a fait le choix de maintenir ouvertes les 4 tribunes afin de laisser une grande distance entre les supporters. Toutefois, le président du Sporting n’exclut pas, si les restrictions venaient à être prolongées après le 23 janvier, la possibilité d'en fermer une.