La boutique calvaise prépare ses soldes
Contrairement à l’année dernière, ce mois de janvier, les soldes ne seront pas reportées et commenceront partout en France le mercredi 12 janvier jusqu’au 8 février. Pourtant, le moral n'est pas toujours au rendez-vous chez les commerçants balanins qui craignent que la reprise épidémique ne plombe la consommation.
Un bilan de fêtes mitigé
"Malgré un début de décembre long à démarrer à Lisula comme à Calvi, et compte tenu de la situation sanitaire actuelle, nous sommes globalement satisfaits de cette fin d’année", reconnaît Anthony Guidicelli de la boutique "Di Quelli Concept Store" de Lisula. Du côté des magasins de vêtements pour enfants, Céline Pellegrini, de la boutique "Stylo Habille" de Calvi, dresse le même constat : "C'était mortibus ! Situation assez compliquée ! Mais heureusement, quelques jours avant Noël, on a un peu travaillé". Les commerçants balanins déplorent un manque de fréquentation, d'enthousiasme, mais également un manque d'approvisionnement de leurs fournisseurs. "Pas d'euphorie de Noël et moins de dépenses, c'est ce qui est généralement ressorti des boutiques de textiles. Je pense que c'est dû au contexte sanitaire actuel. En plus de ça, nous avons beaucoup de mal à être livrés dans nos commandes. Nous n'avons malheureusement pas tous les articles désirés. Et cela n'aide pas ! " , explique Babeth Graziani, du magasin Leader Sport à Lisula. Du côté des parfumeries et des instituts de beauté, même constat. Malgré des produits qui attirent, c'est le manque d'engouement qui a prédominé. "Moins d'ambiance que l'an dernier. Humeur morose en cette période sanitaire particulière. Cas contacts sur cas contacts, peur des contaminations... Mais malgré tout, les chiffres sont corrects", indique Maguy Brandaloni, de l'institut Passion Beauté à Calvi.
Les soldes d’hiver sont une bonne occasion de faire plaisir aux locaux, rappelle Anthony, diquelli.fr, "c'est notre cœur de cible, ils peuvent faire de bonnes affaires et nous, nous écoulons une partie de notre stock". Aujourd'hui, tout acheter sur Internet est entré dans les mœurs, en période de soldes, mais aussi tout au long de l'année. Faire machine arrière semble plutôt impossible. "Comme nous n’avons aucun moyen de nous battre contre le Web, je pense plutôt qu’il faut s’en servir pour développer nos petits commerces".
Sites internet, page sur les réseaux sociaux, programmes de fidélité qui permettent d’obtenir réductions et bons d’achats, tout est mis en œuvre aujourd'hui pour continuer à travailler, survivre aux grandes enseignes et ainsi pérenniser le petits commerces locaux.
Un bilan de fêtes mitigé
"Malgré un début de décembre long à démarrer à Lisula comme à Calvi, et compte tenu de la situation sanitaire actuelle, nous sommes globalement satisfaits de cette fin d’année", reconnaît Anthony Guidicelli de la boutique "Di Quelli Concept Store" de Lisula. Du côté des magasins de vêtements pour enfants, Céline Pellegrini, de la boutique "Stylo Habille" de Calvi, dresse le même constat : "C'était mortibus ! Situation assez compliquée ! Mais heureusement, quelques jours avant Noël, on a un peu travaillé". Les commerçants balanins déplorent un manque de fréquentation, d'enthousiasme, mais également un manque d'approvisionnement de leurs fournisseurs. "Pas d'euphorie de Noël et moins de dépenses, c'est ce qui est généralement ressorti des boutiques de textiles. Je pense que c'est dû au contexte sanitaire actuel. En plus de ça, nous avons beaucoup de mal à être livrés dans nos commandes. Nous n'avons malheureusement pas tous les articles désirés. Et cela n'aide pas ! " , explique Babeth Graziani, du magasin Leader Sport à Lisula. Du côté des parfumeries et des instituts de beauté, même constat. Malgré des produits qui attirent, c'est le manque d'engouement qui a prédominé. "Moins d'ambiance que l'an dernier. Humeur morose en cette période sanitaire particulière. Cas contacts sur cas contacts, peur des contaminations... Mais malgré tout, les chiffres sont corrects", indique Maguy Brandaloni, de l'institut Passion Beauté à Calvi.
L'incertitude
Après une période de fêtes impactée par le variant Omicron et le boom des ventes en ligne, les petits commerces locaux appréhendent cette période de soldes, pourtant indispensable pour écouler les stocks. "Avec les ventes privées, les nombreuses promotions exceptionnelles qui se succèdent sur les nombreux sites de ventes en ligne, les soldes d'hiver risquent de connaître une vitesse de croisière plutôt moyenne", prédisent les vendeurs du magasin d'articles de sport de Babeth. "Les soldes vont commencer mercredi, mais elles font suite à de nombreuses pré-soldes". Même pessimisme du côté des parfumeries : "le Net n'est fait pour arranger la situation des petits magasins. Même si c'est une période plutôt calme en général, on va essayer de faire quelque chose, mettre des produits en solde, pour travailler" précise Maguy. Le constat est identique du côté des boutiques de vêtements pour enfants qui appréhendent, une fois n'est pas coutume, ces soldes. "Je fais des vêtements pour enfants, même si les plus jeunes grandissent à vue d'œil, et qu'ils sont obligés de changer de taille tout le temps, on sent le manque d'envie et avec les ventes Internet...on est assez perplexe ".
Après une période de fêtes impactée par le variant Omicron et le boom des ventes en ligne, les petits commerces locaux appréhendent cette période de soldes, pourtant indispensable pour écouler les stocks. "Avec les ventes privées, les nombreuses promotions exceptionnelles qui se succèdent sur les nombreux sites de ventes en ligne, les soldes d'hiver risquent de connaître une vitesse de croisière plutôt moyenne", prédisent les vendeurs du magasin d'articles de sport de Babeth. "Les soldes vont commencer mercredi, mais elles font suite à de nombreuses pré-soldes". Même pessimisme du côté des parfumeries : "le Net n'est fait pour arranger la situation des petits magasins. Même si c'est une période plutôt calme en général, on va essayer de faire quelque chose, mettre des produits en solde, pour travailler" précise Maguy. Le constat est identique du côté des boutiques de vêtements pour enfants qui appréhendent, une fois n'est pas coutume, ces soldes. "Je fais des vêtements pour enfants, même si les plus jeunes grandissent à vue d'œil, et qu'ils sont obligés de changer de taille tout le temps, on sent le manque d'envie et avec les ventes Internet...on est assez perplexe ".
Les soldes d’hiver sont une bonne occasion de faire plaisir aux locaux, rappelle Anthony, diquelli.fr, "c'est notre cœur de cible, ils peuvent faire de bonnes affaires et nous, nous écoulons une partie de notre stock". Aujourd'hui, tout acheter sur Internet est entré dans les mœurs, en période de soldes, mais aussi tout au long de l'année. Faire machine arrière semble plutôt impossible. "Comme nous n’avons aucun moyen de nous battre contre le Web, je pense plutôt qu’il faut s’en servir pour développer nos petits commerces".
Sites internet, page sur les réseaux sociaux, programmes de fidélité qui permettent d’obtenir réductions et bons d’achats, tout est mis en œuvre aujourd'hui pour continuer à travailler, survivre aux grandes enseignes et ainsi pérenniser le petits commerces locaux.
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